St Bartholomews Hospital

Elle chante comme un ange? C'est quoi ca? Et cette oeillade encore? Loin de charmer son amie, ce regard l'alarme.

Une fois parti dans la salle de bain, Lareless saute sur le sac plein de vêtements tachés et puants. Elle y farfouille brièvement mais n'y trouve rien de concluant, elle referme donc le sac d'un coup sec.

On dirait qu'il a tué quelqu'un...

Murmure t'elle effarée. L'auror ne sait pas ce qui s'est passé... Mais diverses hypothèses se font dans son esprit­.

Le regard vert, couleur des landes irlandaises, croise les prunelles ciel d'été de Kaitz. Oui, il est tempsque quelqu'un prenne soin de lui. Ils se relayeront à Poudlard, Judith et Walter leur fileront un méchant coup de main.

Et le voilà qui sort de la salle de bain. Sourire malgré elle. Il n'a jamais su s'habiller... Et elle suspecte Kaitz d'avoir sorti les plus beaux vêtements du garde robe. C,est alors que quelqu'un entre. PIvotant souplement, l'italienne le regarde calmement.

- Monsieur O'connor ?
- Oui ?
- ...Le Docteur Lay avait l'intention de vous garder encore quelques jours mais comme nous avons une bonne quantité d'échantillons de sang pris à divers moments dans la nuit, et que nous avons été prévenus par Monsieur Rocstone ici présent qu'ils étaient aptes à prendre soin de vous, nous ne vous donneront que quelques doses d'anti-psychotiques de stade avancé que vous devrez prendre à chaque repas, en mangeant.

Lui dit-elle en lui tendant un papier signé d'une griffe entièrement incompréhensible... Papier prestement chipé par Lareless.

- Nous contacterons vos supérieurs dès que nous auront des nouvelles de votre état. En attendant, vous êtes libre de partir.
- Ah! Enfin une bonne nouvelle!

Pas tant que ca...

Mademoiselle, est ce que mon ami, ici présent, a ses rendez vous en externe de confirmés?

Elle fixe la messagère.

N'y voyez nul caprice, Il m'a tout simplement fait part d'un désir d'en discuter avec son thérapeuthe...

Normalement, ce n,est que la famille proche qui peut avoir accès au dossier.

Less la coupe.

Je ne veux pas avoir accès au dossier, mais je présume que puisqu'il va habiter avec nous, au moins je pourrais avoir le calendrier de ses rendez vous.

Oh... Le dr. Ly est encore au poste.

Je vous suit. Ca ne sera pas long messieurs.

Dit elle en souriant à César et en embrassant Kaitz au passage. Puis, la tresse disparait dans le corridor.

:harkaitz:

- Ou que ce soit Lareless qui craque et que tu te retrouves tout seul comme un rat.

Kaitz éclate de rire. Le rire franc et luminieux de celui qui n'a même jamais envisagé cette possibilité et qui considère que cette possibilité est totalement exclue.

- N'importe quoi !

Quand il disparait dans la petite salle de bain, Less s'empresse de fouiller ses trucs.

- C'est personnel, ça...
- On dirait qu'il a tué quelqu'un...
- Il est inquisiteur. C'est une possibilité. Et vu le caractère de Zar, pas étonnant que ça ait déclenché une psychose. Less est inquiète. Sans doute à tort, Zar est un grand garçon. Bizarre, mais capable de s'occuper un minimum de lui. Et puis, maintenant qu'il est dans l'inquisition, il n'a jamais été aussi encadré depuis Poudlard.

Zar sort de la petite salle de bain, Kaitz sourit, puis quelqu,un entre.

- Monsieur O'connor ?
- Oui ?
- ...Le Docteur Lay avait l'intention de vous garder encore quelques jours mais comme nous avons une bonne quantité d'échantillons de sang pris à divers moments dans la nuit, et que nous avons été prévenus par Monsieur Rocstone ici présent qu'ils étaient aptes à prendre soin de vous, nous ne vous donneront que quelques doses d'anti-psychotiques de stade avancé que vous devrez prendre à chaque repas, en mangeant, dit-elle en tendant des papiers que Less dérobe aussitôt. Kaitz roule des yeux.
- Nous contacterons vos supérieurs dès que nous auront des nouvelles de votre état. En attendant, vous êtes libre de partir.
- Ah! Enfin une bonne nouvelle!
- Merveilleux !
Mademoiselle, est ce que mon ami, ici présent, a ses rendez vous en externe de confirmés?
- Less ?
- N'y voyez nul caprice, Il m'a tout simplement fait part d'un désir d'en discuter avec son thérapeuthe...
- Normalement, ce n,est que la famille proche qui peut avoir accès au dossier.

- Les...
- Je ne veux pas avoir accès au dossier, mais je présume que puisqu'il va habiter avec nous, au moins je pourrais avoir le calendrier de ses rendez vous.
- Less ? interroge Kaitz, le plus délicatement possible.
- Oh... Le dr. Ly est encore au poste.
- Je vous suit. Ca ne sera pas long messieurs.
- Less ?

Elle lui répond par un baiser et elle disparait.

- Elle m'écoute pas, hein ?, demande-t-il à Zar. J'ai déjà tout ça, le Dr. Lay m'a remis tout ça pendant que Less chantait, dit-il en tâtant la poche arrière de son jeans. Même pas eu besoin de lui demander. Grand sourire, qui redevient un brin sérieux. Il détaille Zar d'un regard ensoleillé, puis pose la seule question qui lui semble importante. Tu te sens assez en forme pour sortir, Cesar ?

Kaitz l'appelle rarement Cesar.

- Merveilleux !
Mademoiselle, est ce que mon ami, ici présent, a ses rendez vous en externe de confirmés?
- Less ?
- N'y voyez nul caprice, Il m'a tout simplement fait part d'un désir d'en discuter avec son thérapeuthe...
- Normalement, ce n,est que la famille proche qui peut avoir accès au dossier.

- Les...
- Je
ne veux pas avoir accès au dossier, mais je présume que puisqu'il va habiter avec nous, au moins je pourrais avoir le calendrier de ses rendez vous.
- Less ?
- Oh... Le dr. Lay est encore au poste.
- Je vous suit. Ça ne sera pas long messieurs.
- Less ?

Il regarde la situation avec un sourire en coin, laissant Lareless prendre le tout en main...Quelle adorable femme...Cesar savait choisir ses amis...Heureusement pour lui. Elle agissait avec lui comme une maman...Comme elle sort, il la regarde aller , les bras croisés...

- Elle m'écoute pas, hein ?
- Pas du tout.
-J'ai déjà tout ça, le Dr. Lay m'a remis tout ça pendant que Less chantait.
- Elle en aura un double dans le pire des cas.
- Même pas eu besoin de lui demander.

Cesar lui réponds par un sourire semblable...Avec quelque chose de faux. Quelque chose qui sonne...artificiel...Ou plutôt, pas vraiment un sourire qui lui appartiendrais. Elemiah ne connaissait pas exactement les manières de Cesar alors il agissait à sa propre façon...Ce qui rendait la différence presque notable.

- Tu te sens assez en forme pour sortir, Cesar ?
- Tout à fait. Pourquoi cette question et cet air grave Harkaitz ?

Lui demande t-il, l'imitant de manière un peu moqueuse, sur un ton pinçant, l'appelant à son tour par son nom au complet... Il a l'air dangereux comme ça...Presque menaçant. Une chose est certaine, quelque chose cloche...Et cloche beaucoup. Zar est gentil...Pas baveux. C'est bien connu et même Rocstone pourrait voir la différence.

:harkaitz:

Il joue carte sur table.

- Pour m'en assurer. C'est bien la première fois que tu veux sortir après si peu de temps. D'habitude, tu veux rester le plus longtemps possible, pour éviter les rechutes. Et là, t'es prêt à sortir et t'as pas ton air perdu habituel. À mon avis, t'es en pleine psychose en ce moment même.

Sourire des plus franc. Aucune menace, il semble tout simplement constater un fait.

- Pour m'en assurer. C'est bien la première fois que tu veux sortir après si peu de temps.
- ...Mais non.

Lui réponds t-il d'un ton un peu hésitant...Habituellement après les psychoses, il restait caché un moment, c'était dangereux pour son équilibre de sortir juste après la tempête...Alors il n'avait pas pensé aux réactions habituelles de son hôte par après...

- D'habitude, tu veux rester le plus longtemps possible, pour éviter les rechutes.
- ...
- Et là, t'es prêt à sortir et t'as pas ton air perdu habituel. À mon avis, t'es en pleine psychose en ce moment même.

...La couleur des yeux reprends soudainement sa teinte naturelle. Le regard en coin, amusé, disparais pour laisser place à l'expression endormie qui se transforme lentement en confusion...Mais Elemiah n'avait pas l'intention de laisser sa place...L'ange retourné au plus profond de Cesar est complètement désorienté...Probablement que créer un univers où deux "divinités" pourraient interagir l'avait épuisé...Tant pis. O'connor s'en sortira comme un grand...

...Mais si ça continuait comme ça a rater ses alternances Elemiah/Cesar, on allait finir par le connaitre un peu trop et lui placer des limites...Ce qui en soit n'était pas une bonne chose...En surface, pendant ce temps, le vrai Cesar est de retour...et entièrement perdu. Il lève un regard affolé vers Kaitz...

- Dis moi que c'est toi qui m'as habillé et que je viens bel et bien de me réveiller d'un somme...J't'en prie...

Bafouille le journaliste en étirant le col de sa chemise ainsi son son nœud de cravate pour faire rentrer un peu plus d'air tandis qu'une légère panique commence à prendre place.

:harkaitz:

Il avait prit un risque. Mais fallait bien, parfois, provoquer un peu pour troubler Zar et son copain imaginaire. Et cette fois, ça avait marché. Zar n'avait jamais supporté la possibilités de leur faire mal, même si c'était parfois arrivé. Kaitz observe Zar, cherchant une possibilité de feinte.

- Dis moi que c'est toi qui m'as habillé et que je viens bel et bien de me réveiller d'un somme...J't'en prie...

Un moment d'observation, il ne dit rien, avant de sourire de toutes ses dents à son vieux chum. Il s'approche et envoie une claque amicale sur l'épaule de Zar.

- Bien sûr que oui. L'infirmière voulait le faire, mais j'lui ai dit qu'elle était pas ton genre.

Un pieu mensonge. Zar et Inquisiteur, ça n'aurait jamais dû être de pair. Zar était beaucoup trop fragile pour l'inquisition. Surtout pour le terrain. La paperasse, oui, les interrogatoires, pourquoi pas, mais pas le terrain, bon sang !

- Je crois qu'ils ont forcé sur la dose de médicament. T'as été très instable depuis que t'es ici. Ils ont fait ce qu'ils ont pu, mais je crois surtout que t'as besoin de repos. Le manoir, ça te dis ? J'vais m'arranger avec le Dr. pour les papiers de l'Inquisition. Daniel y jettera un oeil aussi. D'ailleurs, Daniel est désolé de ne pas avoir réussit à te faire sortir avant. Il va intenter une É-NOR-ME poursuite contre l'Inquisition. Il va même forcer la Reine à revoir sa position. Ça devient de la tyrannie.

Il pique un biscuit à Zar et lui en lance un, tout sourire.

- Bien sûr que oui. L'infirmière voulait le faire, mais j'lui ai dit qu'elle était pas ton genre.

Une tape sur l'épaule le fait sourire, encore un sourire gris mais la misère est toujours moins pénible au soleil comme disait Aznavour...Et Kaitz en était un soleil.

- Je crois qu'ils ont forcé sur la dose de médicament.
- C'est normal...T'as vu l'état dans lequel j'me retrouve ? J'y comprends plus rien et j'arrive même plus à suivre mes propres déplacements...
- T'as été très instable depuis que t'es ici. Ils ont fait ce qu'ils ont pu, mais je crois surtout que t'as besoin de repos. Le manoir, ça te dis ?
- ...Si mais...

Objecte t-il sur un ton mal assuré...Il avait besoin de surveillance, de soins, d'être aidé...Mais devait-il obliger tout le monde a prendre le fardeau de sa maladie sur leurs épaules...? Si c'était bien une maladie...

- J'vais m'arranger avec le Dr. pour les papiers de l'Inquisition. Daniel y jettera un oeil aussi.
- ...T'es certain...?
- D'ailleurs, Daniel est désolé de ne pas avoir réussit à te faire sortir avant.
- C'est moi qui y suit retourné de mon plein gré, tu le sais ça, non ?
- Il va intenter une É-NOR-ME poursuite contre l'Inquisition. Il va même forcer la Reine à revoir sa position. Ça devient de la tyrannie.
- Ouah, pour vrai ?...Ça c'est de l'ambition.

Reprends Cesar, oubliant qu'il se sentait si mal de leur imposer sa présence...Finalement, pourquoi pas au Manoir...? Il y avait passé une bonne partie de son adolescence...Se replonger dans cet esprit là lui ferait peut-être du bien...Malgré les souvenirs...Il recommence à jouer de l'index sur l'anneau de son auriculaire, un serrement au coeur le fait frissonner.

Le biscuit passe à un poil de s'applatir en plein dans son front, un mouvement maladroit et il attrape le cookie le portant à ses lèvres malgré qu'il n'ai pas faim du tout, souriant en retour à son ami malgré tout.

Et moi, jpeux en avoir un biscuit?

Dit elle, en allant carrément chiper le morceau qui sort des lèvres de Kaitz... Mais avec les siennes. Ce qui fait quelque chose qui donne le goût d'aller se cacher dansle placard le plus proche.

Merci Kaitz!

Elle s'essuit les miettes d'un doigt élégant.

Le dr. Lay m'a gentiment fourni un numéro d'urgence et les rendez vous ... Après m,avoir gentiment dit que le monsieur au charisme incommencsurable et au sex appeal irrésistible... sisi , il l'a dit... Les lui avait déjà extorqués avec un regard ciel d'été.

Elle prend le sac de Zar... celui ensanglanté.

Tu flirte les messieurs maintenant?

Dit elle d'un ton faussement outré, prenant le temps de tirer ses lunettes de lectures de son coat et de les enfiler. Sourire moqueur.

- Et moi, j'peux en avoir un biscuit ?
- C'est injuste ! Vous en avez quand vous voulez vous, c'est les miens ceux là !

Lance t-il sur un ton faussement boudeur en refermant la boite, rattrapant le couvercle d'un geste maladroit avant de faire résonner du métal dans tout l'hôpital...

- Merci Kaitz !
- Ah c'est rassurant de voir que vous partagez au lieu de me défaire de ma sucrerie favorite.

Continue t-il avec un sourire amusé. Ça allait déjà mieux avec eux autour de lui...Bien que chaque fois qu'il se remémorait la bague à son doigt, il avait un serrement au cœur et une boule dans la gorge...

- Le Dr. Lay m'a gentiment fourni un numéro d'urgence et les rendez-vous...
- ...Tu me les donnerais pas des fois...? Je crois que c'est à moi de m'y présenter...non ?

Un ricanement lui échappe alors qu'elle continue.

- Après m'avoir gentiment dit que le monsieur au charisme incommensurable et au sex-appeal irrésistible... si si, il l'a dit...Les lui avait déjà extorqués avec un regard ciel d'été.
- Faut croire que je suis le principal intéressé et je suis le seul à ne pas avoir les heures de mes propres rendez-vous chez le thérapeute.

Elle attrape ses affaires, aussitôt reprises en main par le propriétaire des vêtements dans le sac...Duquel il sort son coat de cuir dégueulasse...

- Tu flirte les messieurs maintenant ?

Dit-elle au blond tandis que Zar est occupé à remettre ses lunettes sur son nez...Tiens...

- Oh chouette, ma baguette !

S'exclame le journaliste, satisfait de sa trouvaille qui viens de prendre une royale débarque de son manteau, roulant sous le lit qu'il court chercher.

- Récurvite.

Dit-il dans un vague mouvement de poignet, sa veste de cuir reprenant l'allure d'une neuve, il l'enfile, infligeant le même sort à ses converses rouges, repliant le bas de son jeans au dessus du rebord avec un sourire, il se redresse...Vraiment Cesar n'a pas le sens du goût...Puis il range sa baguette dans sa ceinture.

- ...Vous êtes certains pour le Manoir ? Je peux retourner aux bureaux de l'Inquisition...Je ne veux surtout pas déranger qui que ce soit...Si je peux aider d'une manière ou d'une autre aussi hein...

Continue t-il, s'emballant dans ses mots alors qu'il commence a bégayer à force de malaise et d'essayer de demander dix choses en même temps. Il devait aussi prévenir Gysèle...Et Madeline...Madeline qui devait commencer à être inquiète...Ça faisait quelques semaines qu'il n'avait plus communiqué avec elle.

:harkaitz:

- Et moi, j'peux en avoir un biscuit ?
- C'est injuste ! Vous en avez quand vous voulez vous, c'est les miens ceux là !

Kaitz partage. Il cherche des yeux un placard, mais se retient et regarde Zar, tout sourire.

- T'en aura à volonté, m'man va s'faire un plaisir de t'en faire juste pour toi.
- Merci Kaitz !
- Ah c'est rassurant de voir que vous partagez au lieu de me défaire de ma sucrerie favorite.

- Le Dr. Lay m'a gentiment fourni un numéro d'urgence et les rendez-vous...
- ...Tu me les donnerais pas des fois...? Je crois que c'est à moi de m'y présenter...non ?
- Après m'avoir gentiment dit que le monsieur au charisme incommensurable et au sex-appeal irrésistible... si si, il l'a dit...Les lui avait déjà extorqués avec un regard ciel d'été.
- Faut croire que je suis le principal intéressé et je suis le seul à ne pas avoir les heures de mes propres rendez-vous chez le thérapeute.
- Tu flirte les messieurs maintenant ?
- Juste quand son plus mignons que toi, se moque-t-il.
- Oh chouette, ma baguette !

Kaitz se serre contre Less et vient lui murmurer quelques trucs à l'oreille, ayant trait avec baguette et lunette de lecture.

- ...Vous êtes certains pour le Manoir ? Je peux retourner aux bureaux de l'Inquisition...Je ne veux surtout pas déranger qui que ce soit...Si je peux aider d'une manière ou d'une autre aussi hein...
- Bien sûr que j'suis certain. Mes parents aussi sont très certain. Ils sont déjà prévenu d'ailleurs et ils t'attendent. Ils sont ravi de te voir. Ça les inquiètent depuis que t'es dans l'Inquisition. T'aideras ma mère et ses rosiers.

Sans lâcher Less, il vient chercher Zar par l'épaule et lui plaque un bec sur la joue.

- Allez, viens mon grand, on va aimanter ton horaire de rendez-vous sur le frigo.

featuring, Alcyon Smith, cardiologue qui aime bien dépanner à l'urgence, et le team de l'Urgence de St-Bartolomew

L'ambulance arrive prestement aux portes de l'urgence, et les ambulanciers débarquent prestement Théodore, ignorant sa petite amie et la belle-mère de celui ci. Les portes automatisées s'ouvrent et les tuiles du plafond défilent de facon fort flou. Ils entrent dans la petite salle des gros cas, fermant la porte sans cérémonie à la figure des deux gitanes.

DR SMITH, SALLE 2 DR SMITH SALLE 2...

Dit une voix froide mais charmante à L'intercom. Un homme se lève alors du poste derrière les femmes et se faufile entre elles.

Pardon mesdames. Nous vous donneront des nouvelles.

Dit il avant de fermer la porte. A peine l'ont t'elle vu. Entré, il se penche sur le cas. Il survole rapidement le constat des ambulanciers.

Foutez le moi sur télémétrie, je veux un ECG en stat. Nicole, allez me chercher le char à code au cas où. Et trouvez quelqu'un pour s'occuper de sa famille qui poireaute devant la porte.

Les femmes l'ont déja dépouillé de ses vêtement, Théodore est en slip et en jaquette d'hopital. Jaquette prestement remontée tandis que les froides électrodes sont prestement installées.

Alcyon se penche sur le patient. Il semble encore conscient.

Monsieur donoline. ou avez vous mal?
D'après vous !? Là ! Imbécile.. *En serrant là où se trouve le coeur, évidement...Au bras aussi...
Calmez vous , respirez par le nez. Est ce que ca augmente à la respiration?
Ouais...

Les infirmières travaillent fort, bientôt, le tracé est lisible.

Bien, Mettez le moi sur protocole d'angine, nitro et héparine à 10 ml hre pour commencer, avec bolus de 5000 un. d'héparine. Oh, et donnez lui un valium iv.

Il jauge la taille de Donoline

Poid?
... 240 livres.

Geint Donoline, pas trop sûr de où il veut en venir.

Valium 5 en stat.

Il se penche vers Théodore tandis qu'un bras est immobilisé pendant que le personnel installe la perfusion.

Monsieur Donoline, c'est votre coeur. Vous êtes en train de faire un infarctus. L'héparine est pour diminuer le caillot qui bloque, la nitro est pour soulager la douleur, et le valium est pour diminuer votre angoisse. Je reste avec vous jusqu'à ce que vous soyez complètement soulagé, me comprenez vous?

Théodore ne fait que hocher de la tête... 5 minutes plus tard, il peut déjà se rendre compte que la douleur diminue. Les médicaments iv, c'est fichtrement efficace.

Et le cardiologue reste a côté de lui, notant tout détail pertinent dans le dossier.

...Charabia d'médecine, il n'a pas compris les trois quarts de ce qui s'est dit...Tout ce qu'il sait c'est que ça lui tire partout, que ça pince, bref, que ça fait terriblement mal...Les machines autour de lui sonnent, clignotent...Alors c'est son coeur qui lâche ?...Sa mère était fragile de ce côté là...Et Théodore avait toujours tenu beaucoup...beaucoup...voir trop...De sa mère...Elle avait fait sa première angine à l'âge de 34 ans.

La douleur s'atténue, inquiet, il à bien d'autres questions à se poser qu'a propos de sa propre santé...Les yeux renfoncés dans leur orbites, les médicaments l'épuisent...Ça court toujours dans sa tête et il a une étrange résistance à presque tout...Les yeux plissés, il voit flou, mal de tête...intolérable...Et les valiums ne semblent pas assez forts pour détendre ses nerfs...Il reste crispé...Tremblant, nerveux...

- ...En gros, j'suis en train d'crever, c'est ça ?

Marmonne t-il difficilement en tournant la tête vers le Doc à ses côtés...

[PNJ]

Derrière le doc, remplaçant le matériel utilisé dans les protocoles, une infirmière hoche gravement la tête en souriant: Ouaip, exactement monsieur.

Catherine s'il vous plait. Cet humour noir vous vaudra des ennuis un jour.

Dit le bon docteur avec un sourire dans la voix. Gentil reproche. Ca lui semble familier à Théo ca.

Vous êtes déjà en état de parler monsieur Donoline... Donc, je dirais non. Mais vous allez passer un sale quart d'heure. Objectivement parlant.

Vu la force de votre infarctus, je vous demande une coronarographie exploratoire pour après demain sans faute.

Il regarde le lycan comme une cellule sous un microscope.

Avez vous encore de la douleur?

- Ouaip, exactement monsieur.

Le lycan grimace nerveusement...

- Catherine s'il vous plait. Cet humour noir vous vaudra des ennuis un jour.
- Ouais...

Gronde t-il en la perçant du regard...Il aurait eu des fusils à la place des yeux, il la tuait sur place...

- Vous êtes déjà en état de parler monsieur Donoline... Donc, je dirais non. Mais vous allez passer un sale quart d'heure. Objectivement parlant.
- Ah ouais...?
- Vu la force de votre infarctus, je vous demande une coronarographie exploratoire pour après demain sans faute.
- ...Une coro-quoi explomachin ?...

...Le regard qui le scrute comme ça, ça lui plais pas...Ça le remonte d'ailleurs, et ce mal de tête qui lui martèle le cerveau...Il aurait eu la force de se redresser qu'il lui aurait démoli la gueule...Elle lui reviens pas d'ailleurs.

- Avez vous encore de la douleur ?
- ...D'après toi Sherlock ?

Grogne t-il en s'étirant, cherchant une position dans laquelle ça pourrait peut-être arrêter de pincer...

- ...Moins, quand même...Mais j'ai toujours conscience que j'tiendrai pas longtemps à ce rythme là et j'crois pas qu'ce soit une bonne chose. Pourriez pas m'assommer ?

Demande t-il avec un petit sourire innocent, les yeux vitreux...la migraine...ça le tue.

[PNJ]

L'infirmière, en background, releva la tête d'une armoire dans laquelle elle farfouillait à se moment précis, tenant à la main une lourde bassine de métal, évaluant pensivement son poids contre sa paume...

L'assomer, a-t-il dit?

Catherine, Morphine 10 mg iv en stat pour le monsieur

Dit Alcyon, un sourire dans la voix. Puis il reporte son attention sur Théodore.

Préparez vous pour un planage en règle.

- Préparez vous pour un planage en règle.
- ...Ah tant qu'ça...?

Marmonne t-il...Théodore n'avait jamais été copain copain avec les drogues...La morphine en faisant partie. Pas trop rassuré, il regarde faire l'infirmière...Qui dépose sa bassine avant de faire ce qu'on lui a dit...Elle avait l'intention de faire quoi au juste là ? L'assommer avec c'machin là ?...Quoique ça lui aurait sûrement fait moins peur que ce qui s'en viens.

Un sillement quasi imperceptible s'échappe de sa gorge tandis que Catherine s'occupe de monter la dose...Quelques minutes à peine et Théodore à le regard...graisseux...À ce point là c'est plus rien que vitreux. Il radote un peu n'importe quoi...S'adresse tantôt à l'infirmière, tantôt au Dr. Smith, la mâchoire molle, au bout de plusieurs...trop longues d'ailleurs...minutes...Il finit par se mettre à ronfler, ronflement qui peut s'apparenter à un ronronnement...

Bon, quand Théodore finit par se réveiller, une couple d'heure plus tard, il est dans une chambre vitrée, avec full view sur le poste et les charmants et charmantes infirmières qui travaillent.

Et, exceptionnellement, ils ont autorisés Donoline mère et Donoline femme à rester si elles le veulent. Le Dr. Smith sait que c'est angoissant se réveiller en terrain inconnu. Et à la force de L'infarctus, il préfère ne pas prendre de chance.

La télémétrie exécute son délicat ballet visuel tandis que le ronronnement des pompes perfusionnelles se fait entendre.

Bougeant un peu, Théodore peut constater une étrange raideur à l,aine, comme si on L'avait coupé.

C'est une paire d'yeux oranges injectés de rouge qui s'ouvrent, épuisés, sur la salle de réveil...Il ne sait pas trop où il se trouve, pas trop ce qui se passe...Mais sait qu'il vaut mieux éviter de trop bouger. L'odeur des désinfectants, des médicaments, cette senteur d'hôpital...Il hoche la tête et entreprends de se redresser pour s'assoir...Non, on oublie le projet...Et c'est quoi ça...?

Il soulève les couvertures, cherchant à voir ce qu'on lui à fait mais il est encore trop faible pour bouger librement...Un coup d'oeil à côté, cherchant quelqu'un qui pourra lui parler ou l'aider, il finit par voir des silhouettes connues...Il ne panique pas mais il est plutôt faible...et pâle comparé à d'habitude.

- ...Eh...

Tente t-il, la voix rauque... Mais personne ne bouge...Ni ne le regarde. Merde alors.

- ...Youhou !

Lance t-il en direction de celles qui sont dans la pièce pour, peut-être possiblement sans doute...l'aider à se sentir mieux ? Voir rassuré...Comme si ça le rassurait d'avoir Zorehira et ...C'était quoi son nom déjà...? ...Enfin...Il les connaissait à peine...La voix toujours rauque, mais plus fort cette fois.

- Ignorez moi surtout hein !

Grogne t-il...Mais le grognement passe mal...Et il s'étouffe bêtement...

:zoreh:

Zorehira ne bouge pas. La tête penchée sur le côté, elle semble réfléchir, le regard vague.

Belen tourne la tête vers Théo et hésite un moment. Puis elle se lève et s'approche de Théo. Elle lui sourit et s'assoit tous près.

Belen est différente. Elle est loin de ressembler à une gitane. Maquillée avec soin, elle porte un tricot noir et un jeans banal.

- Alors, mon coeur, comment tu vas ?

Elle lui sourit et lui adresse un clin d'oeil.

- Alors, mon cœur, comment tu vas ?

Le clin d'oeil le fait sourire...Alors c'est pour ça qu'on l'avait opéré...Quelqu'un avait signé...Et c'était pas lui...C'était elle...Un remerciement silencieux d'avoir pris soin de lui et il tends une main vers la sienne...Quoi ? Faut bien jouer l'jeu.

- J'crois qu'je vais m'en sortir...

Dit-il avec la voix de quelqu'un qui viens de se lever...Le ton de voix rauque et matinal de quelqu'un qu'on a réveillé trop vite...Cette main qu'il a tendue n'est pas réellement pour jouer le jeu...Un peu de chaleur humaine après ça ne sera pas de trop. Le lycan se sent faible...vulnérable...Sans aucune défense comme un faon au milieu d'une prairie...

Puis il se penche vers elle...enfin autant qu'il peut.

- J'suis désolé pour ça...

Murmure t-il...

- J'peux pas vous forcer à rester là avec moi. J'sortirai sûrement pas avant quelques jours... Y'a quelqu'un que je peux contacter, si vous avez affaire ailleurs, y'a pas de problème...

Continue t-il en lui tenant la main. Puis il se redresse...Ce qui n'est pas un gros effort puisqu'il ne s'est pas vraiment penché de beaucoup.

- ...Xoramen et Halewyn...Comment vont-ils ?

Demande le lycan dont la voix reprends une tonalité plus...éveillée mais dont les yeux restent injectés de sang et la fatigue transparais dans tous ses mouvements.

- C'est normal.

Elle jette un coup d'oeil sur Zorehira, qui n'a pas bougé.

- Oh, oui, ils vont bien. Halewyn est confus, mais c'est normal. Xoramen est avec lui, faut pas s'inquiéter.

Elle sourit, se voulant rassurante, même si elle sait que c'est plus ou moins vrai au sujet de Halewyn et Xoramen.

- Et toi ? Comment tu te sens ? Elle hoche la tête. J'ai pas eu le choix de t'amener ici... j'suis guérisseuse, mais pas à ce point...

- Oh, oui, ils vont bien. Halewyn est confus, mais c'est normal. Xoramen est avec lui, faut pas s'inquiéter.

Un soupir de soulagement alors qu'il s'adosse à ses oreillers, à moitié assis, il n'arrive pas vraiment à bouger avec tout ce qu'on lui a fait depuis les dernières heures...Incluant le sciage de sternum. Une pile d'oreillers le retiens pour qu'il puisse rester à la hauteur de Belen...

- Et toi ? Comment tu te sens ?
- J'irais mieux si j'étais enchaîné dans un cachot à me faire ronger la cage thoracique par des loups..., gronde t-il sur un ton sarcastique, Sinon, j'crois que ça peut aller.
- J'ai pas eu le choix de t'amener ici... j'suis guérisseuse, mais pas à ce point...
- Merci.

Marmonne t-il sans lui lâcher la main...Il reste immobile un moment, le regard dans le vague...cherchant quelque chose à dire...

- Je...J'pourrai m'arranger tout seul à partir de maintenant...J'veux pas vous retenir.

Continue t-il en levant un regard tout ce qu'il y a de plus reconnaissant vers elle.