Domaine Rocstone, Alltsigh, Écosse

« Tu ramasses ça qu’on rentre faire le rapport? » Tourné comme ça, on aurait dit un chat rapportant une prise à son maître, un cadeau, un morceau succulent.

Un air de glace tandis que le poing lui passe devant le nez, pour aller se fracasser sur la mâchoire de Zar qui en crache un bout de dents en lui aspergeant le visage de gouttelettes sombres

Aïe! J’crois que je me suis éraflé les jointures!! Quoi? On ne va pas s’embarrasser de nuance, c’est évident que c’est un sorcier… On l’embarque… En tant que juge on a la charge de la preuve… expliqua-t-elle. Si tu laisses cet hurlu berlu balancer ces vêtements à droite et à gauche on risque de perdre des pièces à convictions…

Il lui prends la main blessée et y jette un oeil blasé.

Ca paraitra pu le jour de tes noces.

Ramassant le gus, il le flanque sur son épaule sans mal, de la méthode dites de la poche de patate...

Ben César O'Connor, ta le droit de garder le silence.

Ricanement purement méchant du duo. Puis... A Muelle.

Tu les ramasse les pièces a conviction?

Elle lui montra le poing, agressivement... lui faisant de suave promesse pour la suite. L'esprit de Samuelle lui hurle de se taire...

« Je peux savoir ou on va comme ça ? »

Hale tourne un visage constellé de goutelettes de sang, son sang. L'acier le regarde fixer Samuelle avec ce sourire idiot.

Phoenix aime pas... Tiens, ils arrivent au cadrage de porte. Le rouge envahit les prunelles. Avec un air baveux. La posture en I majuscule de Halewyn devient plus souple, plus coulante.

Tiens, bonjour.

Dans le cadrage de porte, ils font un demi tour, (a toi de voir s'il évite le cadrage ou pas...) voulant sciemment lui péter la gueule.

On le foutra dans la 69 tu pense? Ca serait chouette, me ferait un lunch.

La 69, la salle d'interrogatoire de Hale. Là où il fait mumuse. Refesant un autre 180 mais dans le sens inverse(avec la même intention) Le phoenix Noir descend les marches du porsche. Destination de Zar? le panier à salade.

Samuelle refusait de converser avec Phœnix… Elle refusait tout contact avec phœnix. C’était le principal problème entre Halewyn et elle, Phoenix et le fait qu’il l’ait lâché sur elle à plusieurs reprise. Pourtant elle avait d, autres motifs de se taire.

L’attitude de Samuelle? Circonspecte. Il lui faisait quoi là? Elle hésita sur le seuil de la porte. Qu’est-ce qu’il faisait là, lui? Pourquoi venait-il de s’imposer?

« J’y compterais pas trop… » murmura-t-elle

Casseuse de party.

D'un geste , il ouvre le panier à salade... Puis, proprement, balance César dedans. Une réception plus ou moins dure, une glissade.

L'oeil incandescent le fixe sans aménité avant que la porte du camion ne se referme, le plongeant dans le noir.

Tu devrais essayer de mélanger le travail et le plaisir un de ces 4. Ca t'enlèverais le manche à balais que t,a de coincé dans le cul.

Sur ce, le walkie talkie crachote... Cest Allan qui avertis que la section nord est terminée. En 15 minutes, tout est fini et les troupes montent dans leur auto.

hj: jme rappelle pu il est ou le biscuit

Elle est bien près de ne pas monter dans la camionnette. Debout en face de la portière, elle se penche légèrement, fixant de ses yeux d’or son partenaire… Samuelle n’a aucune envie de se laisser conduire par phoenix… pas du tout… Pourtant elle ouvre la portière, prend place sur le siège et après avoir bouclé sa ceinture, se tasse sur son siège comme si elle voulait disparaitre.

10... Un garde viens d'entrer dans la cabine, pour surveiller Cézar. Les deux comparses, Phoenix et Hale, font le tour pour aller à la place du conducteur. Autour d'eux, les hommes se rassemblent, commencent à remballer.

9... L'assassin lève subitement le nez, inspire profondément.

8... Tourne la tête à gauche et à droite, l'oeil luisant.

7...Sa paranoîa se réveille, il fait un pas de reculons.

6... Virevolte sur lui même et avance de deux pas, dans un bruissement sombre de manteau.

5 et 4... Les Inquisiteurs lui lancent des regards nerveux avant de se replier stratégiquement. Ca sauvera la vie de plusieurs.

3 et 2... Ils sentent le danger... Autour d'eux. Les cheveux de sa nuque se hérissent.

1... Tictic! Comprenant instinctivement, il se jette en avant, se roule en boule, le dos de son manteau le protégeant de...

BAAAAAAAAAAAMMMMMMMMMM!

Ca sent le poil roussit, le cuir brûlé. Un élancement douloureux au bras avec une sensation poisseuse dégouttant le long du membre. Des cillements pleins les oreilles, il tâte un peu et enlève le shrapnel sans un cri.

Se redressant, les oreilles en sang, la plaque de dos de son lourd manteau constellée de débrits divers, dont certains de taille respectable, il a l'air calme.

Trop calme. Levant de nouveau les yeux,il remarque le faible témoin lumineux de la caméra braquée sur le carnage... Il est hors champ.

En une fraction de seconde, il a disparu. Théodore doit le savoir, s'il n'y a pas de cadavre, c'est qu'il doit être vivant...

Et pas du tout de bonne humeur.

Samuelle avait de ces manières avec Cesar... pauvre garçon quand même. Mais d'un autre côté, c'était parfait. Enfin, Walter s'y serait prit autrement, mais Daniel, lui, semblait ravi. il avait cet air victorieux de l'avocat qui a trouvé une faille et qui se prépare à le balancer en pleine cours. S'il était un peu moins professionnel, Daniel ricanerait.

Le jeu d'échec est abandonné et Walter et Daniel se dirigent eux aussi vers la sortie. Question de ne rien rater, sans parler de s'assurer que tout le monde est parti. Encore un échec sur toute la ligne pour l'Inquisition. Walter en est satisfait, mais il aurait préféré que Cesar n'en fasse pas les frais...

Walter jette un coup d'oeil à l'attitude d'Halewyn. Ça ne lui plaît pas...

- Daniel, tu ne trouves pas que...

BOOM !!!

Le souffle de l'explosion et les débris forcent les deux hommes à faire un pas à l'intérieur, mais Walter ressort aussitôt. Non, pas ce camion, pas ce camion là ! Si !

CRAC

Daniel se retrouve seul sur le pas de la porte. Il est déjà au téléphone. Réflexe humain, il appelle les secours. Walter apparait au milieu de la fumée, baguette à la main. Les Inquisiteurs, il s'en fout pas mal pour l'instant. Il l'agite et la boite du camion s'éventre comme une fleur... une fleur carrée, mais bon. Bordel de merde, pese Walter, mais ça ne franchira pas ses lèvres. Même dans une situation pareil, il restait poli.

- SAMUELLE !?

Une pointe de panique dans la voix, mais on le serait à moins. Il s'approche de l'ouverture béante, mais la fumée l'empêche de voir quoi que ce soit.

- CESAR !?

Pareil, même panique. Envoyer du vent pourrait attiser le feu, pas une bonne idée. Faut y aller.

*tousse tousse*

La première onde de choc est très douce... Comme si un gros coup de vent lui rabattait tout le contenu de ses entrailles en avant, et que seul le filet de sa cage thoracique les empêchait de se sauver... Le cœur de Samuelle fit une longue pause, une seconde interminable, silencieuse, et finalement le grand WOUF!

C’est le banc qui encaissa le plus fort de la déflagration. La ceinture de sécurité l’empêcha de se faire éjecter avec les débris du parebrise. Et cette immonde veste de cuir qu’elle portait depuis toujours la préserva de la boule de feu qui lui lécha la figure. Malgré tout, rien ne la protégea de l’inconscience.

Invisible, Halewyn progresse... Par ou? Comment le sait il? Mystère, l'instinct dirait quelques uns. Au fil des secondes, son ouîe revient. Il continue, ayant perdu tout sens humain... Autant qu'il peut être qualifié d'humain. donc, l'instinct...

Ca et l'ouîe, un camion qui est en marche fait du bruit. Il s'arrête au milieu du chemin, acvcroupit comme un prédateur. Hume et gôute l'air tout en écoutant, perplexe. Ce pourrait il que l'explosion lui ait massacré les sens? Halewyn se redresse, perplexe.

Le camion invisible démarre, avance... et percute l'assassin juste assez fort pour qu'il fasse une visite sur le capot et y reste, contre toute attente, visible et apparamment inconscient.

Mais l'est il?

Dire qu’elle l’avait frappé… Et elle n’avait pas fait semblant… Samuelle rabattit ses bras sur les épaules de César avec une vigueur qui attesta de son état de santé et profita de l’occasion offerte pour lui voler un baiser. Et quel baiser! Si ça se poursuit plus longtemps, c’est lui qui aura besoin de réanimation…

Elle roule sur le flanc, l'entrainant avec elle, se juchant sur le dessus, elle mit fin à contrecœur à leur étreinte... Juste à son regard, il sait qu'il n'est pas sorti de l'auberge...

« PAR ICI, J’AI RÉCUPÉRÉ LE SUSPECT!!! »

S'occuper d'une saleté d'Inquisiteur, c'était pas vraiment ce à quoi il pensait, mais bon, c'était un moldu, une victime lui aussi. Il le trouve et le tire à l'extérieur. En espérant qu'il ira bien. Ses collègue le prennent en charge. Ça s'active autour du camion en flamme qui commence à être sérieusement menaçant.

Les Inquisiteurs l'empêchent de retourner au camion. De longues secondes, une minute peut-être, puis un bruit sourd sur le côté. Walter se déplace, nerveusement, cherchant à voir ce qui se passe. Mais bon, l'Inquisition a l'air un minimum efficace. Tandis qu'un groupe s'étend autour du camion explosé, un autre prend en chasse le BAM provoqué un peu plus loin sur la route. Quand même, ils semblent un brin intimidé par le corps inconscient d'Halewyn qui flotte tout seul...

Un reniflement, Un éclat d'acier avant qu'un éclair argenté ne s'abatte sur le capot. Avec un grognement sauvage, plus ou moins péniblement, Halewyn pivote, solidement arrimé au capot. Sous les cheveux blancs tachés de sang, des prunelles sanglantes. Un rictus dément.

Peut-être a t'il reconnu Théodore du coin de l'oeil. Peut-être ne l'a t'il tout simplement pas vu, à cause de sa folie...Mais cela j,en doute fort. Daprès moi, il est plus occupé à vouloir démolir ce qui lui est rentré dedans...

Sa main droite disparait dans son manteau, avant d'en sortir une charge de C4. Il la pose sur le toit du véhicule, au milieu de nul part, et l'active avant de rouler en bas, le détonateur en main.

Roulant au sol et s'éloignant aussi rapidement que ses blessures le permettent, il pèse sur le bouton.

Tictic!


BAMMMMM!

Alors se retourne t'il pour voir quel lièvre il a débusqué. Si le chauffeur a été assez sensé, il s'est laissé exploser la gueule avec sa monture.

Un sourire vulpin marqua ses traits comme un éclair. César avait toujours renoncé à toute résistance… Pas grave, elle résistait pour 2. Dans l’épais écran de fumé se dégageant du fourgon en flamme, à l’abri des regards, elle empoigne son grand amour par le collet et lui offre du rab d’affection en lui roulant une pelle d’enfer.

Puis, sans transition, elle se relève et l’empoignant par la ceinture, le traîna derrière elle pour le remettre aux inquisiteurs.

C’était terrible ce qu’elle lui faisait. Elle en avait conscience… Mais c’est justement parce qu’elle l’aimait et se savait aimé qu’elle s’en permettant tant à son endroit. Il est mal barré le César. Il lui pardonnerait… il l’aimait… Il n’avait qu’à lire dans son esprit pour savoir qu’il l’était en retour.

« Gardez-moi ça au chaud. C’est Coeurdacier là? » Elle s’élança lui prêter main forte. Accessoirement expliquer sa façon de penser à celui qui les avait fait sauter.