THE CROSS, Londres... Nightlife

Bar-discothèque de Londres, reconnue dans le monde entier, où on raconte qu'on y trouve le meilleur de la musique techno. On y retrouve deux salles, deux soirées différents à quelque pas, ou on peut aller et venir à sa guise. Au moins 800 personnes peuvent s'y retrouver en même temps et tous les soirs. Rien de sorcier là-dedans

Et non, Elzykor Folayann n'est pas trop vieille pour aller se défoncer en boîte. C'est d'ailleurs le seul moment ou elle s'éclate. Elz se ressource et capte l'énergie à la ronde, pour l'emmagasiner.

Pour l'instant, elle es grimpée sur les caisse de son et danse jusqu'à s'épuiser. Mais étrangement, elle ne s'épuisent pas tant que ça. Elle est là depuis quelques heures déjà et elle ne flanche pas. À peine une pause pour aller avaler un verre en vitesse et revenir prendre sa place sur les cubes.

Pas étonnant.

Non, mais quelle source d'énergie qu'une discothèque. Des tas de gens sur place justement pour s'épuiser. Pour un vampire psychique comme Elz, c'est une aubaine. Elle s'abreuve à leur énergie comme un vampire conventionnel s'abreuve de sang. Et le meilleur dans tout ça ? Elle n'a vraiment pas besoin de se cacher. Elle peut même faire ça devant tout le monde et tout le monde s'en fout !

Il jure avec toutes ces pailletes, cette euphorie… Accoudé au bar, un jeune métisse tout de noir vêtu comme un oiseau de mauvaise augure, profite de la musique. Il sirote sa bière, échange quelques mots avec les jolies femmes qui commandent au bar… Les yeux noirs admirent sans se cacher une belle danseuse, là sur les cubes… Lui, il ne remue pas d’une orteil.

Soudainement il tire un blackberry de sa poche… Il texte quelque chose, lentement, prenant le temps de longuement réfléchir à sa réponse. Puis il replace l’appareil dans ses poches.

Il commande une autre bière, admirant toujours la jolie demoiselle.

Et c'est justement l'heure de la pause breuvage.

Elle quitte donc son poste en hauteur, là où elle peut dominer la foule à son aise. Elle traverse la dite foule, usant d'une agilité hors du commun des moldus et jouant beaucoup des coudes. Mais de ceux qui sont bousculés, très peu peuvent se permettre de protester, puisqu'elle n'est déjà plus à portée de réaction.

Elle se matérialise presque devant le bar et frappe sur le zinc. Le barman, après avoir servi une ou deux personne, s'approche d'elle.

- Qu'est-ce que j'vous sert ?

Elle s'appuie contre le zinc et lui fait signe d'approcher. Il se penche et elle l'attrape par le collet.

- Écoute, mon chou, c'est la huitième fois que j'viens te voir ce soir, pour avoir un verre d'eau. Alors tu sais très bien ce que tu dois me servir.
- Euh.. un verre d'eau ?
- Non, cette fois, je veux une bouteille d'eau. Et tout de suite.

Le barman ne se le fait pas dire deux fois, soudainement très fatigué. Il a bien envie d'une pause. elle tapote sur le zinc, impatiente.

- Qu'est-ce que tu m'veux, toi, hein ?

Pierre Daee sourit. Rien d’autre ne bouge, juste un énigmatique sourire en coin. Il reste soigneusement à distance, immobile. « J’admire vos méthodes, mademoiselle. » fit-il avec un fort accent canadien. « Vous me faites assez penser à ma petite soeur. » Comme numéro de drague, c'était quelque chose.

C'est uniquement à ce moment là qu'elle tourne la tête vers lui.

Elle renifle.

- Mes sympathies.

« Merci… »

Pierre la détaille toujours avec la même insistance, silencieux, souriant.

La conversation ce n’est pas son fort…

C'est pas le fort d'Elz non plus. Le mots unique, elle préfère. Mais ce qu'elle préfère par-dessus tout, c'est que les gens sachent ce qu'elle veut sans qu'elle ait à le demander. C'est normal, non ? Oui, c'est normal quand on s'appelle Elzykor Folayann. C'était probablement ce qui expliquait sa contrariété perpétuelle. Elle devait toujours demander pareil.

- De rien.

Elle tire le billet de sa poche, parce que le barman approche.

Jeans sur mesure, Tee-shirt blanc sur mesure... Runnings shoes d'un orange éclatant sur mesure, relax et branché, ses cheveux noirs, sa barbe et toute sa pilosité soigneusements bleachés au shampoing magique, comme d'habitude. Il n'a pas renoncé à cette habitude, le bond faisant ressortir magnifiquement ses yeux d'un vert dérangeant, d'un vert émeraude vif, comme sa mère.

Silhouette un peu plus déliée que Kaitz, de la même taille. Les dyachilons qui retiennent l'arcade sourcillière fendue comme seule séquelle de son combat à l'ICMAC, Solean arrive au bras de la sublime blondeur qu'est Edith.

Une victoire à l'ICMAC, ca se fête! Il est heureux le Rocstone, il irradie la joie autour de lui. En 5 ans, il en a fait du chemin. Et il en sait pas mal plus côté magie que la très grande majorité des sorciers de son âge.

Premier arrêt, le bar, où il attends que son père se pointe pour acheter et payer les pichets.

- Il est jamais à l'heure, note-t-elle. C'est pas un reproche. C'est une constatation.

Edith a grandit. Un peu. Elle s'est surtout féminisée. Oui, Ann a réussit à en faire une adorable jeune femme et pas une jeune femme en jeans et sale. Ed porte maintenant des jolies petites robes, dont celle qu'elle porte aujourd'hui. Bon, ok, elle a quand même les jambières multicolores et ses éternelles converses roses étoilées au marker noir, mais à partir des genoux, c'est plus que convenable. Disons que Ann a presque réussit à en faire une adorable jeune femme.

- Ah, le voilà.

Bien avant de le voir, on l'entends.


:harkaitz:

La belle Jaune est toujours vivante. Manière de parler. Il avait 16 ans quand il l'a eu. Il s'en souvient. La musique au fond, il se stationne devant le bar. Étonnamment, y'a toujours une place pour lui devant. Il délaisse sa Belle Jaune. Comme son fils... ou est-ce que son fils est comme lui, il porte un jeans sur mesure et un t-shirt, jaune, aussi sur mesure... ce qui en fait une pièce unique et des converses noire, classique. Il retire ses verres fumés, qui laissent apparaître un oeil bleu, ourlé de violet. Et il sourit à son fils et la belle Edith. Il les rejoint, en boitillant un brin. Visiblement, il s'en est tiré moins indemne que son fils. Il a du réapprendre tout ça... et il est physiquement pas mal plus vieux qu'il l'était. Et il ne se souvient plus de tout ce qu'il arrivait à faire. Splendor Solis Jr domine les classements haut la main et Kaitz en est ravi.

Kaitz se glisee derrière eux, les sépare de sa présence, un bras autour de leurs épaules, et plaque un baiser sur la joue d'Edith.

- T'es en retard, note Edith.
- Ah ouais ? À peine. Et alors ?

...Parce qu'il est portable Saturnin. De par sa hauteur, on peut le transporter partout et le ranger dans la boîte à gants. Enfin, bref, il est là... Parce qu'il a eu du mal à s'en remettre... C'était difficile ce soir. Il a été battu à plates coutures et après avoir mis du temps à se faire recoudre la lèvre inférieure, il a grimpé dans la belle jaune... Swift Ram de son nom de duelliste, se prends des claques ces derniers temps, rattrapé par son manque de technique et son manque d'évaluation de celles des autres...

C'est un Saturnin boudeur qui descends de la voiture, avec sa chemise rouge brique aux manches remontées jusqu'aux coudes, son jeans délavé et ses converses vertes lime... Il ne s'en sépare jamais. Elles ne vont avec rien, elles sont sales, laides, usées, mais il ne s'en défait pas, il n'a pas beaucoup grandi lui... Il a perdu du poids, gagné en muscles, pris de la barbe, un peu à peine... un échantillon au menton qu'il entretient avec une attention maladive, de même que des presque favoris sur les joues...

- T'es en retard, note Edith alors que Kaitz a déjà pris place entre eux deux.
- Ah ouais ? À peine. Et alors ?

Saturnin se faufile à côté d'Edith et l'arrache aux bras de Kaitz et Solean pour lui plaquer un baiser sur les lèvres... Pas très appétissant en soi parce qu'il est blessé là. Il sourit, les petits crocs se dévoilant.

- Ma faute. J'voulais un lift. Lui ai tordu le bras.

Réponds t-il en relâchant sa douce.

Tapant du bout des doigts sur le comptoir du bar, au rythme de la musique, Solean se détourne juste assez pour voir une rousse ravageuse passer, en jupe-plus-que-mini et au déhanchement du style rince-toi-l'oeil-mais-compte-pas-trop-là-dessus

T'es en retard
Ah ouais ? À peine. Et alors ?

Retour au moment présent et au groupe qui l'accompagne. La petite blonde, le ptit brun et le papa. Combien de papa achètent de la boisson à ses enfants? Pas un il parierait.

Maman hurlerait au scandale.

- Ma faute. J'voulais un lift. Lui ai tordu le bras.

Un sourire tout ce qu'il y a de plus rayonnant se dessine sur le visage du jeune blond.

Excuse moi Sat, je voulais pas te blesser. Tu as vu ce que tu m'a fait? Ca va rendre les filles dingues!

Parce que oui, quand Solean duelle, c'est du sérieux. Comme maman, et il a dévellopé l'équilibre parfait entre le combat physique et la magie. Un style unique... Merci maman pour les cours de takwondoe.

Tu as mal?

Samuelle s’avança au milieu du groupe avec deux pichets dans la main gauche et une pile de verre dans la droite. Une prise acrobatique digne des plus grandes serveuses de bar. Mais qui sait, après tout, où traine Samuelle dans ses temps libres.

« C’est l’heure de départager les adultes des enfants! Kaitz, mon ami, ça fait toujours plaisir de parier contre toi… »

Elle posa l’alcool sur le zinc et entreprit d’examiner Rocstone-père. « Ça, c’est une splendeur… » ricana-t-elle. Elle se lècha les doigts, les frotta l’un contre l’autre, et humidifia délicatement l’œil au beurre-noir de son ami. Elle lui sourit et il eu l’impression de littéralement sentir l’hématome se résorber. « Bave de crapaud! » mystifia-t-elle avec bonne humeur.

Samuelle se trouvait souvent dans l'ombre d'Harkaitz, veillant sur ses pas. Les enfants la connaissait comme la tante de Solean. Une très jeune tante mais avec un je-ne-sais-quoi de vraiment vieux. Comme si elle avait accumulé une somme étonnante de méchanceté et de perfidie. Totalement imprévisible.

- Excuse moi Sat, je voulais pas te blesser. Tu as vu ce que tu m'as fait ? Ça va rendre les filles dingues !

Il porte une attention particulière à la blessure du sourcil de son ami.

- Ça fait classe.

Lance t-il sur un ton pinçant, exagérant le français sur le mot "classe".

- Tu fais matou d'ruelle.

Ricane le jeune homme en tâtant d'un doigt prudent ses points de suture.

- Tu as mal ?
- Bah, presque pas.

Ment-il en passant sa langue sur la blessure avant de tourner la tête vers la nouvelle arrivante qui viens prendre soin de Harkaitz. Si peu voyait-on la marraine de Solean que maintenant elle est presque tout le temps là et le parrain, disparu de la carte... enfin, non, il est là, mais moins souvent. On le voit beaucoup moins qu'avant. Il sourit. Il la trouve séduisante Samuelle... Il ne le dira pas, évidement... Mais il trouve qu'elle a un p'tit quelque chose de spécial...

- C’est l’heure de départager les adultes des enfants! Kaitz, mon ami, ça fait toujours plaisir de parier contre toi…

Saturnin n'attends pas de signal pour s'emparer d'un pichet et s'enfiler un verre... Engourdir la douleur quoi...

- Ça, c’est une splendeur…
- Moi aussi j'aurais une splendeur à faire soigner Sam !

Dit-il en rigolant... Évidement c'est une blague, il ne laisserait personne d'autre approcher avec de la salive de sa bouche, autre qu'Edith...

- Bave de crapaud !
- ...Rien dit !

Reprends t-il en retournant barbotter dans son verre.

De très spécial…

Surprenante, profil bas, bas comme un rateau dans l’herbe.

Nulle esquive possible, elle est rapide, elle est sournoise et perfide. Samuelle écarte son verre et lui colle un gros baiser mouillé limite baveux sur les lèvres. La prise qu’elle a sur sa tête donne à penser que la tante de Solean n’est pas traditionnellement portée à la discussion. « Bouge paaas, j’voudrais pas t’abîmer quand même! » Elle effleura légèrement sa lèvre d’un doigt caramel et la plaie se sutura toute seule.

Oh il peut bien se débattre, Samuelle n’a jamais admit être The Sock’s Princess, mais c’est ce que raconte Harkaitz… Et même après toutes ces années, on se souvient d’elle à l’ICMAC. Une réputation méritée.

« Voilà! Tu peux même garder tes points de suture pour faire joli! »

Et ce disant, elle rafla l’un des deux pichets et bu à même le pot. Parce que Samuelle Daee buvait comme quelqu’un qui en a trop vu pour rester à jeun.

:harkaitz:

- C’est l’heure de départager les adultes des enfants! Kaitz, mon ami, ça fait toujours plaisir de parier contre toi…
- Ah ouais ?

Quand ça se passe après leurs 17 ans, il répond toujours "Ah ouais ?" Il ne s'en souvient plus, il le lait. Mais pour ce coup-ci, il se souvient que Sam n'a jamais prit pour lui... du moins de vive voix quand il se battait à l'école. Ok, elle ne parie peut-être pas sur lui, mais elle prend pour lui, ça, il en est convaincu.
Et La Bière arrive ! Mais il n'a pas le temps de remplir les verres que Sam l'accroche.

- Ça, c’est une splendeur…
- Mais non, c'est presque rien. dit-il, medeste, avant que Sam l'agrippe et lui étale sa bave sur le contour de l'oeil. C'est sensible... Aïe aïe aïe... se plaint-il, sans pour autant se dérober. Il a toujours eu un faible pour Samuelle... et surtout que ses souvenirs remontent à ses 17 ans... il lui a fait une cours acharnée y'a deux ans... toujours dans ses souvenirs... et bien qu'il sache que beaucoup d'années ont passés, il y pense moins en présence de Sam... elle n'a presque pas changé... à peine...
- Bave de crapaud!
- Wais... m'étonne pas, ronronne-t-il.

Il la détaille un moment tandis qu'elle saute sur Saturnin. Il rigole et sert un verre à qui n'en a pas.




L'arrivée de Muelle est toujours des plus intéressante. Elle ne fait jamais rien comme les autres. Ann et Simon... Ann en particulier, ne l'aiment pas. Donc, Ed l'aime beaucoup. Elle assiste, amusée et rayonnante à l'échange entre Kaitz et Sam, puis surtout Sam et Sat. Hilare, elle s'amuse ferme.

Sam est la tante bizarre de la famille. Elle n,est pas sa vraie tante à elle, mais elle l'adore comme tel. Ed n'a pas de tante de toute façon. Enfin, si, du côté des Milford, mais elle les connaît à peine. Les Milford, en tant que digne représentant au ministère ou dans des commerces magiques douteux, ont rapidement été enfermés pieds et poings liés. On ne rigole pas avec l'Inquisition.

- Je savais pas tu les préférais plus vieille, chuchote-t-elle quand Saturnin revient à sa bière. Elle pince les lèvres, faussement jalouse.

Non, voyons, elle est pas jalouse, c'est Sam. Et c'est Sat.

Le jeune homme s'assombrit. Ah mais il l'adore Samuelle, comme tout les gamins, c'est l'attitude de Kaitz devant celle ci qu'il réprouve. Il oublie sa mère?

Prenant le deuxième pichet carrément des mains de son père , il se remplit un buck qu'il cale d'un trait, avant de se resservir.

T'es obligé de faire ca? VOUS êtes obligés?

Clame l'adolescent. Manifestement, les flirts de Kaitz le dérangent plus lui que elle. Du moins en apparence.

Prenant son verre, laissant là le pichet entamé, il repasse de l'autre côté, avec ses potes.

Je savais pas tu les préférais plus vieille

Grosse tape dans le dos de Saturne

Tu le savais pas?

L'alcool sur la blessure n'a pas amélioré le cas, une grimace, puis un sursaut quand Samuelle l'embrasse presque à pleine bouche, un gros bisou baveux, limite de la langue. Une masse toute Daee de beauté sauvage a fondu sur lui et très franchement, il n'aurait pas vraiment eu envie de se débattre...

- Bouge paaas, j’voudrais pas t’abîmer quand même !

Il devient rouge cerise et s'agite vivement, par principe et parce qu'il a les hormones dans le plafond à son âge, pour la chasser comme on essaie de faire partir une vilaine guêpe. Les lèvres pincées après que le doigt de Samuelle en ai parcouru la surface, il ne réalise pas qu'il n'a plus mal... Trop occupé à replacer ses pensées et à remettre sa chemise en état. La tante de son meilleur ami ?... Presque la sienne ? Elle l'avait vu tout gamin et elle se permettait ça ?... Il a un mince sourire et touche la blessure d'un doigt tout aussi prudent qu'avant, un peu étonné qu'il n'y ai plus rien, il se retourne pour rejoindre Solean et Edith.

- Je savais pas tu les préférais plus vieille
- Tu le savais pas ?
- J'les préfère quand elles ont les seins aux genoux, ta tante est trop jeune pour mes goûts sexuels vieux.

Lance t-il en avalant le reste de son verre... Empoignant l'exagération par les cornes comme il sait si bien le faire et l'empirant à son maximum...



Bien accompagné, il entre après quelques longues minutes d'attente à la porte... Parce que c'est une boîte branchée et les clubs du genre sont surpeuplés à cette heure... Ce n'est pas vraiment le genre de Cesar comme endroit... Mais prendre une bière dans une petite brasserie ou dans un bar à la mode... Pour ce que ça change. Il tient l'italienne par le bras, délicat, comme à son habitude... Puis une fois qu'ils ont passé la foule à l'entrée, il s'affaire à leur trouver une table, pas trop loin du bar, ni trop près de la piste de danse... La musique est forte mais heureusement, on a séparé la partie discothèque et la partie bar par un set de portes vitrées. La lumière est tamisée de ce côté, il y a énormément de monde et dès qu'il pose les yeux sur une petite table vide, il entraîne la belle à sa suite et s'y assoit avant que la place ne leur soit volée...

- ...Y'a du monde.

Conclue t-il en levant les yeux vers un couple manifestement déçu de ne pas avoir été assez rapide... Il sourit, attendant de voir ce que Less aurait envie de faire... tranquille ici... ou on traverse...?

Il rigole ferme à la boutade de Saturne.

Elle triche, je suis sûr qu'il y a du ravalement de facade derrière tout ca.

Mais c'est vrai qu'elle est sortable tante Muelle.



Voir si elle allait rester tranquillement à boire, assise, alors que la musique à plein volume la fait déjà balancer sur sa chaise.

Le couple n'a pas le temps de s'apesantir encore plus sur son infortune. Lareless se commande une boisson, piuis signale au serveur qu'elle désire aller danser. Serait il possible de lui garder la place?

Une oeillade émeraude, un sourire enjôleur et une brève conversation, et voilà une belle petite pancarte réservée sur leur table. du genre de pancarte qu'on n'enlève pas. C'est une routine héritée du temps où elle sortait à toutes les fins de semaines. Rassénérée par le constat que non, elle n'a pas perdu la main, Lareless prend Zar par la main et va se planter au milieu de la piste de danse. deux trois secondes où elle bat du pied pour s'imprégner de la musique et elle commence à se éhancher souplement, dansant comme une vrai démone. Entrainant César avec elle dans ses pas endiablés.

Non, décidément, on ne lui donne pas ses 47 ans, sur la piste de danse elle en fait à peine 30. C'est flatteur.

Il s'y attendait... En fait, c'est ce qu'il attendait. Il se doutait bien que la pétillante italienne n'aurait pas l'intention de restée plantée là a siroter une bière. Il la suit sans broncher bien qu'il sache parfaitement ce qui risque... ce qui VA arriver. Il est loin d'être le genre de gars à se déchaîner sur une piste de danse. Il est encore moins le type à se défoncer la gueule... Il s'est aussi commandé un fort qu'il s'enfile pour se donner du courage avant de laisser le shooter sur la table réservée et de se faufiler entre les danseurs, difficilement mais sûrement.

Lareless l'aide un peu, le verre précédemment pris également. Il n'est pas... "MAUVAIS" danseur... Juste très maladroit. Il prends également beaucoup de place. Taille et ailes obligent. On ne les voit pas, mais elles sont là. On les sent. Les plumes frôlent les autres danseurs qui ne comprennent pas ce qui vient de les toucher, il ne fait de mal à personne, mais c'est agaçant... Less expérimente également la maladresse des mouvements de son vieil ami. Cesar, contrairement à elle, ne perds pas 20 ans sur la piste... Il en prends presque d'ailleurs. Il la suit comme il peut quoi...

...Et ce n'est pas en passant inaperçu.



- Elle triche, je suis sûr qu'il y a du ravalement de façade derrière tout ça.
- ...Elle triche, mais ça l'empê-...Sol c't'ait pas ta mère ça ?

Se coupe t-il en se redressant sur le bout des pieds pour voir à travers la foule... Mais il a déjà perdu trace de la tignasse noire de l'italienne...

- ...J'aurais juré avoir vu ...

Dit-il en arquant un sourcil.

- Elle est du genre à sortir Lareless ?

Demande t-il en terminant son deuxième verre.

Jsais pas , ca fais longtemps qu'elle est pas sortie.

Répond Solean, avec un mince sourire. L'humour pétille dans ses yeux verts.

Tu dois te tromper vieux.

Alors, vous voulez vous saouler ou danser et vous saouler après?



Elle s'amuse ferme, s'en fiche que zar danse comme un piquet de cloture, se sent plus vivante que voilà un bout.

Ele ne sait pas que Kaitz est près, crois que c'est seulement la foule et l'alcool. A la fin de la chanson, elle demande à Zar s'Il veut danser encore un peu.

Il commence à sentir qu'il n'a plus 20 ans... Oh il le sent vraiment très bien là. Il se fatigue rapidement, facilement. Il sourit néanmoins à sa compagne... La chanson se termine et il en est soulagé. Il ne voudrait pas forcer Lareless à venir s'assoir... Heureusement qu'il a les enfants pour le tenir un minimum en forme. Il sourit et la suit quand même... faisant très bien semblant de ne pas sentir la fatigue qui l'atterre. Parce qu'il est beaucoup plus épuisé qu'il ne devrait l'être en réalité... Un petit 5 minutes de danse n'aurait pas du le vider autant...

Oh il se rend bien compte que ce n'est pas normal... Il réalise bien que quelque chose ne va pas... Il comprends surtout que ce quelque chose qui ne va pas, est isolé sur sa personne... L'impression de manquer d'oxygène, de sommeil. Un long soupir, Cesar se ramollit doucement...

- Je... Je vais aller aux toilettes Less.

Lui dit-il en se penchant à son oreille mollement... Puis il s'éloigne en titubant, repoussant sur son chemin les quelques personnes qui dansent et lui hurlent de faire gaffe quand il trébuche un peu dans ses propres pieds et bouscule un jeune homme... Un jeune homme aux yeux bleus, très bleus. Il a un sourire plein de crocs qui n'a pas l'air d'appartenir tout à fait à son visage... Ça ne colle pas beaucoup, il a l'air trop brute pour ce genre de sourire moqueur. Il porte une camisole noire qui moule ses muscles une veste kaki par dessus , il doit faire dans les 5'10-11, les cheveux noirs naturel, en bataille, il a une jolie gueule, rasée de près, le teint sombre, bronzé, il s'approche de la belle Italienne avec un cocktail... Va savoir d'où il sort, et un verre de bière dans l'autre main, le sien.

...Étincelant son sourire pointu. Il lui tend le verre dans lequel tourne un liquide pêche et translucide... un mélange à base de schnaps aux pêches à l'odeur.

- Vous abandonner comme ça. Une créature de votre genre, quel manque de manières.

Lui dit-il sur le ton paternel de quelqu'un qui réprimande les manières d'un fils mal élevé... Il balance légèrement les hanches au rythme de la musique qui recommence... Un coup d'oeil en coin pour voir si le compagnon de Miss Mainella ne serait pas par hasard en train de revenir...

...Quelque part dans un container, derrière le club, dort profondément un jeune homme aux yeux bleus et aux cheveux noirs... flambant nu, attaché.

Vous abandonner comme ça. Une créature de votre genre, quel manque de manières.

Elle prend le verre, mais ne boit pas, occupée à se déhancher du coin d'un oeil vert vert vert, elle détaille l'inconnu. Pas mal, mais pas mal du tout. Un peu de flirt ne fait de mal à personne. Léger sourire mystérieux. Son putain de sourire en coin à faire fondre une banquise.

Un ptit pas de travers, un tour sur elle même, sans renverser une goutte de la boisson. Le rideaux des cheveux de Lareless passent sous le nez de l'inconnu, y laissant une odeur de ,bourbon et de vanille, une odeur d'été et de vacances.

Zar ne l'abandonnera pas, il est parti aux toilettes. C'est avec une assurance folle que l'inconnu peut se retrouver avec le schnapps, tandis qu'elle se délecte de sa bière avec un petit côté effronté tout à fait charmant.

Vous dansez?

Il est manifestement plus habile que Cesar dans ses moindres mouvements... Elle lui sourit... Il frisonne imperceptiblement... Ce sourire là l'a toujours fait faiblir. Il se délecte de l'odeur qui se dégage de ses cheveux... Elle sent bon l'Italie... Et du même coup, il ne remarque pas que son cocktail de fille lui est resté dans les mains.

- Vous dansez ?
- Évidement.

Lui répond t-il... Il est franchement autre chose que Cesar... Et pour l'instant, autre chose que Kaitz même... Il lui prête attention, est assez habile, agile, compétent... Même avec un verre dans les mains dont il prends une gorgée entre chaque pas... Il la suit, la guide... Et Cesar qui ne reviens toujours pas... Après deux chansons, l'inconnu en question se retire de la piste, tirant Lareless avec lui loin de la foule, hors de la piste de danse.

- Vous voulez que j'aille voir où en est votre compagnon...? Y m'semble que ça commence a faire un moment là...

Demande t-il en levant la tête vers le couloir qui mène aux toilettes...

Au bout de deux chansdons, ce qui fait un gros 6 minutes 37 secondes, l'inconnu arrête et la tire vers le côté de la piste de danse. Bière en main, Less le suit, jetant un regard nerveux vers les toilettes.

Mais qu'est ce qu'il fout?


- Vous voulez que j'aille voir où en est votre compagnon...? Y m'semble que ça commence a faire un moment là...

Elle plisse les yeux légèrement, la facon de parler lui étant familière. Mais c'est une impression fugace. Avec tout ce bruit, il y a de quoi se tromper.

Oui, ca serrait forrt gentil. Je vous attends à la table là bas.

Dit elle, exagérant doucement son accent italien. Ca fait toujours craquer les hommes.

- Oui, ça serrait forrt gentil. Je vous attends à la table là bas.

Sourire... Puis il lui tourne le dos pour se diriger vers les toilettes des hommes. Une fois dedans, il sourit de tous ses crocs. Y'a du monde, mais les toilettes des mâles ne sont pas aussi peuplées que la version femelle. Et la cabine handicapée est propre, pratiquement jamais utilisée. Cette enveloppe là lui plaît bien. Un coup d'oeil dans le miroir, il a les yeux bleus... Il n'aurait jamais cru avoir les yeux bleus un jour... Lui à qui les teintes chaudes vont si bien. Mais avec ça, tout lui va merveilleusement bien. Dommage que ce soit un corps d'emprunt. Un dernier coup d'oeil à son image dans la glace, puis il baisse les yeux vers le plancher...

Assis en indien dans l'immense cabinet pour handicapé, il essaie de reprendre ses esprits. Le journaliste dort debout, il a essayé de sortir mais ça fait 5 minutes qu'il somnole... Il n'a plus la moindre énergie. Vidé. Presque complètement. Il lève des yeux fatigués vers l'inconnu qui le surplombe. La porte n'était pas verrouillée.

- C'que t'es pathétique comme ça... Tu vas puer le plancher de toilettes de bar, c'est pas la joie.
- ...Est-c'que..., souffle t-il, est-c'qu'on peut savoir ce que vous essayez de faire ?
- De te faire rentrer chez toi ?
- Pourquoi faire ?... J'ai fait... fait sortir Lareless pour prendre une verre avec elle, de quoi vous vous mêlez...?
- Je reprends contact. Vas donc dormir chez toi, O'connard.

Ricane le... plus ou moins inconnu.

- J'te conseille chaudement d'rentrer chez toi, t'as l'air en baisse de sucre. Et pis t'es un putain d'mauvais danseur au fait.
- ...Donoline ?
- Allez fout l'camp. Tu dors debout... T'es p't'êt' malade.
- ...Répondez.
- J'ai dit quoi ?
- ...
- Tu m'écoutes ou t'attends que j'te transplanne, il baisse d'un ton, y'a des gens qui entrent... c'est une habitude de changer de sujet ou de ton quand on parle de sorcellerie. Et les bars sont le pire endroit pour s'obstiner sur les "deux camps"..., que j't'expédie en Chine à coups de pieds dans le cul ? Tu vas voir que c'est foutrement loin s'rendre à Hong Kong avec un cap d'acier dans l'coccyx.

Un grognement imperceptible, Théodore arque un sourcil et Cesar se relève en s'appuyant sur la barre d'acier pour handicapé... Il n'aura pas le choix de le laisser avec elle, il ne se sent vraiment pas bien... Pas du tout. Il a l'impression qu'il s'endormirait là et si jamais Kaitz le trouvait, ou pire, Samuelle, il était pire que mort. Il sait que Solean et Harkaitz sont là... Elle s'amusera bien quand même... Pour les enfants, il doit rentrer... Sinon demain, ce s'ra la mort...

- C'est bon ? Tu t'en vas ?
- ... Dis lui que j'ai eu urgence.
- Tout c'que tu voudras, tant qu'tu fous le camp.

Lui dit-il avec un sourire carnassier. Ils attendent un moment en silence... Que les occupants de la pièce soient partis...Puis !... Il est parti, avec regrets, avec hésitation, mais il est parti. Donoline se redresse, admirant le plancher de sa hauteur, puis il sort avec un petit sourire piteux, l'air de regretter ce qu'il à a annoncer... Pourquoi joue t-il à ça ?... Parce que dès qu'il a vu Lareless, il a eu envie de jouer... de la voir de près comme il ne l'a pas vue depuis longtemps, de lui parler sans qu'elle ne se moque, ne se méfie... Pour l'instant, il se la joue inconnu... Il sait que ça ne durera peut-être pas bien longtemps, le polynectar à une limite... Mais il a quelques heures...Il finit par la rejoindre à sa table comme prévu.

- Il a eu une urgence... Il ne se sentait pas très bien non plus. Il m'a chargé de vous dire qu'il rentrait, qu'il était vraiment désolé pour ça et de ... prendre soin de cette si précieuse beauté à sa place, il sourit en s'assoyant devant elle, non cette partie là... Je l'ai volontairement ajoutée..., ronronne t-il en lui baisant galamment la main, un sourire... trop lourd de crocs pour ne pas être douteux.