St Bartholomews Hospital

Quand il reprends finalement conscience, il se trouve dans une chambre d'un blanc pur à en voir le plafond, accessoirement rempli de divers appareils qui clignotent, sonnent, affichent un rythme cardiaque...Attaché contre le lit, dans un petit espace confiné entouré d'un rideau bleu, il est sur le dos, une couverture jusqu'a la poitrine, des bandages légers aux bras...

Il se souvient de l'ambulance, se souviens d'avoir ouvert les yeux sur une lumière aveuglante dans le véhicule puis avoir perdu la carte...Il ne voit pas grand chose et ne peut pas bouger...C'était pas la première fois que ça lui arrivait...Sauf qu'il s'était retrouvé à Sainte Mangouste, les nouveaux voisins quand il habitait à Pré-Au-Lard avaient pris panique quand il avait fait une crise...Enfin c'est une autre histoire. Tout ça pour dire qu'il savait qu'il était attaché par raison de sécurité...Pour lui même. Parti dans ses pensées, il ne se rends pas compte qu'on tire lentement le rideau...

Un soleil doux, plutôt froid traverse la grande fenêtre, il y a un autre lit dans la chambre mais il est vide...Seulement deux lits...Une jeune femme habillée en bleu pâle, blonde, constellée de taches de rousseurs, les yeux marrons clair, est en train de détacher les liens de son patient...

- Vous allez mieux ?

Demande t-elle alors que Cesar monte les bras pour passer les mains dans ses cheveux...

- ...Relativement.

Réponds t-il sur un ton vague, la voix enrouée d'avoir trop crié...Son coeur s'arrête presque en se rendant compte que sa bague a disparu...Heureusement elle est sagement posée sur la petite table à sa gauche...L'attrapant, il l'enfile immédiatement...Bien qu'elle en représente plus grand chose sans sa jumelle.

- Je vous fait monter à manger, ça vous fera le plus grand bien.

Reprends t-elle avec un sourire radieux auquel Cesar réponds par un petit sourire forcé...La jeune femme retape ses oreillers, vérifie le soluté accroché à son bras et retire les appareils inutiles qui veillaient à sa survie pendant la nuit. Ses signes vitaux étaient redevenus réguliers à partir de 3h25 AM, il était environ 9h00 AM, ça faisait bien assez longtemps pour savoir qu'il était en pleine forme...Retirant la petite aiguille de son bras, elle passe une main sur les bandages...

- On va vous changer vos bandages mais on doit encore vous garder quelques jours...Vos dossiers sont flous et vous avez fait une psychose sur le chemin de l'hôpital, on a des examens à vous faire passer et des médicaments à vous faire prescrire...
- ...Très bien.

Réponds t-il alors que la damoiselle continue de bavarder...Par contre Cesar ne l'écoute pas...pas du tout...Tournant la bague attrapée sur la table de nuit entre ses doigts lentement pendant qu'elle s'occupe de changer les bandages de son autre bras.

Un bouquet de grande fleurs vertes, qui ressemblent étrangement à des artichauds sur tiges, se profile dans le cadrage de porte. S'il peut en juger par la main bronzée qui le tiennent, il n'y en n'a qu'une à qui ca peut appartenir.

Une voix rauque, chaude et sexy, une voix aux intonations du sud de fait entendre.

Bon matin César...

Le bouquet se tasse, révélant des prunelles d'un émeraude dérangeant et un doux sourire compréhensif. Less a été assez longtemps dans les hopitaux pour savoir ce qu'il traverse.

Judith a pensé que tu n'aimerais pas le déjeûner, elle t'envoie donc des biscuits tout frais.

Dans la main libre, une belle boite d'un doré métallique, boite qui, apparamment,e st encore toute chaude.

Tu me laisse te tenir compagnie un peu?

- Bon matin César...

Une voix familière...Celle d'une amie, d'un coeur réconfortant...Il se sentait tellement seul, c'était comme une vague de bonheur qui le submergeait...

- Bonjour.

Réponds t-il avec un petit sourire plutôt gris...Il est tout de même content de la voir.

- Judith a pensé que tu n'aimerais pas le déjeuner, elle t'envoie donc des biscuits tout frais.
- C'est très gentil. Merci.

Dit-il en levant la tête vers la boîte...L'infirmière sourit à Lareless en lui prenant délicatement le bouquet des mains pour l'installer dans l'eau...Le teint pâle, il a l'air malade Cesar...Même si il l'a toujours été, avant, il n'en avait pas l'air...Mais cette fois, il a des cernes sous les yeux et la peau qui tire presque sur le gris...Il lui prends la boite lentement avec un signe de tête puis dépose la boite à côté du bouquet qui viens rejoindre les biscuits par après.

- Tu me laisse te tenir compagnie un peu ?
- Si tu en as envie, bien sûr.

Les bras autour des genoux, il n'est pas blessé physiquement, que quelques égratignures...Mais il saigne...Il saigne intérieurement...

- Comment t'as su que j'étais ici...?

Demande t-il, roulant la bague autour de son doigt avec son pouce.

Oh, tu es dans un hôpital auquel les Rocstone ont fait grands dons. Et l'urgentologue t'a reconnu... Donc, on m'a avertie.

Léger sourire.

Et, semble t'il, je suis l'embassadrice idéale de tels cas. Semble t'il qu'on ne me voit pas assez souvent dans les bâtiments de ce genre. De totue facons, ils n,avaient pas à me convaincre, j'étais déjà partie.

Elle s'étire, ouvre la boîte de biscuits. leur arôme tout chaud est un baume pour l'âme. Puis, elle le fixe intensément.

Comment vas tu?

- Oh, tu es dans un hôpital auquel les Rocstone ont fait grands dons. Et l'urgentologue t'a reconnu... Donc, on m'a avertie.
- Ah ? J'étais pas au courant qu'y'avait des gens qui me reconnaissaient.

Réponds t-il, un peu étonné...Après tout, les écrivains restaient souvent cachés derrière leur livres et Cesar était loin d'être un visage public. Il était journaliste pour tout et rien en même temps...

- Et, semble t-il, je suis l'ambassadrice idéale de tels cas. Semble t-il qu'on ne me voit pas assez souvent dans les bâtiments de ce genre. De toute façon, ils n'avaient pas à me convaincre, j'étais déjà partie.
- C'est gentil de ta part.

Réponds t-il avec une once de bonheur dans les yeux rougis.

- Comment vas tu ?

À ça, il aurait répondu tout sauf bien...Non il ne voulait pas dire la vérité, ça allait l'inquiéter...Et ça risquait fort de lui faire perdre Samuelle pour de bon...Enfin il n'allait pas parler de ça...Et pour le soir précédent ? S'il avait compris ce qui s'était passé...

- Pas trop mal...Un peu confus.

Dit-il en attrapant ses lunettes sur la table, entreprenant de nettoyer les verres, ignorant complètement de rayer le verre avec la couverture, il cherche quelque chose à faire de ses mains...L'infirmière installe une chaise à côté du lit après avoir déposé un vase avec le bouquet vert sur la table de nuit assez chargée.

- Assied toi.

Lui dit-il en souriant à l'infirmière qui sort ensuite de la pièce en refermant la porte derrière elle.

Elle s'assied, droite et fière... Scrute son ami à la loupe.

C'est vrai ce qu'on dit Zar?

- C'est vrai ce qu'on dit Zar ?
- Ce qu'on dit ?

Demande t-il en s'appuyant contre les oreillers remontés derrière son dos, prenant un biscuit dans la boite, encore chaud, il profite de cette chaleur sur ses doigts...Il n'a pas vraiment faim. Une bouchée juste pour dire qu'il est entamé mais sans plus.

- Qu'est-ce qu'on dit ?

Reprends t-il une main devant la bouche...Pas très poli non plus de lui montrer ce qu'il a dans la bouche.

Muelle t'a amené dans le hall du manoir. Tu as des problèmes graves César?

Dit elle, aussi franche et directe que d,habitude, L'inquiétude brillant dans ses yeux verts.

- Muelle t'as amené dans le hall du manoir.
- Si.
- Tu as des problèmes graves César ?
- ...Je crois.

Lui réponds t-il avec un soupir à déraciner un arbre.

- Kaitz t'as pas accompagnée ?

Demande t-il en se redressant, cherchant un peu à changer de sujet. Oui bon, Samuelle l'avait transplané au Manoir...Et il n'avait pas encore compris pourquoi quelques mots l'avaient fait réagir comme ça...Et pourquoi il s'était retrouvé comme ça au milieu de la ruelle...Le biscuit à la main, entourant ses genoux de ses bras, il sourit...Un faux sourire gris mais qui laisse paraître une petite lueur ensoleillée. Cesar sait se cacher...mentir...Il n'a pas vraiment envie de mentir sur son état par contre. Il ne se sent pas bien et ne le cachera pas.

Il est parti garer la Belle Jaune.

Dit elle, regardant O'Connor se recroqueviller sur lui même.

Le bruit du matelas qui s'écrase,de draps qui se froissent et une paire de bras enserrent zar délicatement... La fidèle et loyale amie que Less est et sera toujours se manifeste en cet instant précis... Il a besoin de chaleur humaine, c'est évident. L'italienne l'attire vers elle.

Tu aimerrais que je te chante quelque chose?

Lui demande t'elle, l'émotion faisant ressortir son accent.

- Il est parti garer la Belle Jaune.

Il hoche la tête avec un sourire satisfait...Puis une paire de bras l'entoure...À ce moment là il passe à un poil tout juste d'éclater en sanglots...Non. Il se retiens, il est grand maintenant. Il doit apprendre à se contrôler. Une profonde inspiration alors qu'il ne réponds pas vraiment à l'étreinte mais ne s'en défait pas non plus. Less avait toujours été là pour lui. La première à venir le voir. C'était un peu comme une soeur...Il en avait déjà trois mais celle là, c'était différent. L'italienne était spéciale...Elle le connaissait bien et ils avaient vécu plein de choses ensemble...Un mélange de maman et de grande soeur...

- Tu aimerrais que je te chante quelque chose ?
- Seulement si tu chantes en Italien.

Lui dit-il sur un ton amusé, à mi-voix, fermant les yeux à demi, il continue de jouer avec le jonc à son doigt, mouvement presque nerveux bien qu'il ne le soit pas vraiment.

Je chante seulement en italien, c'est la seule langue dans laquelle je ne fausse pas.

Dit elle, en lui ramenant doucement la tête dans le creux de son épaule, comme elle le fait avec Solean ou Kaitz... Rarement Kaitz parce qu'il est trop con pour mal feeler et Solean grandit si vite... ca devient exceptionnel.

Elle commence à chantonner doucement, la berceuse qu'elle chante toujours... Non, elle n'investigue pas plus à fond, elle sait qu'il parlera si le besoin se fait sentir...

:harkaitz:

Quand il passe devant la porte ouverte, Less chante déjà. Il ne voit pas beaucoup Cesar, mais il dénote tout de suite son teint maladif. Pourtant, il n'entre pas maintenant. Il s'est à peine pointé le bout du nez dans la porte qu'il recule, en espérant ne pas les avoir dérangés. Il reste quelques secondes un peu con dans le couloir, mais décide qu'il doit rentabiliser ce temps-là. Il va aller harceler les infirmières et le doc de Zar. Hé hé, non, pas du tout à des fins de flirts. Purement médical.

- Je chante seulement en italien, c'est la seule langue dans laquelle je ne fausse pas.
- C'est pas grave fausser...Tant que ça viens du coeur.

Réponds t-il sans plus, la laissant agir à son gré...Sans vraiment réaliser qu'il pleure à chaudes larmes...Parce que ça sort tout seul parfois. Il ne sanglote pas vraiment mais ça lui rappelle qu'il a rarement eu droit à des étreintes de la sorte...C'était souvent au bord de la porte, au bord de la fenêtre, en vitesse avant qu'elle ne parte...Samuelle...

Il s'était toujours dit qu'il n'aurait pas mal si ça arrivait...Il s'y attendait trop. Mais pourtant c'était comme si on le poignardait, comme si on lui ouvrait le coeur à coup de crocs...Il se sentait déchiré, écroulé...Tellement seul...Et Inner Zar qui agissait tellement étrangement ces derniers temps...Les larmes lui roulent sur les joues, la tête dans le creux de l'épaule de l'italienne, il garde les yeux fermés, les épaules sursautant sans bruit

- ...J'la récupérerai.

Murmure t-il presque inaudible entre les notes de Lareless...Les yeux se relèvent alors que des bruits de pas se font entendre près de la porte...Il se redresse, passant un coup de couverture sur son visage rapidement, il regarde la belle un moment, souriant, les yeux toujours aussi rouges et cernés mais l'air un peu plus remonté...

- J'crois qu'y'a Kaitz qui est là.

Dit-il en se retournant à nouveau pour voir qu'il est parti.

- ...Était là.

Reprends t-il en posant ses lunettes qui trainaient sur les draps sur son nez.

- ...J'la récupérerai.

Haussement d'un sourcil de Lareless... elle continue néammoins, le bercant par la douce mélodie... Puis, une étincelle arrive dans son environnement. Etincelle qui se change en soleil replendissant... Qui se cache presto derrière le mur comme l'astre derrière un nuage. Elle a les yeux fermés, mais le sent évoluer près d'elle.

Ouvrant les yeux, elle voit avec plaisir César aller un peu mieux

- J'crois qu'y'a Kaitz qui est là.

je sais...

Répond elle simplement.

- ...Était là.

Sourire mystérieux de la belle.

Je sais aussi... Est ce que tu veux parler César?

Lui demande t'elle, lui offrant son oreille sans aucune arrière pensée.

- Je sais aussi... Est ce que tu veux parler César ?
- ...En fait, si.

Dit-il l'air plutôt grave...Changement radical du sourire précédent...

- ...Ça va avoir l'air bizarre comme ça mais, il se gratte le menton, visiblement mal à l'aise, Je crois que...Tu sais...Ma schizophrénie...Soit ça empire...Soit c'est pas ça du tout.

Lui explique t-il les sourcils froncés, la fixant, inquiet.

- Deux fois dans la même journée que je me retrouve quelque part sans m'en être rendu compte.

Ajoute t-il avec un tremblement dans la voix...

- C'est pratiquement impossible que j'ai fait trois psychoses en une seule soirée.

En se redressant, il avale le reste de son biscuit...Le miel...Les cookies de Judith, c'était du réconfort sucré...Ça l'aidait à éviter les crises d'angoisse...Il en avait chez lui qui devaient dater de...de très longtemps disons.

- ...En fait, si.

Elle le savait. Attentive, Less le laisse parler. Son air grave y est aussi pour quelque chose.

- ...Ça va avoir l'air bizarre comme ça mais, Je crois que...Tu sais...Ma schizophrénie...Soit ça empire...Soit c'est pas ça du tout.

Elle a l'air soudainement aussi inquiète que lui. Ca ne parait pas à son expression, mais au vert subitement plus riche, plus foncé, de ses prunelles... Plus foncé que ca, c'est le vert forêt de Kaitz....

- Deux fois dans la même journée que je me retrouve quelque part sans m'en être rendu compte.

Elle réfléchit, écoutant intensément le journaliste.

- C'est pratiquement impossible que j'ai fait trois psychoses en une seule soirée.

Elle se prend elle même un biscuit. D'ailleur, ces biscuits, c'est une vraie drogue... Pensive, elle croque dedans.

Si c'était un cas de dédoublement de personnalité? Tu sais, il y a un cas sorcier répertorié... C'est Coeurd'Acier, tu sais, l'évadé d'Azkaban?

Elle déglutit.

Tes symptômes sont semblables aux siens? Ceci dit, je ne suis pas médecin... Je demande...

Termine t'elle, preplexe par les affirmations de son ami. Le plus drôle de cette affaire, c'est qu'elle ne juge pas Zar, elle le croit sur parole. Ce n,est pas un truc vérifiable comme le gazon est vert, c'est subjectif, mais elle le croit.

- Si c'était un cas de dédoublement de personnalité ?
- ...J'suis pourchassé par les maladies mentales...
- Tu sais, il y a un cas sorcier répertorié... C'est Coeurd'Acier, tu sais, l'évadé d'Azkaban ?
- Je...Oui je sais...

Réponds t-il avec un certain malaise...

- Tes symptômes sont semblables aux siens ?
- Euh...
- Ceci dit, je ne suis pas médecin... Je demande...
- J'te l'ai dit Less, c'était pour avoir ton avis, c'est normal que tu tentes des questions...

Continue t-il...

- Mais pour des symptômes...J'en sais trop rien. Il se passe des trucs dont j'ai pas conscience...D'ailleurs c'est un peu la raison pourquoi je me suis retrouvé au Manoir avant d'être appelé sur le terrain...

Explique t-il, le ton nerveux...Il veut savoir...comprendre...Qu'est-ce qui se passe...Pourquoi ? Pourquoi il ne se souviens de rien ? C'est impossible qu'il s'agisse de psychoses...si ? Un autre biscuit y passe. Son estomac se tord, il n'a pas faim du tout...Mais ça fait comme un beaume sur l'anxiété...

- Je ne suis pas experte dans le domaine... Je suis désolée.
- Je sais...J'suis désolé aussi de t'avoir imposé ça.
- Mais peut-être que ce n'est qu'un ajustement de médication à faire.
- Tu crois...? À ce point là, j'me demande si c'est le cas...
- Tu veux que je te prête un de mes chiens en attendant ?
- J'suis encore ici pour quelques jours...
- J'ai une belle bringée appelée Shivah qui est hyper douce... Elle pourrait te servir de garde fou.
- ...J'sais pas trop...Où j'habite, je doute qu'on me laisse la garder...

Dit-il sur un ton déçu...

- ...Et j'aurais peur de lui faire du mal sans m'en rendre compte.

Ajoute t-il en passant une main dans ses cheveux, d'un geste tremblant. Il avait toujours eu le contrôle sur sa maladie, il avait toujours été seul dans tout ça...Les médicaments de sa soeur étaient-ils devenus sans effet ?...Et lui, qui se cachait encore...Qui...Une vague le submerge, comme si il était soudainement tellement fatigué que ses yeux refusaient de rester ouverts...

Une main s'avance vers Less...Enfin c'est l'impression qu'il a...Avant de sombrer dans un sommeil profond...Mais l'extérieur ne réagit pas, l'air de réfléchir...si ce n'est de ce regard qui pâlit de manière étrange...Laissant un éclat lavande dans le regard vert translucide. Il se redresse, un peu plus fièrement, voir de manière séductrice, retirant les lunettes de son visage, il inspire profondément...

- Qu'est-ce qu'on disait déjà ?

Demande la même voix...mais aux intonations plus sûres, plus claires, moins tremblantes.

- Ah le chien...Comme je te disais...J'risquerais de lui faire du mal, ça m'effraie.

Continue t-il sur un ton assuré.

Etre Hale, Less aurait tout de suite noté le changement... Dans els effluves majoritairement. Mais Lareless est Lareless. Une femme d'action, pas une bête.

Mais il y a un truc qui l'agace, peut-être le fait qu'il remet ses lunettes sur les draps après les avoir remis. Peut-être la facon presque séductrice qu'il a de la fixer de ces prunelles translucides.

Peut-être l'air assuré qu'il a de lui répondre, alors qu'il était terrifié un moment plus tôt.

L'émeraude des prunelles devient incisifs tandis qu'elle plisse les yeux, examinant son ami.

Comme tu veux... Alors viens au manoir à la place. S'il te plait...

- Comme tu veux... Alors viens au manoir à la place. S'il te plait...
- Bien sûr.

Lui réponds t-il avec un sourire éclatant. Glissant sur les draps, il se lève du lit, sarrau bleu ouvert dans le dos sur une paire de boxer marine, moulant des fesses absolument délicieuses...Il fait exprès ? On ne sait pas trop. S'étirant à la manière d'un chat élancé, il passe une main dans ses cheveux à nouveau...Délaçant la jaquette d'hôpital, il parcours la pièce, cherchant une trace de ses vêtements...Ah, un sac de plastique...contenant un jeans, une chemise blanche et une veste de cuir...tous trois couverts de sang séché...

- ...Beuh...

Lance t-il en plissant le nez...À moitié nu, cherchant sa baguette dans le sac, il tourne la tête vers l'italienne.

- Tu...Tu n'aurais pas ta baguette ?

Demande t-il avec un sourire amusé.

- Question de nettoyer tout ça...Oh dieu seigneur ça sent la mort là dedans...

Fesses délicieuses... fesses délicieuses... Tout est dans l'oeil de celle qui regarde et on a une vendue corp et âme a Kaitz. Mais il fait exprès là? C'est quoi ce délire?

Tu fais parti de L'inquisition César, je ne suis pas assez imbécile pour me trimballer avec ca dans un édifice public.

Elle marque une pause, circonspecte.

Harkaitz a des vêtements propres pour toi, et ton congé n'est pas encore signé je te rappelle.

Sourire rassurant, mais prudent.

:harkaitz:

Il passe la tête par la porte, cherche, puis son visage s'éclair en voyant Zar debout.

- Ah ouais, la mort ?

La pièce s'illumine en sa présence. Le blanc mort et le vert malade semblent prendre de l'éclat. Le blanc devient plus céleste, le vert plus printanier.

- Normal, on est dans un hôpital. La mort, la maladie, etc. Il affiche un air grave durant une seconde ou deux, puis regarde Zar, esquisse un sourire et reprend. Dis donc, t'as l'air bien, quand même. C'est les chansons de Less qui te remettent sur pieds ?

Sourire.

Il fait glisser la courroie du sac à dos qu'il a transporté et le jette négligemment sur le lit.

- J'me suis permis d'aller fouiller chez toi, pour aller chercher le kit du parfait Zar. Tes trucs habituel, que j'mettrais jamais de ma vie, plus ta brosse à dent, anti-sudorifique et des sous-vêtements propres. Essentiel les sous-vêtements propre.

Évidemment, on sait jamais quand on va crever. Un autre coup d'oeil sur Zar, un autre sourire en coin.

- T'es sex là-dedans. Tu devrais t'habiller convenablement avant que les infirmières délaissent les autres patients.

- Tu fais parti de L'inquisition César, je ne suis pas assez imbécile pour me trimballer avec ca dans un édifice public.
- Tu crois vraiment que je t'arrêterais pour avoir trainé ta baguette ? Voyons Lareless...Tu me fais si peu confiance ?

Lui dit-il en s'approchant d'elle.

- Harkaitz a des vêtements propres pour toi, et ton congé n'est pas encore signé je te rappelle.
- Ah ouais, la mort ?

Il ne l'avais pas vu arriver celui là...l'ange se retourne avec un sourire radieux, rejoignant ainsi toute la joie de vivre d'Harkaitz en dégageant quelque chose de presque divin...

- Normal, on est dans un hôpital. La mort, la maladie, etc.
- Ouais...Une odeur dont tout le monde se passerait...Mais ce sac empeste encore plus.
- Dis donc, t'as l'air bien, quand même. C'est les chansons de Less qui te remettent sur pieds ?
- Tout à fait...Elle chante comme un ange...

Réponds t-il en lançant une œillade à l'italienne, plein de charme, définitivement, il a quelque chose de...pas net.

- J'me suis permis d'aller fouiller chez toi, pour aller chercher le kit du parfait Zar.
- Oh vraiment ?
- Tes trucs habituel, que j'mettrais jamais de ma vie, plus ta brosse à dent, anti-sudorifique et des sous-vêtements propres. Essentiel les sous-vêtements propre.
- Charmant.
- T'es sex là-dedans. Tu devrais t'habiller convenablement avant que les infirmières délaissent les autres patients.
- Ou que ce soit Lareless qui craque et que tu te retrouves tout seul comme un rat.

Réponds t-il en lui tournant le dos...Il avait pensé tout haut ? Zut alors...Il devrait apprendre à tenir sa langue...Il pensait à voix haute quand il restait profondément caché dans la tête de Cesar mais devait apprendre à se contenir maintenant qu'il arrivait à se manifester...Un sourire en coin, il se dirige vers le sac et s'éloigne vers la petite salle de bains...minuscule d'ailleurs...où il se tortille pour se changer convenablement derrière la petite porte on l'entends se cogner partout et particulièrement au plafond...

Finalement il ressort resplendissant, propre comme un sous neuf, chandail violet, chemise mauve, cravate de soie assortie, jeans foncé...et pieds nus...

- ...J'espère être rapidement sorti d'ici...

Ajoute t-il en s'assoyant sur le lit...Puis quelqu'un d'autre entre dans la pièce avec un sourire mal à l'aise...trop de charisme dans la même pièce l'intimide peut-être ?

- Monsieur O'connor ?
- Oui ?
- ...Le Docteur Lay avait l'intention de vous garder encore quelques jours mais comme nous avons une bonne quantité d'échantillons de sang pris à divers moments dans la nuit, et que nous avons été prévenus par Monsieur Rocstone ici présent qu'ils étaient aptes à prendre soin de vous, nous ne vous donneront que quelques doses d'anti-psychotiques de stade avancé que vous devrez prendre à chaque repas, en mangeant.

Lui dit-elle en lui tendant un papier signé d'une griffe entièrement incompréhensible...

- Nous contacterons vos suppérieurs dès que nous auront des nouvelles de votre état. En attendant, vous êtes libre de partir.
- Ah! Enfin une bonne nouvelle!

S'écrie t-il avec un ton qui n'est pas sien...quelque chose de hautain...