Domaine Rocstone, Alltsigh, Écosse

Tout ce blablatage lui tombe sur le système. Pendant que ca discute golf, Halewyn sort un appareil photo moldu, un de ces trucs numériques... Il retourne au mur de photos.

*FLASH*

Se retourne vers la Daee évachée dans le fauteuil

*FLASH*

Pour ton joli p'tit cul.

Lui murmure Phoenix tandis qu'il passe entre les membres de l'équipe pour rejoindre l'avocat. Une main à quatre doigts disparait dans le manteau pour en extirper le mandat.

Bizarrement, contempler Judith et Halewyn, face à face, où plutôt côte à côte, donne mal aux yeux. Un trop grand contraste qu'on saisit dans le coeur et dans l'âme, à défaut de le voir avec les yeux. Comme comparaison, ca serait de voir la terre, avec son côté sombre et son côté lumineux, du haut d'une navette spatiale.

Les écuries on a déjà visité...

Disent ils, faisant allusion à voilà longtemps.

Vous autres, allez préparez les clebs et muselière... Les danois c'est pas touche. Vous aurez votre thé, café et peu importe quand vous aurez fini, pas avant.

Dit l'Assassin. Il sait pertinemment qu'ils vont se dépêcher pour pouvoir revenir se goinfrer le plus tôt possible. Ils pourront donc terminer plus tôt. Le responsable de la perquisition attends qu'ils soient tous sortis, puis dépose sa baguette d'os sur une console.

Il a l'air sombre, comme si l'air noir courait sur sa peau. Il dit, frisant l'hérésie.

On va faire ca court et bien. Je sais, vous savez, elle sait et ils savent qu'on trouvera rien. Mais dans mes supérieurs, y'a un épais ca l'air qui comprends pas vite...

Walter, Judith et Daniel

Les Rocstone et l'avocat bavardaient de tout et de rien, mais il était évident que les deux hommes ne perdaient rien de ce que les Inquisiteurs faisaient. Quand les inquisiteurs se dispersèrent, Judith leur emboîta le pas et disparut quelque part dans le manoir, tandis que Daniel prenait le mandat et en faisait une lecture attentive.

- Oh, tu risques beaucoup, Walter, s'ils trouvent quelque chose.
- Vraiment ?
- Oui, regarde.
- Eh ben mince...

Un moment de silence, preuve d'une lecture attentive, puis ricanent tous les deux, comme des gamins lisant une bande dessinée.

- J'ai bien hâte de voir ça.
- Il peuvent faire ça ?
- Non, bien sûr. Pas avec moi dans les parages, ça c'est certain.
- On va faire ca court et bien. Je sais, vous savez, elle sait et ils savent qu'on trouvera rien. Mais dans mes supérieurs, y'a un épais ca l'air qui comprends pas vite...
- Procédure tout ce qu'il y a de plus routinier, rien à craindre de ce côté là. J'ai plaider assez de causes inquisitionnelle pour savoir que Turner sait exactement ce qu'il fait.

Daniel adresse à Halewyn un sourire de vétéran qui s'adresse à un jeunot. Walter, lui, se contente de dévisager Halewyn et d'émettre un commentaire.

- Quand je vous ai vu au pied de mon lit, je m'attendais à passer un très mauvais moment. Soit votre réputation est surfaite, soit il y a matière à faire avorter la perquisition sur le champs.
- Vous pourriez être avocat, monsieur Coeurd'Acier, sauf que, lorsqu'un avocat déblatère des trucs pareil, il laisse trainer une enveloppe avec plein de billets dedans.
- Ils font ça les avocats ?
- Non, bien sûr que non, tout comme cette légende inquisitoriale n'a rien dit.

Dans la pièce d'à côté.

- Comment ça après le boulot ? Je me suis déplacé pour vous offrir des biscuits, que j'ai fait moi-même, vous n'allez quand même pas me faire l'affront de refuser, n'est-ce pas ? Déjà que vous vous pointez ici à l'improviste. Voilà qui est beaucoup plus sage.

Silence, puisdes pas qui s'approchent et Judith revient, rayonnante, avec un plateau de biscuit à moitié plein. Elle marche droit vers Halewyn et lui présente le plateau.

- J'ai nourrit vos hommes, ils avaient tous l'air bien pâlot et pas vraiment éveillé. Un seul biscuit et ils seront beaucoup plus alerte pour perquisitionner. Ce qu'il fait faire, il faut bien le faire. Servez-vous, monsieur Coeurd'Acier, il y en a bien assez. Samuelle, Berthe t'as préparé une boîte juste pour toi. Vous en voulez une, vous aussi, Monsieur Coeurd'Acier ?

Elle n'attend pas de réponses et donne le plateau à Walter avant de prendre une serviette de papier, d'y mettre deux biscuits et de les céder sans conditions à Halewyn. Pour éviter tout refus, elle ne lui a pas demandé la permission et pas question qu'il les laisse trainer quelque part. Rapidement, elle le prend par le bras, comme toute petite vieille ferait pour amener quelqu'un vers quelque chose. Si la plupart des gens n'osent pas s'approcher, et surtout pas toucher Halewyn, elle, elle n'a visiblement pas la même retenue. Sans doute à cause de la surprise, Judith réussit à entraîner Halewyn à travers le salon et le dirige d'un pas ferme et assuré vers la cours arrière.

- Je vais vous montrer mes rosiers, monsieur Coeurd'Acier. Puisque vos hommes travaillent, vous avez amplement le temps. Ils sauront bien retrouver la roseraie, la plupart sont déjà venu et pas juste une fois. J'ai des rosiers magnifiques qui ont des couleurs exceptionnelles. Mes roses ont gagner des tas de prix dans les concours d'horticultures. Ils prétendent que j'ai le pouce vert, mais c'est faux. Il n'est pas plus vert que celui des autres. C'est à cause de l'eau et de la terre, vous voyez. Et aussi parce que j'y passe beaucoup de temps. C'est beaucoup de travail d'avoir de beaux rosiers. Il faut s'assurer qu'ils poussent bien, qu'il n'y a pas de parasites, qu'ils ont assez d'eau, de la terre nourrissante et de la lumière. C'est très important la lumière. Il faut les dépouiller des feuilles mortes, des roses fanées, aider les boutons à capter le soleil et s'il manque quelque chose en Angleterre, c'est bien du soleil. Il faut tout simplement s'assurer que les plants soient parfaits au moment où il y a du soleil, pour qu'ils en profitent pleinement. Mais la plupart des gens ne comprennent pas.

Walter et Daniel regarde Judith entraîner Halewyn.

- Tu crois que c'est sage de la laisser seule avec lui ? chuchote le juge.
- Sol Lucet Omnibus, Daniel.

Daniel se contente de hocher la tête.

Lorsque Walter commenta le doux caractère de son partenaire, Samuelle laissa échapper un ricanement sardonique qui acheva de le discréditer… « Oups, pardon c’est parti tout seul… »

Samuelle tira à elle le plateau de biscuit et un échiquier, fixant sur les deux vieillards un regard invitant… Halewyn ne l’avait jamais vu jouer avec Oncle Paul. C’était sa partie à lui qui était en cours depuis des années… « Je ne crois pas que Turner soit un imbécile qui s’acharne sur les Rocstones… Non, je crois que Turner sait effectivement exactement ce qu’il fait. » La métisse plaça les pièces sur le jeu, choisi les blancs. Samuelle aimait l’attaque.

« Il y a plusieurs possibilités. Quelqu’un peut chercher à valider la loyauté des inquisiteurs, hale et moi, en introduisant une pièce à conviction incriminante. C’est un peu basique… Tout le monde sait que Hale est un trou de cul et que je suis moi. Il est aussi possible que qqn suive le protocole selon les règles de l’art et garde en apparence le dossier actif. Des relations publiques. Il y associe deux inquisiteurs redoutés, bien qu’il sait qu’on ne trouvera rien pour se donner de l’aplomb. De la poudre aux yeux. C’est peut-être également une attaque visant Turner. On se sert de nous, de moi en particulier pour mettre tout le monde dans une situation présentant l’apparence d’un conflit d’intérêt. Quelqu’un au sein de l’organisation aurait alors la volonté de couler Turner. »

Les rosiers, ca l'écoeure.

Les rosiers j'men sacre... Rien bat les lys noirs... Tout ce qui faut c'est un cadavre du genre Healtstone...

Dit il, sec, coupant court au monologue de Judith.

J'ai du boulot à faire.

Dit il, se tournant vers la bande qui les regardent

Vous attendez quoi vous autres? Noël? Dégagez!

Il ne touche pas aux biscuits qui sont dans sa main.

Judith ne lâche pas le bras d'Halewyn et même qu'elle raffermie son emprise. Son regard couleur ruisseau devient étincelant.

- Les lys noirs sont une calamités, dit-elle d'un ton étrangement clair. Enfin, clair n'est pas le mot. Un contre-jour serait plus approprié. Walter, nous avons affaire à un imposteur, dit-elle en relâchant Halewyn. Mais elle ne reste pas bien loin. Le contre-jour s'accentue entre le faux-inquisiteur et Dame Rocstone. La Lumière prend de plus en plus de place. Dame Rocstone a toujours été très possessive. Du moins quand elle est en pleine possession de ses moyens.

Qui est l'imposteur, moustique? On est tout les deux cachés n'est ce pas...

Répond Phoenix en opposant à la lumière un mur de ténèbres impénétrable? L'affrontement magique s'annonce...

Des volûtes de ténèbres liquides commencent à s'étaler, à corrompre un rosier tout près. Les roses en deviennent sang, puis noircissent sur tiges... Des roses noires. Des lys noirs...

Il y a un silence, au cours duquel Judith oppose un silence empreint de gravité. Elle secoue la tête et soupire.

- Je ne crois pas, Monsieur Coeurd'Acier, que ce soit recommandé d'user de votre magie en présence de l'Inquisition, lance-t-elle d'un ton chantant en désignant de la main quelques inquisiteurs. Elles reprendront leur couleur vermeil une fois que vous serez parti. Et ça m'impressionne très peu. Entre vous et moi, je ne me suis jamais cachée. Le soleil est beaucoup trop important, affirme-t-elle sur le ton de la confidence.

Ca dépend pour qui. La nuit et les ténèbres sont tout aussi importantes.

Un silence, La lumière et les ténèbres s'entremêlent...Ni blanc, ni noir, juste un milliers de teintes grises

Quand t'aura fini de faire chier, je pourrai finir mon ouvrage. Plus vite c'est fait plus vite on aura décrissé...

- J'espère de tout coeur que vous trouverez quelque chose chez moi, dit-elle en lui tapotant l'épaule, sincère.

D'un revers de main, il tasse brusquement la main de Judith. Il n,aime pas qu'on le touche. Le rosier noir est là pour rester... Phoenix Noir aime marquer son passage.
Pas besoin de lui dire à elle.

Dans un claquement sec de manteau, Entouré de volûtes ténébreux, il examine la roseraie... Il ressent le besoin d'être entouré de tnèbres. Tout est trop lumineux ici... et ca ne viens pas du ciel, ca vient du sol, des fleurs...

C'est en train de lui ficher une migraine monstre... Déjà qu'il n'est pas commode.

Dame Rocstone oppose à la noire contrariété d'Halewyn un sourire lumineux. La Lumière est en son domaine, la noirceur de Phoenix n'a pas sa place ici.

Elle lui tourne le dos… Elle ne remarque rien, penchée qu’elle est sur l’échiquier, réfléchissant à son prochain mouvement. Peut-il seulement deviner qui elle est par sa posture? Il y a un long moment qu'ils ne se sont pas vu. C'est peut-être mieux ainsi, c'est certainement mieux ainsi.

Walter lève les yeux de l'échiquier. Il était en train de réfléchir 8 coups plus tard.

- C'est de la triche, j'en ai bien peur.

une main caramel se saisi du fou et l'envoya dévorer un pion de l'autre côté de l'échiquier.
« Une seule personne a jamais su prouvé que je trichais... » marmonna-t-elle sans lever les yeux du jeu.

Il masque un sourire en voyant Samuelle jouer le fou plutôt que le cavalier proposé.

- Si évidemment Samuelle ne joue pas les pièces proposées, je ne vois pas où ça gène.

Walter ne trichais jamais.

Et une voix rauque, froide, à glacer les sangs résonne juste derrière César.

JULES!

Un portefeuille, le portefeuille de César fait un joli vol plané. Un pickpocket de première Hale.

Vérifie moi cette identité.

Puis, il prend un walkie talkie. Passe à côté de O'Connor en parlant à quelqu'un.

Grand, cheveux bruns, yeux verts... envrions 35-40 ans, vêtu avec une chemise violette... T'a laissé passer ca aux gates?

...non chef...

L'acier se pose dans le vert. Oh, il l'a reconnu.... Ca se voit dans l'éclat du regard. Une lueur malsaine.

T'a entré comment toi?

La question de César reste longtemps sans réponse...

« JULES! »

Jules ? Qui c'est ça Jules ? Son cœur avait manqué un bond quand la voix avait retentit contre les murs du salon. Il n'avait pourtant pas sursauté. C'était bien lui...Calme jusqu'au bout des ongles.

« Vérifie moi cette identité. »

Quoi...? Tapotant ses poches, il semble un peu perturbé...Quand avait-il pris le temps de lui prendre ça celui là ? Tournant les yeux pour croiser un regard glacé et métallique, il le reconnait...

« Grand, cheveux bruns, yeux verts... environ 35-40 ans, vêtu avec une chemise violette... T'a laissé passer ça aux gates? »

« ...Non chef... »

Puis l'acier finit par rejoindre le vert mousse...

« T'es entré comment toi ? »

« Je connais bien l'endroit. »

Répond le journaliste sèchement. Tiens...C'est quoi ça ? Contrastant sur le chandail violet, une bande de tissus sur le bras droit, celui qui est tourné vers Samuelle alors qu'il est toujours assis sur le bras du fauteuil, couleur blanc, dessus imprimé à la moldu à l'encre noire |PRESSE|...

A d'autres

Halewyn sort un cellulaire. Compose un numéro.

Ici Coeurd'Acier, la couverture satellite sur le domaine. Depuis qu'on est arrivé, ya eu un nouveau signal?... Oui, tu sais à l'infrarouge mec... Non, le troupeau de Clebs qui chassent dans le fond j'men cr****... Jveux savoir si la quantité de signaux ont augmentés depuis qu'on est là... Regarde tes statistiques bâtard. C'est toi l'informaticien pas moi.... Bon, parfait.

Dans un clac sonore, le cellulaire se referme, avant qu'il reporte son attention sur le gars de la presse.

T'a le choix, tu te fous à poil qu'on fouille tes affaires, ou j'te fouille. Ca devrais pas trop te dépayser non?

la métisse continue tranquillement de jouer sans être le moindrement attentive à ce qui l'entoure... elle triche, comme toujours, mais pas au échec

Mais quel con!

Fait simplement Halewyn, ne faisant aucun geste pour l'en empêcher en public.

Jusque là elle n’avait semblé attentive qu’aux pièces de l’échiquier. Un peu énervée qu’on nuise à sa concentration… Rien ne laissait présager sa réaction : ses yeux jaunes quittèrent le damier blanc et noir et elle échangea un bref regard avec Walter. Samuelle était imprévisible.

Elle se releva dans une vrille et porta toute sa force et son poids dans son poing lorsqu’elle frappa le journaliste à la mâchoire, l’étalant pour le compte, gisant sur le tapis. « Aïe! J’crois que je me suis éraflé les jointures!! » gémit-elle… « Quoi? On ne va pas s’embarrasser de nuance, c’est évident que c’est un sorcier… On l’embarque… En tant que juge on a la charge de la preuve… » expliqua-t-elle. « Si tu laisses cet hurlu berlu balancer ces vêtements à droite et à gauche on risque de perdre des pièces à convictions… »

Samuelle savait compter… Savoir compter est un avantage d’importance… En particulier quand on est aussi retors… Daniel n’avait rien manqué de la scène et de la conversation. C’était l’enfance de l’art… Ils étaient venus pour trouver quelque chose, ils avaient trouvé quelque chose… Samuelle était une tricheuse et le seul homme à en avoir eut la preuve était trop sonné pour réagir.