Le bureau du PDG de la Phantassos and son cie.

Quelques craquements... Une douleur fulgurante qui fait tinter les oreilles de Dorian. Ses côtes.... Argh putain. Non mais quel con.

Le noisette reprend son acuité. Et sa dureté. Il est en colère Dorian.

Je vais laisser passer cette fois ci Donoline. Je vais mettre ca sur le coup de l'émotion.

Dit il, la respiration sifflante. Mais il garde son prestige, opposant son standing à la force brute du goupil.

Pour notre amitié. Mais ne me retouche plus jamais, sinon j'm'arrangerai bien pour avoir ta peau en descente de lit!

Ce n,est pas une menace. C'est une promesse.

La porte s'ouvre, un léger grondement, totu léger, viens souligner les paroles de l'homme d'affaire.

*UN AUTRE JOUR*

Le bureau de Dorian est devenu une véritable fourmilière. Un rendez-vous n'attend pas l'autre et tout est suivit à la minute près. Le téléphone ne dérougit pas et diverses choses importantes recquierts son attention. Ca, c'est en plus de ses gardes de la cellule, de ses entrainements, des réceptions, des négociations pour Maelya, les rendez vous chez le tailleur, le barbier. Réunions familiales....

En ce moment précis, il est 15:30. A peine a t'il dormi un 5 heures par nuit pour la dernière semaine. Les impôts, ca ne pardonne pas et il est déterminé à ce que tout soit eexactàu sou près.

Ce soir, en prime, il a un cocktail dinatoire au lounge avec diverses personnalités. Une amie va l,accompagner. Il avait d'abord pensé à Donoline ou Lucas, mais le premier ne doit pas être vu en public en sa compagnie et le second ne va qu'y foutre une animation plus ou moins appréciée.

Soupir tandis qu'il pianote à toute vitesse sur son ordinateur avant de regarder une colonne de chiffres à L'écran.

Il ne sait pas ce qui lui pend au bout du nez.

...Comment ça deux jours ?...Si, si...Deux jours qu'il est là le lycan et déjà il marche...Il boite...Mais marche. Guérison fulgurante...Voir surnaturelle...Mais Théodore à l'intention de se pousser bien avant qu'on entreprenne de l'examiner plus en profondeur...de toute façon, c'est pas sans son avis hein...La ligne personnelle de Dorian sonne...Elle ne sonne pas très souvent puisque personne ne connait ce numéro.

Personne sauf quelques proches, ses parents entre autres... Et Donoline fait partie de ces proches...Dès qu'il décroche, c'est la voix familière du lycan qui résonne dans le combiné...Rauque, fatiguée, mais reconnaissable. Qui à dit que les séjours à l'hôpital étaient reposants ?

- ...Salut Dô... C'est Théo.

Gronde t-il d'un ton sérieusement mal à l'aise. C'est pas un ton habituel chez lui ça.

cliquetis effréné d'ordinateur.

Oui Boss, t'a besoin de combien?

Ton distrait. Il n,est pas dans les habitude de Dorian d'être limite grossier.

- Oui Boss, t'as besoin de combien ?

Putain c'est quoi ça ? Dis le tout de suite si t'es pour faire la gueule...

- ...De ton hospitalité en fait.

Marmonne la voix à l'autre bout, sur un ton plus bas, voir timide...

- J'ai...eu un p'tit accident...Rien de...Non en fait si, c'est techniquement assez grave.

Explique t-il...On pourrait presque le voir se gratter nerveusement la nuque même sans être dans la même pièce.

Un ralentissement marqué. Suivit d'une halte. On peut sentir les doigts posées sur le clavier. Dorian est tout ouîe. Et inquiet, ca se sent a une ptite, infinitésimale note qui sonne délicieusement à l'oreille de Théodore.

Es-tu blessé? Qu'as tu? Ou es-tu?

- Es-tu blessé ? Qu'as tu ? Où es-tu ?

...Ah enfin de la coopération...Il ne l'avouera jamais mais ça lui fait monter le rouge aux joues qu'on s'inquiète pour lui. En fait, ça lui fait même plaisir de se sentir apprécié. Trois questions dans la même phrase et sur ce ton, ça le fait presque sourire.

- ...J'sais pas si on peut dire que j'suis blessé...

Commence t-il sur un ton hésitant.

- J'ai rarement frôlé la mort d'aussi près j'crois...Et tu parles à un ancien employé du ministère...

La dernière partie dite en baissant le ton...

- J'suis à St- Bartholomews... T'sais...L'hôpital.

Une pause marquée, il soupire.

- J'ai... J'ai fait une crise cardiaque...

Marmonne t-il faiblement....Comme si ça le gênait affreusement. En fait, si, ça le gêne, c'était aussi gênant qu'avouer jouer encore avec des Barbies à 16 ans devant toute une bande de copains...Une faiblesse, un manquement, une vulnérabilité. Il regrette presque de l'avoir dit finalement...

Le pire c'est qu'il n'est pas tout naturel...Et son coeur à quand même décidé de lui jouer un mauvais tour...Et il n'est pas si vieux quand même. Tout concorde pour le rendre mal à l'aise.

Silence perplexe.

C'est une blague boss? .

Puis, humour à la Dorian.

Je t'avais dit de modérer le chinois.

On sent le soulagement.

Donne moi 2 minutes.
On le fout sur attente. Quand il revient, il pose la question qui tue.

Ils savent?

- C'est une blague boss ?
- J'aurais bien voulu qu'on m'ouvre le sternum pour une blague...Tu peux pas imaginer le carnage si on me dit que c'était pour rire...
- Je t'avais dit de modérer le chinois.
- T'es vraiment marrant toi hein ?
- Donne moi 2 minutes.

Il poireaute l'autre bout de la ligne avec un petit sourire...Bien content que Dorian ai réagit comme Théodore l'espérait...

- Ils savent ?
- ...Savent quoi ?

Réponds t-il sur un ton lunatique, le temps qu'il revienne Théodore avait trouvé un machin avec quoi s'amuser, soit le fil de son soluté piqué sur le dessus de sa main...puis la question prends son sens...

- ...Oh... J'en sais rien. J'imagine qu'y doivent se douter que quelque chose est bizarre mais c'est pas moi qui vais leur dire pourquoi j'suis déjà sur pied d'un pontage en deux jours hein.

Lance t-il comme on parle des nuages dans l'ciel.

Silence au bout du fil.

C'est qui ton doc?

Griffonnement fébrile perceptible.

Ok, j'arrange ca et je viens te chercher dans une heure max. Que tes choses soient prêtes, ne faut pas leur laisser le temps de penser. Donne moi ton numéro de chambre s'il te plait.

- C'est qui ton doc ?
- ...Alcyon Smi-..., un silence...Comme si il réalisait quelque chose, soudainement..., Alcyon Smith. Reprends t-il sur un ton suspicieux.
- Ok, j'arrange ça et je viens te chercher dans une heure max. Que tes choses soient prêtes, ne faut pas leur laisser le temps de penser. Donne moi ton numéro de chambre s'il te plait.
- Aile B...euh...Chambre 143.

Réponds t-il.

- Dô !...Dô j'ai ... un cas "D'épouse" à régler avant de sortir j'crois.

Marmonne t-il, puis il chuchotte.

- J't'explique quand tu rappliques.

Continue t-il sur le même ton.

Rire au bout du fil.

Je savais que tu avais le coeur tendre, mais à ce point! Explique moi, que je ne fasse pas de gaffes.

Ça le rassure de savoir qu'il le fait rigoler quand même...

- Je savais que tu avais le cœur tendre, mais à ce point ! Explique moi, que je ne fasse pas de gaffes.

Un soupir l'autre bout de l'appareil. Il aurait préféré garder ça pour plus tard en fait.

- ...C'est une gitane.

Murmure t-il...Les infirmières ne doivent pas entendre, c'est privé...Et si jamais elles savaient qu'entre Belen et lui c'était...purement faux.

- J'ai eu des démêlés avec eux dernièrement et pour qu'on m'opère, elle a du se faire passer pour mon épouse. Elle a signé le papier nécessaire.

Explique t-il rapidement tandis que la pièce est vide pour l'instant...Seul le patient d'à côté qui sommeille depuis des heures reste présent.

- Ça va comme ça ? On aura qu'a dire qu'elle avait un voyage d'affaire ou un machin dans le genre...Et toi euh...

Il reste muet un moment...

- ...J'sais pas trop là...

Tente t-il en arquant un sourcil...Une main se pose sur sa poitrine...C'est encore douloureux, évidement, mais rien ne l'empêchera de quitter l'hôpital.

Moment de réflexion au bout du fil.

Non, en fait, l'idéal serait qu'elle soit là. Ca paraitrait suspect partir sans ta femme.

- Non, en fait, l'idéal serait qu'elle soit là. Ça paraitrait suspect partir sans ta femme.
- ...Arf. En effet.

Réponds t-il avec un soupir. Il n'avait pas voulu les retenir les gitanes...Mais si c'était trop louche...

- M'enfin...J'vais m'arranger pour que tout soit prêt pour la prochaine heure.

Continue t-il alors qu'une voix se fait entendre derrière ;

- Monsieur Donoline, tout va bien ?
- Oui Mam'selle. Justement j'ai un truc ou deux à vous dire.

Reprends le lycan d'un ton rauque...étrange sonorité qu'il ne possédait pas avant l'opération, comme si la fatigue avait usé sa voix.

- J't'attends Dô.

Dit-il avant que la ligne ne se coupe. Théodore n'avait jamais eu l'habitude de saluer qui que ce soit avant de couper la communication...

Il coupe la communication. Puis finit sa ligne...

Ouvre son bluethoot et reprend.

...
Yseult, annulez mes rendez vous de cet après-midi. Et envoyez une corbeille de fruits avec mes plus plates excuses pour la réception de ce soir... Et aussi celles de demain tiens.
...
Oui, Je dois me désister pour cause d'urgence personnelle
...
Donoline a eu un infarctus. Il est à l'hôpital
...
Il va bien je vous rassure. Je veux que vous contactiez le Dr. Alcyon Smith pour qu'il sorte avant que ca ne commence à se poser des questions sur sa fulgurante guérison...
...
...
...
Ah oui?
...
Parfait, voyez avec lui s'il peut nous fournir un suivi à domicile. Il est pro sorcier?... Et il est au courant pour vous?... Parfait, expliquez lui... Et je veux que vous engagiez, pour une semaine, trois infirmières à domicile. Je veux la confirmation sur mon bureau avant de partir.
...
J'irai le chercher moi même. Merci Yseult.
...


Et en attendant, il recommence à vérifier ses comptes.

*nuit du 2 au 3 janvier, 3 hres du matin*

Encore bosser. Cette fois, ce sont ses actions dont il s'occupe. Un actionnaire majeur a décidé de liquider celles ci, et même sile multimilliardaire pourrait toutes les acheter sans peine, il veut opérer discrètement via le biais d'autres sociétées afin de préserver l'apparence de diplomatie qui règne, même s'il sait qu'il va en détenir 85% avec cette acquisition.

De plus, les sweatshops lui posent un double problème. D'éthique et de qualité des produits. Il veut trouver qui est le crétin de la compagnie fille qui a autorisé ca.

Bref, il y a toujours quelque chose à faire.

Pause, d'environ 30 secondes où il s'autorise à se frotter les yeux, avant de replonger dans les documents à étudier.

Le matin... Le téléphone ne dérougit pas. Même si Emma ne raffole pas de ce boulot, détestant les humains quels qu'ils soient, leur préférant les bêtes, elle aime néammoins parler au téléphone, comme toute jeune femme qui se respecte.

Donc, en cet avant-midi, elle est débordée. Entre deux appels pour des entrevues qu'elle redirige gentiment vers le point de presse de 16 heures, la jeune femme finalise quelques dossier que Donoline a demandé Contrairement à Yseult qui faisait tout majoritairement seule parce qu'elle connait son métier, la druidesse n'hésite pas à demander l'aide de secrétaires de directions connexes qui lui ont été recommandées par la lycane.

Emma fait confiance aux lycans. Ils sont moins horrible que l'homme moyen.

Affalé sur le tapis à côté d'elle, le doberman somnole doucement, rêvant on présume de chats et de vaste étendues planes.

...Parce que Donoline n'est pas fait pour le travail de bureau, parce qu'il déteste être enfermé au dernier étage d'une tour aussi grande et qu'il a l'impression d'être en punition...De retour d'une interminable réunion, il doit être tout près de 13h50, il n'a rien avalé depuis le matin, il est affamé et il à une gueule qui se rapproche de celle qu'il a au lendemain d'un soirée beaucoup trop arrosée.

Silencieux, il entre dans son...enfin le bureau de Dorian, derrière les grandes portes de bois massif...Un bref instant de rien du tout, puis le lycan ressort, venant s'assoir sur le coin du bureau de Emma...parce qu'il sait prendre du temps pour lui malgré que tout est à la presse dans cette fichue compagnie.

- T'as mangé ?

Lui demande t-il en tirant sur sa cravate. Il ne porte plus sa veste, en chemise, les manches remontées au dessus du coude, pantalon noir à fines rayures grises, il jette un coup d'oeil à ses chaussures...Qui sont en fait ses inséparables bottes à cap...Bien que celles-ci soient neuves.

Elle repose le téléphone... Le tailleur est d'un vieux rose soutenu aujourd'hui, qui fait austère.

Pour manger, il faudrait d'abord qu'ils laissent le téléphone en paix. Au fait.

Elle lui tend un papier.

Le C.A. vous convoque d'urgence, à votre convenance pourvu que ca soit avant le point de presse. ce qui vous laisse 2 heures 30 pour agréer à leur demande... Mais je les enverrais paître à votre place.

Dit elle, les lèvres pincées. Manifestement, les gros légumes se sont pointés au bureau même et lui en ont fait baver.

Vous voulez je vous commande quelque chose?

Demande t'elle gracieusement.

- Pour manger, il faudrait d'abord qu'ils laissent le téléphone en paix. Au fait.

Apparemment tout le monde cherche à en savoir plus avant le point de presse. Tss, bande de mouettes...

- Le C.A. vous convoque d'urgence, à votre convenance pourvu que ça soit avant le point de presse. Ce qui vous laisse 2 heures 30 pour agréer à leur demande... Mais je les enverrais paître à votre place.
- Ils verront en même temps qu'les autres. En attendant, moi j'bouge plus d'ici.

Grogne t-il en ouvrant un bouton de sa chemise...Ça l'étouffait horriblement quand c'était fermé jusqu'au bout, cause cravate...Allergie aux cravates. Il l'aurait bouffée la salope pour lui avoir rendu la bouille toute rouge pendant tout l'avant-midi...

- Vous voulez je vous commande quelque chose ?
- C'est gentil mais c'est d'jà fait. J'connais l'numéro par coeur et j'en ai fait venir de plus pour toi.

Dit-il sur un ton qui se veut détaché mais visiblement, il se la pète d'avoir pensé à elle même s'il est très très occupé. Un peu comme un gamin qui offre un pissenlit à sa maman...

C'est gentil mais c'est d'jà fait. J'connais l'numéro par coeur et j'en ai fait venir de plus pour toi.

Le sentiment de ''je-me-la-pète'' de Théodore fait lever la tête de la secrétaire. Emma esquisse un sourire, flattée de l'attention. Dans un recoin de sa tête, il y a un petit mouvement d'encouragement. Allez la grande. C'est le moment de te rapprocher.

Dois-je comprendre qu'on m'oblige à prendre ma pause dîner? Veuillez me donner un instant.

Dit elle, irradiant, pour le lycan une genre d'énergie apaisante... Sans un mot, le chien se lève et la suit aux toilettes... des hommes.

Mettons que la promenade du chien est digne de bruce le tout-puissant. faut dire que les urinoirs high tech se résument à un mur d'eau le long du mur.

Quand elle revient, le chien gambade joyeusement un intant, reniflant de ci de là, mais revient aussitôt au pied sans même aucun ordre verbal.

Sourire apaisant encore une fois pour le lycan.

Alors, il y a quoi au menu?

Le téléphone sonne encore, la coupant net. Avec une grimace, la jeune femme tend la main vers le combiné.

- Dois-je comprendre qu'on m'oblige à prendre ma pause dîner ?
- Ça pourrait ressembler à ça, ouais. Parce que Donoline n'a pas de ce petit truc sympa qu'on nomme "Tact" et "Charme"...
- Veuillez me donner un instant.

Il reste là...Il ne bouge pas, comme un bon chien à qui on a dit: Rrrreste !...Elle est bien mignonne, bien gentille...Mais elle un peu bizarre...Surtout parce qu'elle fait pisser le chien dans les toilettes des hommes...M'enfin. Et elle dégage quelque chose...de...trop bien. Ça le titille. Il ne va pas la faire chier ni commencer à faire des recherches sur elle, mais y'a quelque chose de louche, ça l'agace. Elle est trop bonne, trop gentille, il sent qu'elle cache quelque chose. Il n'a pas la moindre idée de quoi il s'agit et n'a pas envie de s'y plonger plus loin...Il est bien là...Et pis la situation pouvait pas être pire qu'en ce moment...

- Alors, il y a quoi au menu ?
- ...Euh, du chinois ? J'espère que t'aimes ça, j'ai pas pensé à t'demander...Et pis bon, j'étais même pas sûr que t'avais faim alors...

Explique t-il sans trop savoir pourquoi il se justifie comme ça au final...Puis l'agressante sonnerie viens lui gâcher le panorama sur le sourire d'Emma...Quand elle tend la main vers le combiné, il pose sa main sur la sienne et la fait reculer.

- Pause dîner, y'a une boîte vocale, faut bien la laisser faire son boulot un peu elle aussi. Elle est là pour ça, non ?

Dit-il avec un petit sourire moqueur.