Arrive dans le village

Qui du loup ou du chien était le plus rapide, hein ? C'était un jeu fréquent, que Théo finissait par gagner en principe, mais c'est toujours le gagnant qui finissait avec les mains baveuses. Gna ha ha !

GNAP GNAP GNAP fait le dalmatien essayant de mordre la main qui lui tire les oreilles, mais c'est pour jouer. C'est un peu comme jouer à main chaude. Lucas sait bien que s'il mord, il va recevoir une claque sur le museau et ça faisait pas plus de bien qu'une claque dans face.

Son attention est attiré soudainement beaucoup plus par le dessus de la table que par la main de Théo qui lui tiraille les oreilles. Pas le droit de monter sur la table, il le sait. Mais bon sang, il a le museau juste à la bonne hauteur. Y'aurait pas un quelque chose de sucré à lui donner ?

- Gniiiiiiiii...

Maelya regarde toute les pages à lire en grimaçant un peu. La jeune demoiselle n'avait pas l'habitude lire autant. Pourtant elle prit le contrat et sans rien dire, elle se dirigea vers le lit et s'y installa pour lire...Sa résumait bien....mais pleins de mots compliqués et beaucoup trop technique la faisait grimacer. Elle ne comprenait rien. D'ailleurs c'est une demi-heure plus tard qu'elle revint dans la cuisine. Elle^posa le contrat sur la table.

''D'accord...j'accepte. Même si je l'avoue je n'ai pas compris la moitié de ce qui se trouvait dans le document...''

Elle fit un petit sourire. Elle lui avait dit qu'elle n'était pas tr`s futer. Il lui manquer quelques années d'éducation. Il ne fallait pas se le cacher....

Il vérifie qu'elle a bien signé, signe dessous et laisse le tout là. Théodore ou Lucas signera bien ent ant que témoins quand ils auront fini leur jeu... baveux. Dorian déteste avoir les mains pleines de bave.

Même quand c'est celle de son meilleur pote.

Viens ici. Ordonne t'il à Maelya.

Ce contrat n'est pas révocable avant la mort d'un des deux partis.

Autrement dit, elle est mieux de tenir sa promesse écrite. Il en va de sa vie.

Dorénavant, tu ne sera plus obligée de manger les restes de personne. Je m'occuperai de toi et je m'en occuperai bien. Si un homme ou une femme cherche à te retourner contre moi en t'offrant plus que ce que je te donne, viens me voir, expose moi l'offre et je la surpasserai. Jamais tu ne trouvera en moi un ladre et jamais tu ne pourra alléguer prétexte à me trahir.

Il la fixe droit dans les yeux.

Jadis, on appelait ton statut un homme ou une femme lige. Prise sous la bienveillance d'un roi ou d'un influent, il le représentait et était prêt à protéger son protecteur de sa vie et son âme. D'obéir sans discussion.

Il tire une épingle de platine avec un minuscule éclat de diamant noir du col de son veston, puis la lui pique sur le haut, au niveau de l'épaule.

Tu m'appartiens.

Ca sonne définitif. Oui elle lui appartient, mais il lui offre tellement en échange. Un statut, de la sécurité, de la dignité humaine. Mais pourquoi peut elle avoir l'impression d'avoir conclu un pacte avec satan en personne?

Ce contrat n'est pas révocable avant la mort d'un des deux partis.

Sa gorge se serra...elle se demandait même ce qu'elle venait de faire. Peu sure, elle écouta parler l'homme d'affaire devant elle. Elle regarda intentensément l'épingle se poser sur sa camisole. Elle la regardait, et regardait ensuite lui. Elle fut ce geste à quelque reprise.

J'imagine que je dois la porter en tout temps?''

Elle essayait de se dire que c'était pour son mieux. Que c'était surement mieu que de vendre on corps. Pourtant, elle avait l'impression d'avoir vendu son âme. Celle qu'elle était. Était-elle libre? Plus que de continuer de fuir les incquisiteurs? Elle ne savait rien du tout. En fait l'adolescente en ce moment était troubler. Elle ne s'attendait pas vraiment à ça. La vie était parfois bien bizarre. C'était peut-être une liberté empoissonée. Une prison dorée...Tant de chose en tête.

Elle regarda Dorian et essaya de parler d'un ton qui se voulait neutre.

''Très bien, ça me semble un contrat équitable...''

Mais bon sa voix tremblotait quelque peu...et elle ne voulait pas froissé son...maître? Comment devait-elle l'appeler. Elle ne savait pas, ne savait plus...c'était gros. C'était une vie entière...

''Je vais fumer une cigarette dehors...''

Elle tourna dos, partit chercher son paquet de cigarette dans son sac avec son briquet. Elle sortit resta sur le bord de la tente. Elle s'assit par-terre et alluma sa cigarette. Ses nerfs tremblaient. C'était un lendemain de veille. C'était trop d'émotion et de questionnement en même temps....

Oh oui, Dorian sait ce qu'il fait. Mais franchise et bonne volonté, en affaire, c'est signe de ruine assurée. Pour conclure un truc satisfaisant, on doit donner le minimum pour recevoir un maximum. La fortune Phantassos ne s'est pas bâtie sur la franchise et bonne volonté. Pourquoi il est activiste radical? Pas par conviction, mais parce que l'Inquisition va contre ses profits et intérêts. Le reste, c'est de l'alliance de circonstance.

Mais personne à par la famille le savent. Bref.

Laisse là aller boss. Elle a besoin de digérer.

Lui dit il simplement, en sortant enfin son chéquier. Chéquier d'un compte à numéro, en suisse d'une banque qui lui appartient... Bref, intracable, résumons le comme il faut.

Je m'arrangerai avec. T'a besoin de combien ce mois ci?

Un oeil à Loucas qui lèche allègrement le bol de Théodore...

Tu pourrais manger comme tout le monde Loucass?

Mais bon, Lucas n'était pas comme tout le monde. C'était flagrant, tout le temps. Une longue langue rose s'affaire à nettoyer soigneusement le bol de gruau. Lucas déteste le gruau. Mais parfois, surtout comme ça, il lui arrivait de bouffer n'importe quoi. Mais surement pas les restes d'Agathe.

Le bol propre, propre, Lucas fait le tour de la table, cherche un autre bol à porté de langue, mais n'en trouve pas. Mieux vaut aller renifler ailleurs. Il fait un tour sous la table, fouette allègrement ses camarades, fait tomber un ou deux truc au passage, puis pique une chaussette et sort de la tente en gambadant.

Secouage en règle pour tuer la méchante-chaussette-qui-pue.

- GRRRRRRRRRRRRRR !

GLING GLING GLING GLING GLING GLING GLING GLING GLING GLING GLING GLING fait le collier. Puis il vient se coucher pas loin de Maelya et se met en frais de déchiqueter la méchante-chaussette-qui-pue. STTTTTTTRRRRRRRRSSSSSHHHHH STRRRTTTTSTTTTRRRRSH STRRRRRRRSSSH.

D'une main ferme, il empêche sa tasse de tomber au sol, la replace sur la teble et signe un chèque somme toute généreux.

Il ne lui offre pas un appart ou quelque chose de mieux. Il l'a déjà fait et ca l'a été refusé. Bref...

Un chèque d'un montant plus que confortable, parce que Théodore vit au crochet de la résistance. Et un chef de cellule, ca se doit d'avoir du prestige. Un peu plus même que ce qu'il donne habituellement. Un peu plus se comptant, en langage Phantassos, en une couple de centaines de plus. Le chèque est proprement déposé sur la table.

Il sort son iphone et pianote dessus.

V'là boss. On remettra la réunion... hemmm jeudi prochain 11 hres, pour dîner ca te va? J'amènerai les sushis.

Une fois le jour et le menu fixés, Dorian sort de la tente, défroisse son armani.

Je vais devoir aller me changer avant la réunion de l'Alcan...

Il avise le chien.

Loucass, tu reste ou tu viens?

Puis la jeune fille.

Va chercher ton sac, on s'en va.

Quand le chien fut sortit avec une vieille chaussette sale, Maelya se mit à jouer avec lui cigarette au bec. D'une main elle jouait et de l'autre fumait. Comment une fumeuse réussissait à courrir autant? L'habitude...sûrement. Lorsque Dorian sortit, Mael leva les yeux vers celui-ci.

Va chercher ton sac, on s'en va

Elle éteigni sa cigarette avec le talon de sa botte et entra à l'intérieur. Elle avait visiblement peur de ce qui allait lui arriver. Elle se dirigea vers la chambre, ouvrit son sac et sortit son pot à mégot...il ne fallait pas qu'elle les laisse derrière elle. Quand elle voyait une poubelle, elle les jetait à différents endroits. Ensuite, elle enfila son perfecto de cuir, qui avait différents badges de groupes plus obscurs les uns que les autres. Elle se dirigea dans la cuisine packsac au dos. D'ailleurs pleins de babiole était accroché à celui-ci, dont une paire de botte à cap d'acier user. Elle regarda Théodore et se dirigea vers lui pour lui faire un câlin. Elle avait peur, cela transparaissait par tout les pores de sa peau...

''Merci pour tout...et je suis désolée de t'avoir créé des ennuis...''

Elle était sincère. Sans rien dire de plus, elle sortit et regarda Dorian acvec ses yeux turquoises qui aurait hypnotiser n'importe qui.

Bien, elle s'excuse, c'est déjà pas mal.

On y va.

Dit il simplement, opposant son noisette profond et mystérieux au turquoise.

Tu nous rejoindra Lou...

Dans un crac sonore, il les fait transplaner là. chez Dô