1256 Atlantic Road, appart 4332, appart de Hale

Après quelques instants ou il observe les évènements sans y comprendre grand chose... L'assassin qui essaie de s'extraire les yeux, ça a de quoi choquer, sans attendre plus longtemps, il se précipite vers Léandre et se frotte contre ses jambes, cherchant son attention, ignorant à merveille Halewyn, il laisse les bras de sa fille l'entourer et dans un ronronnement rassurant dont il n'a pas encore tout à fait saisi le fonctionnement, il a la ferme intention de l'aider à se sentir mieux et de détourner son attention... C'est pourquoi il décide de se mettre a mâchonner une mèche noire et plumeuse qui lui pends sur la joue...

Il est contrarié, infiniment contrarié. Et il a mal. Un mal de chien... Le nerf optique n'est pas touché apparamment.

Une main fraîche, à la manche humide, le contrarie dans ses plans. Elle lui a désobéi, elle a lâché ce putain de chat est la première réflexion qui lui vient à l'esprit. Et il bataille, La léandre est plus agile qu'elle ne le croit, mais elle a un avantage monstre. Il ne veut pas la blesser.



Léandre? Halewyn? Nigel? Xoramen?

Et l'odeur distinctive de Paul qui s'ajoute aux effluves d'une pièce déjà surchargée. Il s'interromp, ne fait pas le reproche à Léandre d'avoir activée la pierre. Plutôt, il se reprend admirablement, sur un grognement que seule Léandre peut entendre. Elle le connait admirablement, un infime tremblement de la main à quatre doigts trahis sa douleur. Mais il ne le montrera pas sauf en dernière extrémité. D'ailleur, mine de rien, même si il ne voit rien, la main est judicieusement placée derrière Léandre.

Paul. J't'ai pas appelé mais vu que t'es là... Xoramen... tu peux voir si elle va bien?

Puis, infime murmure pour Léandre.

On en reparlera... Et je suis un monstre moi meme c'est pas péjoratif.

Aucune allusion sur sa faiblesse. Il ne fait plus confiance à Paul, donc il ne lui avouera jamais ses blessures. et si le vieux s'avise d'approcher un doigt, il risque de le perdre.

Paul s’approcha du miroir. Il avait reconnu la belle gitane au premier coup d’œil, il tapota la surface de verre du bout du doigt. « Elle est étendue sur le sol, inconsciente, je dirais… Son thorax se soulève normalement. Elle n’a pas l’air blessée… »

« Halewyn ? Quoi le barjot ? »

La main de Léandre, d’abord légèrement posée sur celle d’Halewyn, vient lui frapper la poitrine. Elle lui sacre une bean. « JE NE SUIS PAS UN MONSTRE ! ET TOI NON PLUS ! » Contrariée. Elle se pencha pour ramasser le chat. « T’AS BESOIN D’AIDE ! »

« Léandre ! » rappel à l’ordre… Paul se rapproche, chuchotant, sensible à l’injonction de Nigel. « PAUL, IL EST AVEUGLE, JE T’EN PRIS, FAIT QUELQUE CHOSE !!! » Pure détresse. Et le vieil homme ne put que constater. Il posa ses main sur les épaules de sa petite nièce, la faisant reculer d’un pas. Il remarqua la pierre dans la main de l’assassin et s’il ne pouvait voir le tremblement, il s’agit d’une de ses pierres personnelles, il perçoit ce qui ébranle le minéral. « Il ne me laissera pas l’aider, mon trésor… » Légère pression sur les épaules de l’adolescente, très légère vampirisation. « Vous l’avez retrouvé… Samuelle sera soulagée. Merci Halewyn. » Remercia Paul, le ton de sa voix chargé de sa reconnaissance personnelle. « Y a-t-il quelque chose que je puisse faire pour vous ou la belle gitane? » Sans même toucher l'assassin, le vieil homme lui offre son soutient... Son soutient et l'assurance que sa parole est respectée.

« J'y crois pas... C'est Paul Daee! PAUL DAEE!!!» s'agita l'adolescent...

- Halewyn ? Quoi le barjot ?
- T'as jamais si bien dit...

Fait César en continuant de cajoler sa fille, un peu ivre de ce qu'il n'a jamais pu faire de son vivant, il profite du moment et sourit bêtement sans trop écouter ce qu'il raconte... Puis quand il finit par voir le nouvel arrivant, l'ex-journaliste sort de son rêve de géniteur négligé pour reprendre conscience de ce qui se passe...

- J'y crois pas... C'est Paul Daee ! PAUL DAEE !!!

Plissant les yeux, le matou de l'extérieur relâche les mèches de Léandre pour se mettre a fixer l'oreille gauche de La Mort d'un oeil absent. César de l'intérieur à l'oeil fixé sur Gus, assez intensément pour capter l'attention du jeune homme malgré tout ce qu'il y a d'intéressant à l'extérieur.

- Dis moi Gus... Je crois me souvenir que tu m'as promis une immense faveur il y a quelques minutes, je ne m'abuse pas n'est-ce pas ?

Dit-il sur un ton qui lui appartient difficilement, les traits félins commençant probablement à s'imprégner dans l'esprit et l'âme de l'écrivain. Un peu trainant comme était la voix d'Elemiah des années plus tôt, il lève le nez, fronçant un seul sourcil, l'air d'attendre confirmation, puis sans attendre la suite parce qu'il sait qu'il a raison, il reprends...

- Eh bien j'ai quelque chose à proposer... Quoique la proposition soit... difficilement négociable sans de très bonnes raisons, je me lance.

Fait-il en frottant ses mains d'esprit, l'air assez fier de son idée.

- Qu'est-ce que tu dirais si je te disais que je veux que tu restes dans ce chat pour le reste de tes jours ?

Demande t-il avec un grand sourire, comme s'il s'agissait d'une invitation pour un voyage, forfait tout compris et boisson incluse sans débourser quoi que ce soit.

- Et avec ça je te promets même une belle et longue vie facile, pleine de caresses, de gratouillages derrière les oreilles, d'la bouffe à volonté, du lait et d'la crème si ça t'dis... En gros, j'm'occuperai de toi, ou si je reste ici avec toi, j'nous trouverai quelqu'un de merveilleux pour prendre soin de nous. Ça t'irais ?

Fait-il avec un sourire pointu, l'air de vouloir lui faire comprendre qu'il n'a pas vraiment le choix... De l'extérieur, le chat cligne des yeux paresseusement, fixant sans arrêt l'oreille de Léandre...

Question pertinente...

« Et pourquoi je ferais ça ? »

Priver un adolescent de son corps à 16ans… C’est vachement cruel ! L’a même pas encore eut le temps de faire joujou avec…

« J’veux dire... Ne me dis pas que t’es un genre de freak zoophile ? »

Manifestement il y avait des limites aux très grandes faveurs…

- Et pourquoi je ferais ça ?
- Ben...
- J’veux dire... Ne me dis pas que t’es un genre de freak zoophile ?
- Quoi...?!

Fait le journaliste en secouant la tête en espérant avoir très mal entendu...

- Bien sûr que non voyons, reprenant son calme et le même air qu'avant, il regarde Gus comme s'il venait de se planter une carotte dans le nez en chantant la tyrolienne, si je te demande quelque chose d'aussi... radical, c'est que je tiens à protéger Paul Daee. De même que ses proches.

Explique t-il sur un ton aussi sérieux qu'un annonceur au journal du soir à la télévision d'état.

- Je n'irais pas jusque là si je n'avais pas absolument besoin que tu ne répètes strictement rien de ce que tu as vu et entendu depuis que tu habites le corps de ce chat. Tu saisis ?

Termine O'connor en repoussant sur son nez une paire de lunettes dont il a l'habitude mais qui ne se trouvent plus à leur place.

« Attend, attend ! Tu sais pas c’est qui ces gens là toi !!!! Paul Daee… C’est le plus puissant sorcier sauvage de l’histoire ! C’est un asservis ! Un veilleur ! Un VAMPIRE ! Il a dévoyé non pas 1 mais 2 démons des enfers !! Il tient tout le monde à la gorge ! Ce salaud a complètement asservis son frère cadet pour son propre compte ! Il a éradiqué presque toute une branche de la famille pour ça ! Il n’a gardé que le cadet ! Et tu sais quoi ? Ce cadet là c’était pas n’importe qui, c’était un DJIN !!! Et après avoir usé de lui toute une vie durant, il lui a piqué SA cadette !!!! »

Et Gus Daee perdit subitement la voix. Un moment d’éternité passa… C'est d'une voix atone qu'il reprit: « Il a dit que Samuelle serait soulagée… N'est-ce pas? Il parlait de la fille c’est ça ? Samuelle est sa mère ? C’est la fille du GEB dont tu m’as empêché de voir les yeux… La mère de Léandre-ta-fille, s’appèle Samuelle et je paris qu’elle a les yeux jaunes. Samuelle Daee. Léandre Daee… J’ai bon, c’est ça ? »

Le gamin est en état de choc. César peut le percevoir… un frisson incontrôlable ébranla l’esprit de l’adolescent. Gus tourna métaphoriquement de l’œil. La faveur n'est toujours pas accordée et pourtant les Daee abordent le commerce des faveurs avec sérieux. Toutes les blagues, les histoire que le vieil oncle de Samuelle a raconté prennent étrangement vie. Comme pour le Chat qui était un démon... Un démon? Quel est le deuxième?

Est-ce que ça sert réellement à quelque chose de le nier ? César reste de glace devant les affirmations... Le second démon ne passe pas inaperçu dans la description et il range cette information quelque part dans sa tête. Le jour ou il pourra a nouveau lui adresser la parole, il lui demandera... Les blagues et les histoires, César les a toujours prises avec une grosse part de vérité. Il ne sait peut-être pas qui sont ces gens là mais il sait néanmoins de qui on parle et qu'ils ne sont pas de sages campagnards avec de petits problèmes de famille inoffensifs. Il est fou, mais pas complètement con.

- La mère de Léandre-ta-fille, s’appèle Samuelle et je paris qu’elle a les yeux jaunes. Samuelle Daee. Léandre Daee… J’ai bon, c’est ça ?
- On peut dire ça comme ça.

Réponds le journaliste en hochant la tête vaguement... Lui laissant le temps de se remettre a respirer et de reprendre ses esprits, César attends sagement... Puis il plisse les yeux, trop curieux...

- ...Paul a invoqué deux démons ?... J'ai bien connu l'existence d'un, mais l'autre... De quoi est-ce que tu parle ?

Demande t-il en penchant la tête, attentif... Patient quant au choc nerveux métaphorique dont est victime son jeune colocataire étonnamment bien renseigné malgré son âge. Il a un frisson étrange de doute et... serait-ce de la crainte communiquée par Gus ? César n'avait jamais eu peur ni douté, ni hésité de quoi que ce soit avec Paul, Samuelle et tout ce qui s'y rattachait. Mais maintenant qu'il avait toute sa tête, il avait la bizarre impression qu'il aurait du s'en méfier, qu'il aurait du être effrayé, se tenir loin... Que tout ça n'aurait jamais du arriver... Remerciant sa folie de l'avoir rendu amoureux de Samuelle, il a soudainement plus envie que jamais re retourner à son corps. Les doutes engendrés lui donnent mal au ventre... métaphoriquement, bien sûr, mais mal au ventre...

« Le chat… Le chat est Ernest Hemingway… » Comme si tout le monde savait que le poète n’était pas net.

Gus avait mentionné qu’il était un cadet… Et la condition du cadet dans la famille Daee est très particulière… Certainement pas de joyeux campagnard… Le cadet est celui qui connaît tous les petits secrets des autres… Pas étonnant, tout le monde se sert de lui !

« Et il ne les a pas invoqué… Il a fait copain-copain avec ! »

César avait l’air d’un brave type… Mais la plupart des Daee aussi… « Pourquoi tu m’as sorti de l’aquarium si tu tenais tant à ce que je me taise ? »

- Et il ne les a pas invoqué… Il a fait copain-copain avec !
- Bah, pareil.

Fait le journaliste avec un vague mouvement de la main.

- Pourquoi tu m’as sorti de l’aquarium si tu tenais tant à ce que je me taise ?
- Parce que je croit que tu es un garçon intelligent et qu'on peut négocier.

Répond t-il calmement.

- Et que j'ai une conscience qui m'a hurlé que ce serait beaucoup trop cruel de laisser un pauvre gamin de ton âge coincé dans un bassin pour le reste de sa vie dans un corps qui n'a même pas de colonne vertébrale.

Ajoute t-il... Avant de terminer sur un ton amusé.

- Ou je pourrais aussi te dire que c'est parce que je savais que puisque tu es un Daee, après que je t'ai sauvé la vie, tu me devrais une immense faveur.

Dit César en souriant.

- Tu crois celle qui te convient le mieux.

Le chat de l'extérieur cligne encore une fois des yeux en fixant attentivement l'oreille de sa porteuse.

Elle est étendue sur le sol, inconsciente, je dirais… Son thorax se soulève normalement. Elle n’a pas l’air blessée…


Appuyé sur le comptoir, essayant de penser malgré les dards qui lui transpercent les yeux, il inspire profondément, soulagée. Il sait que ce n'est pas tout à lui cette douleur là.

Nigel, arrête... Rend toi utile à place de te plaindre.

La bean à la poitrine lui rappelle le Mangecoeur. S'il n'avait pas si mal, il aurait un infime sourire.

JE NE SUIS PAS UN MONSTRE ! ET TOI NON PLUS ! T’AS BESOIN D’AIDE !

Léandre !

Le vieux se rapproche, Halewyn se redresse, méfiant. Stoïque, il endure l'examen visuel tandis qu'il penche la tête d'un côté comme de l'autre pour avoir une idée de ou que le Daee se trouve.

PAUL, IL EST AVEUGLE, JE T’EN PRIS, FAIT QUELQUE CHOSE !!!

Il ne me laissera pas l’aider, mon trésor…

Légère pression sur les épaules de l’adolescente, très légère vampirisation. Halewyn se crispe, c'est visible. Prêt à l'attaque au moindre geste déplacé de Paul.

Si c'est comme t'a aidé Xoramen, j'aime mieux m'en passer.

Infime, infinitésimal témoins de sa rancoeur. Paul était là lors de la tentative de meurtre sur la personne de Xoramen.

Vous l’avez retrouvé… Samuelle sera soulagée. Merci Halewyn.

Remercia Paul, le ton de sa voix chargé de sa reconnaissance personnelle. Wais c'est ca...

Y a-t-il quelque chose que je puisse faire pour vous ou la belle gitane?

La dernière fois que t'a fais quelque chose c'est vouloir la tuer avec les autres.

Ben quoi, en effet, il était là, avec la bande a vouloir tuer Xoramen encore une fois... Et, en prime, il a rien fait pour les en empêcher. Il ne l'a même pas avisé. Il a trahis la confiance placide que l'assassin avait mis en sa personne. Et le vieux le sait parfaitement. C'est comme trouver sa blonde avec son pire ennemi. ANalogie vaseuse, mais ca illustre.

« Non c’est pas pareil ! Invoquer un démon, c’est l’introduire pour se servir de lui. Mais c’est pas ça que Paul Daee a fait… Pas plus que ta copine… Pour s’allier à un démon, faut avoir le cœur aussi noir que le démon, faut être parfaitement assorti ! Au diapason !! »

L’adolescent était sur la défensive… Mais pas le genre de défensive à laquelle César est habitué… Gus est un adolescent flexible… Il est un cadet. « Si t’avais vraiment eu des scrupules à me laisser dans la pieuvre, tu ne me demanderais pas de rester dans le chat… C’est aussi pire et tu les sais ! » Il se renfrogna. « C’est un peu des deux, c’est ça ? »

Curry changea de comportement dans les bras de Léandre... Il posa une patte sur chacune de ses épaules et la dévisagea. « Aww? » fit-il interrogateur.

Un grand dilemme. « Je te dois une immense faveur… Et je vais te la donner. Mais je ne resterai pas dans le chat… Ça, pas question ! » Curry plongea ses yeux verts dans les yeux noirs de Léandre. « Si tu veux, je transférerai la faveur sur sa vie. Ce n’est pas vraiment trahir ma famille, elle est de ma famille… » C’était un bien plus grand cadeau que disparaître et garder le silence. L’approche du problème que César proposait était passive. La contre-offre de Gus était active… Il ne se contenterait pas de se taire, il l'aiderait à la protéger. Le seul problème est que ça laissait Paul, Sam et les jumeaux passablement dans le brouillard… César ne connaissait pas les lignes de conduite concernant le commerce des faveurs.

Et comme si ce devait le décider : « Mon aîné est Adam Daee. C’est un piégeur. Et il sert ses oncles: Pierre et Philippe. C’est Jinx qui nous a imposé cette alliance. Parce que ses enfants étaient dispersés et que Pierre se trouvait sans cadet. »



« Je n’ai pas essayé de la tuer. » Tsss, s’il avait voulu la tuer elle serait morte. « Mais je n’ai rien fait pour aider celle qui n’a rien fait pour aider Samuelle lorsqu’elle a su qu’elle allait être tuée. » Même pas une vengeance, seulement une saine rancœur. Xoramen en avait autant à propos de la belle métisse. « Si je me suis rendu sur la colline cette nuit là, c’est pour aider une amie de Samuelle et de votre fils. J’ignorais leur dessein et lorsque la situation leur échappa, avec les conséquences que nous connaissons, j’ai employé toutes mes ressources à limiter les dégâts. » Léandre se trouvait entre eux… À un pas l’un de l’autre. « Une liche est accidentellement venue au jour. C’est elle qui a causé du tors à la belle gitane. Dans leur empressement de s’affronter, ni Morayeel, ni Xoramen n’avaient anticipé les conséquences de leur bataille. Et je ne le pouvais pas non plus. »

Les pouces du vieil homme décrivent des cercles sur les trapèzes de Léandre. Comme il a facilement le contrôle sur la gamine… Dans les doubles foyers de ses lunettes, tout en parlant, Paul observe le comportement étrange de l’animal. La fixité du regard de l’animal. « Je suis malheureux, Halewyn, que vous ayez eu à en souffrir. »

si Paul est intrigué par la fixité de l'animal, Hale, lui, est intrigué par l'absence de son que la bête fait. Quand ca sera le temps, il y verra. Mais dans des circonstances similaire, un chat aurait été soit se cacher sous un meuble, soit se serait lancé partout.

Wais c'est ca, tout le monde était là, mais ya pas un crétin pour endosser le résultat de ses actes. Plus facile mettre ca sur le dos des autres et des actes passés. Je suis un tueur, j'ai buté plein de Daee, pourtant, ca t'a pas empêché de faire ce que t'avais à faire...C'est drôle comment 5 ans plus tard tout le monde revient en montant patte blanche.

Il a un reniflement dédaigneux teinté de douleur. Paul l'a entendu souvent ce bruit là pendant la convalescence de Hale... Et il consent une extrême concession.

Sors là de là, et je te laisserai peut être m'aider. Si elle veut. Ca sera la moindre des chose pour réparation. Si j'avais suivis ta logique, ta petite nièce serait pas là...

Facon détournée de dire que Léandre, elle, malgré les fautes de sa famille, il ne l'a pas condamnée à un sort similaire à Xoramen, au contraire.

« Tu as tué de nombreux membres de ma famille mais tu as toujours eu grand soin de ceux qui m’importaient. » expliqua simplement le vieille homme en posant un baiser paternel sur les cheveux de Léandre.


« Il n'est pas en mon pouvoir de secourir la belle gitane... désolé. »

Il est trop occupé à écouter ce que dit Gus pour tenter de reprendre le contrôle du chat... Ça me l'étonne pas tant que ça au final qu'on lui dise que Samuelle et Paul ont des coeurs noirs... Qu'ils sont effrayants. Mais il a toujours aimé Samuelle et honnêtement, elle ne lui a jamais fait de mal à lui... Ben... Si en fait. Souvent... Mais jamais assez pour le détruire complètement. A petit feu, sans vraiment le déranger. Il a vécu tout de même vieux malgré ses liens avec les Daees.

...Gus en savait énormément... Mais César avait appris certaines choses de son vivant et c'est grâce à ça qu'il était toujours amoureux de Samuelle, qu'il n'avait pas peur de Paul, qu'il ne s'étonnait plus de rien... Il avait découvert que les gens sont rarement ce qu'ils paraissent être... Le concept des démons et des anges ayant grandement influencé sa manière de penser. Quelque part... Le démon qu'était Hemingway avait toujours veillé sur sa fille... Elemiah était un monstre cruel et sans pitié qui avait habité son esprit toute sa vie et qui avait failli le tuer sans le moindre regret au moment de sa sortie... et il s'agissait d'un Ange ! César avait une façon bien à lui de voir ce qui était noir ou blanc... Pour lui, tout était gris avec différentes teintes et tons.

- Je te dois une immense faveur… Et je vais te la donner. Mais je ne resterai pas dans le chat… Ça, pas question !

Croisant les bras, le journaliste attends la proposition...

- Si tu veux, je transférerai la faveur sur sa vie. Ce n’est pas vraiment trahir ma famille, elle est de ma famille…

Silencieux, César baisse les yeux, l'air de réfléchir. Protéger Léandre de tout...? Ou opter pour quelque chose de plus... englobant et réellement l'obliger à rester dans le chat...? Ou l'enfermer ? Non... Il valait mieux être raisonnable...

- Mon aîné est Adam Daee. C’est un piégeur. Et il sert ses oncles: Pierre et Philippe. C’est Jinx qui nous a imposé cette alliance. Parce que ses enfants étaient dispersés et que Pierre se trouvait sans cadet.
- Donc... Tu es prêt a mentir pour Léandre ? Tu es prêt a dévier tous les chemins qui pourraient mener à elle ?

...Parce que s'il arrivait quelque chose à Paul, les jumeaux seraient entre les mains de Garland... Parce qu'il est persuadé qu'il n'arrivera rien à Samuelle... Parce que Gus en sait beaucoup trop déjà sur sa fille et qu'il faut faire quelque chose...

- C'est ce que je veux. Que tu empêches tout ce qui pourrait mener à Léandre d'arriver à elle. Que tu ne dise rien de ce que tu sais à propos d'elle. Jamais. Protège la vie de ma fille.

Fait César en levant vers lui un regard grave.

Il est pas en mon pouvoir de te laisser repartir avec ta petite nièce. On a un meeting a...

Un retour de flammes annonce l'arrivée d'une autre personne.



Non, elle n'était pas partie à la recherche de Léandre. En fait, elle a bien pensé à pourvoir aux besoins nutritionnels des deux occupants de l'appart avant de partir pour de bon à Manhattan. Il y en a un qu'elle veut voir.

Deux pizzas dans les bras, un sac avec de la viande archi-fraîche piquée par effraction chez le boucher. Les ailes de ténèbres teintées de sang s'ébrouent, bousculant un peu quelque personnes dans la petite pièce.

Les prunelles incandescentes croisent le noir de Léandre tandis qu'elle passe près d'elle, un geste du menton vers le félin.

Tu fais dans la taxidermie et tu voulais le montrer?

Et dépose ses trucs sur le comptoir en s'insérant entre Léandre et Hale.

avec sa mère. Elthiriel, trouve mon cell. Nigel doit être couché dessus et jette un oeil sur ta mère.

Termine Halewyn, imperturbable. L'incandescent se pose dans les prunelles du vieil homme. Il serait bien en peine de déchiffrer ce qu'il y lit. Ce sont des émotions non humaines.

Gus bat furieusement de la queue. Il négocie serré le vieux salaud ! « J’peux pas mentir ! Tu connais pas Adam ! Il le saurait tout de suite… Mais je ferai écran devant elle… » Gus eut un sourire en coin. « Sauf que pour que je mène ma tâche à bien, il y a une condition. Va falloir que tu dises à Samuelle et Paul Daee de ne pas me tuer s’ils me voient tourner autour de ta fille. » Une arme à double tranchant. « C'est un marché honnête. Deal? »



« Oh, je n’ai pas non plus le pouvoir d’emmener Léandre… » La principale intéressée se tordit le cou pour sourire à son vieil oncle. « Je n’ai jamais été un protecteur. C’est vous que Samuelle a choisi. » Il fit l’accolade à la métisse. « Mais je suis tellement heureux de voir ma belle grande fille ! Maintenant que j'ai les jumeaux sous ma garde, il ne me manque plus qu'elle! Voulez-vous que j’appèle Samuelle ? »



Un geste protecteur alors que l’animal bat furieusement de la queue. « ATTENTION AVEC CE CHAT, RIEL. C'EST UN CADEAU DE MORAYEEL ET J'Y TIENS BEAUCOUP! » Accessoirement parce que c’est son père… Léandre n’entretient aucune illusion au sujet de sa demi-sœur.

Les yeux de la Phoenix se plissent méchamment. D'un geste élégant, elle accio le cellulaire qui gisait en fait quelque part au sol, parmis les débrits de la table.

Elthiriel...

Elle lève le menton, regarde Léandre. Une Léandre qui est plus grande qu'elle, mais le souvenir du coup de pelle et des lecons de furtivités sont bien ancrées entre elles deux

Tiens donc, tu recois des cadeaux de Morayeel maintenant?

Ton faussement aimable. Mais elle fulmine. Il évite sa propre soeur et il fait des cadeaux à ca? La capacité à Léandre de ne pas survivre par elle même, mais de s'arroger les services de qui il faut pour survivre la met en rogne...

Si tu veux mon avis, il doit déjà être presque mort ce chat. Il bouge à peine et il semble plein de gale.

Elthiriel Sampiero.

Claque la voix de son père.

Je t'ai demandé quelque chose.

Wais wais... Il est là ton téléphone...

Puis, à Paul. Au sujet de la vampirisation de Léandre. Ca le met en rogne. Il aime les enfants grouillants, défiants, indépendants, éveillés. Critiqueurs aussi. Rendre les enfants soumis et dociles lui répugne. Surtout comme ca. C'est pour ca qu'il ne mate pas l'étincelle de rébellion de sa fille, ni ne s'interpose dans les idées morbides de son fils... Du moins pour le moment.

Je présume que tu décollera pas, mais je te déconseille fortement de refaire ca.

Et Elthiriel à Léandre.

Tu l'a eu comment ce cadeau?

Comment ça il bouge à peine ? Il suit le mouvement, bat de la queue… Taz peut rester des heures sur mon épaule ainsi…

Toujours est-il que Léandre laisse passer le premier commentaire, puis le deuxième, et réagit finalement au troisième. Un lent sourire en tranche de courge fleurit sur ses lèvres roses. Des lèvres roses, charnues, comme faites pour les baisers! Elle planta ses yeux noirs dans ceux d’Elthiriel et insinua méchament, parce qu’elle savait qu’elle la rendrait furax : « QUE CROIS-TU QUE J'AI PU LUI OFFRIR, MOI QUI N'A RIEN POUR MOI? » Ce n’était même pas un mensonge !

Paul ne perdit rien de l'échange et s'il pouvait douter de quelque chose, il ne douta pas de ceci. Morayeel avait fasciné Léandre dès son plus jeune âge. Il ne lui restait plus qu'à espérer que le jeune homme n'ai pas encore trouvé le moyen de la retenir. « Oui, appelons Samuelle au plus vite. »

Paul tendit la main vers la pierre que tenait Halewyn. « Vous permettez? »

Une main s'abat sur l'épaule d'Elthiriel. Il rappelle ses deux filles à L'ordre.

Léandre. C'tune facon de parler ca, surveille ton langage.... Elthiriel laisse la tranquille...

Il y a une infime pression sur l'épaule de la chimérienne. Il vient pour ouvrir le cellulaire. Mais un bip sonore lui indique que la batterie est à plat.

D'un geste leste, de deux bouts de doigts, il pousse la dite roche vers Paul.

Lâche toi lousse.

Paul prit la pierre dans sa main. « C’est une pierre personnelle… » Paul l’empocha, parce qu’on ne laisse pas une pierre de cette puissance dans la main d’un homme qui exige les justifications de vos actes. Il posa ensuite un geste subtil, effleurant son oreille. Une perle baroque pendait à son lobe. Un bijou de femme…



Dans une vrille de cuir rouge et de longs cheveux fins (parce qu’elle le vaut bien…) Samuelle transplanna dans le salon. Elle se jeta sur sa fille comme une affamée. « Léandre ! » Et l’entoura de ses bras puissants. « Merci Hale ! Je la prend avec moi quelques temps, j'ai pas le temps de t'expliquer! » « MAIS MAMAN!?! »Un remerciement de valeur. « Je n’oublierai jamais ce que tu as fait pour moi ! »



« Bon… » fit le vieil homme, visiblement mal à l'aise… « Eh bien je crois que Samuelle a décidé de prendre les choses en main… Pardonnez ses manières cavalières, elle a des soucis. Au revoir Halewyn, ne manquez pas de me prévenir si vous avez besoin de moi. »

Elle suffoque de rage, non mais elle fait quoi avec le manteau de son père sur le dos? Et una chance qu'elle n'a pas le temps d'en placer une. Parce que Tnte Muelle se ferait vertement tancée.

Un sourire mauvais aiu souvenir que son père a honoré sa mère souvent sur le dis manteau. Samuelle le sait ca? Sûrement pas, parce que dédaigneuse comme elle est, elle ne le porterait pas.







La moutarde coimmence à lui monter au nez. Y'a trop de monde qui se pointent ici. C'est pas un centre commercial. Relevant la tête il hume profondément. Ah... C'est Muelle...
Léandre ! Merci Hale ! Je la prend avec moi quelques temps, j'ai pas le temps de t'expliquer!

Wais, me semble wais... Il se sent injustement et étrangement dépouillé même si rien n'y parait. Mais c'est vrai, elle a un mort à honorer.

MAIS MAMAN!?!

Un remerciement de valeur

Je n’oublierai jamais ce que tu as fait pour moi !

Il ne rajoute rien à ca. De toute facon, en aurait il eu le temps? Il note le comportement étrange de Samuelle mais ne le relève pas. Il la repognera bien dans le détour pour savoir ce qui se passe. Et, à vrai dire, ses douleurs oculaires ne lui donnent pas envie de s'ostiner,



Bon… fit le vieil homme, visiblement mal à l'aise… Eh bien je crois que Samuelle a décidé de prendre les choses en main… Pardonnez ses manières cavalières, elle a des soucis. Au revoir Halewyn, ne manquez pas de me prévenir si vous avez besoin de moi.

Ce n'est pas le père qui réagit, mais la fille. Un regard jeune et ancien à la fois, pas très amical, pas franchment hostile non plus, le fixe, l'air de dire : dans tes rêves



Enfin libéré des contraintes du il ne faut pas laisser montrer ses faiblesse, avec un grognement épouisé, Halewyn se laisse aller au sol. Ilest dû pour un calmant, mais ne veut pas perdre sa lucidité. Il a à réfléchir. Faque il souffre.

Elthiriel, elle, fait l'oiseau de garde. En elle même, elle se dit bon débarras pour Léandre et souhaite que le chat l'étouffe en pleine nuit.

Entretenant d'excellentes relations de voisinage avec ses charmantes voisuines, il leur donne les nouvelles instructions. Si il y en a une qui voit Xo, il le saura.

Et sans trop attendre, il retransplane, avant qu'elles ne s'apercoivent qu'il voit rien.