1256 Atlantic Road, appart 4332, appart de Hale

- Et qui est le Roi Noir, hein ? On ne joue pas au même jeu, Halewyn. La seule chose qui m'importe, c'est nous.

Le nous incluant Elthiriel, évidement. Si Xoramen a élevé Morayeel comme sien durant des années, ils ne faisait plus maintenant parti de son équation familial. Il avait tenté de la tué deux fois.

- Et je ne laisserai rien nous mettre en péril, même si c'est par personne interposée. C'est pas une promesse, c'est une menace. Si Léandre devient un danger, Halewyn, je n'hésiterai pas, peu importe tes promesses.

Elle sait bien à qui il les a fait de toute façon, ces promesses. Si Halewyn ne peut pas voir la détermination dans le graphite comme Elthiriel peut le voir, il l'entend.

La réponse qu'il a peut la surprendre.

Si elle devient un danger je la tuerai moi même pour la protéger d'elle même. C'est la promesse que j'ai faite Xoramen.

Il y a un moment de silence. Un étrange sourire éclaire brièvement ses traits fatigués.

Tu viens pas me dire bonjour?

Au moins voilà qui est clair.... Raaahhhh trouvez vous une chambre! Vous croyez que c'est le moment?

Elle rajuste son court manteau de cuir.

Bon je vous laisse et je vais la chercher? Ca devrais pas être long, j'ai juste à survoler. C'est sans danger m'man, ils peuvent rien contre moi

Elle se serre d'avantage contre le mur. Non, elle n'approchera pas. Ce n'est pas elle. Enfin, si, mais non. Et elle ne laissera pas Léandre devenir un danger. Pas question.

- Non, Elthiriel, tu ne retourneras pas à Manhattan. Même si c'est juste pour survoler. Pas question.

J'ai passé l'âge de me faire bosser m'man.

Répond elle moqueusement. Puis, elle disparait dans un retour de flammes sombres.

Une plume noire tombe au sol doucement.



Il n'a rien rajouté, se massant la tempe endolorie... Un éclair de douleur plus fulgurant que les autres le fait brièvement grogner...

- J'ai passé l'âge de me faire bosser m'man.
- Elthiriel ! Sans résultat, Elthiriel disparait. Bordel de merde, fait chier ! Y a que moi qui ne sous-estime pas le danger que représente Morayeel ?

Halewyn peut l'entendre trépigner un moment.

- Ça va ?

En un autre moment, l'entendre trépigner l'aurait fait sourire

Ca peut aller... C'est les yeux je crois, juste à l'idée de devoir me trimballer devant le médoc de l'Inqui, j'en ai la migraine.

Fafaronne t'il bravement. Il se redresse, carre les épaules et avance prudemment parmis les gros morceaux de table. Vers Xoramen.

Et Halewyn se lève et a visiblement l'idée de s'approcher.

- Halewyn, t'approche pas.

Et elle glisse vers la gauche.



Pas très loin du divan bleu, les mains sur les épaules d'une ado qui serre un chat dans ses bras. Ils sont tous très noirs.




- Ow, y a de la visite...




Le graphite se pose sur le nécromant et la pupille se serre. Pas de temps à perdre, le stylet tiré de la ceinture, Xoramen avance vers son frère, passant devant Halewyn.




Surprit par cette réaction de Nigel, Funeste tinte, brusque et il tire Léandre sur le côté.

Ah les enfants… ça arrive toujours au mauvais moment!

Difficile à reconnaître avec toute cette encre… Mais sa voix au slang tout canadien ne tromperait personne… Ça et le ton joyeux qui la différencie si bien de sa mère… Parce qu’une Samuelle joyeuse est particulièrement inquiétante, elle n’a pas cette fraîcheur d’âme.

« B’JOUR NIGEL! » ]Et parce que Léandre n’a rien à craindre de Nigel un ami proche de sa mère et un phoenix, elle ne remarque pas du tout son attitude agressive… « HALEWYN! » claironna-t-elle d’un ton nimbé d’une franche affection. Elle n’était pas revenue tard, enfin, dépendamment du décalage horaire. Elle n’imagine même pas les tourments dans lesquels elle l’a plongé. C’est le propre des gamins d’ignorer les tourments de leur parent… Ils n’en ont conscience que beaucoup plus tard. Ses bras caramel l’enveloppe dans une étreinte possessive. Après tout, ils ne sont pas en public… Ce n’est que Nigel et Morayeel… « HALEWYN, REGARDE! » Elle avait été si seule depuis 5ans, Lors de cette affreuse nuit où elle avait commencé à mourir. « MORAYEEL M’A OFFERT UN CHAT!!! » Un cadeau innocent…

Du corps tiède de l’adolescente accrochée à ses hanches, monte l’odeur délétère de la mort, plus forte que jamais. Et ce superposant à ce parfum, l’odeur entêtante de Morayeel. Liberté-poussière-sciure-et froid…

Elle ne demande pas la permission. Elle a déjà accepté le cadeau... Paul avait déjà longuement pesté contre les cadeaux de Morayeel: des cadeaux qu'on offre pas à une petite fille de cet âge. Mais Halewyn lui a déjà fait des promesses à elle aussi... Un échange de promesses les plus tendres.

L'odeur de Léandre a atrocement changé. Et tandis qu'elle le serre contre elle, il prend Nigel par il ne sais pas trop quoi, et le tire derrière lui.

Il y a trop d'odeur d'un coup trops d'odeurs que ses yeux ne peuvent confirmer. Et ses pires craintes sont confirmées. Il a lamentablement échoué dans sa protection de Léandre.

Les Morts ont fait leur oeuvre. Damnés soient ils. Si Morayeel voyait le regard d'Halewyn en cet instant, il décrisserait. Mais els prunelles ne reflètent rien, elles sont ternes. Le fond rouge n'est visible que de près. Il n'y a que la ligne mauvaise de sa bouche et la carrure ferme de sa mâchoire. Les narines se dilates comme celle d'un étalon particulièrement hargneux. Sa main de libre enserre l'épaule de l'adolescentet tandis qu'il tiens toujours Nigel, ses deux trésors.

Tu pue La Mort Léandre...

Sacrilège. Un infime grondement s'élève de sa gorge quand elle lui balance un paquet au pelage trempé sous le nez. l'envie d'y plonger les dents et de déchiqueter ce sacrilège, cette souillure. Il baisse le nez, réflexe de voyant, avant de détourner le nez de cette puanteur. Derrière, il y a l'odeur de Morayeel. Il s'y concentre, sur les bruit que le gamin peut faire. Il ne voit pas le noir dont ils sont.

HALEWYN, REGARDE! MORAYEEL M’A OFFERT UN CHAT!!!

La main à quatre doigt palpe doucement l'épaule de Léandre, testant le niveau d'humidité. D'un ton qui peut passer doux pour un homme de sa trempe, il lui parle.

T'es en retard. Je déteste les retards et tu le sais. Tu dois être dans un bel état. tu sens l'encre et la flotte. Ta mère va être contente quand elle va te voir, les dernières 48 heures elle les a passé à te chercher. On règlera le sort du chat plus tard. Mais il descend pas de tes bras jusqu'à nouvel ordre.

Puis, à Morayeel, le nécromancien ne peut se méprendre sur la signification de l'horreur et de l'ignominie qu'il a fait. Sans être lié à lui comme Elthiriel, Halewyn sait... Instinctivement, à sa manière floue, des bêtes. Comme els animaux sentent la tempête.

Et Morayeel peut voir que malgré tout, jusqu'à cet instant où il l'a lui avait ramené, son père était fier de lui et de ce qu'il avait accompli, seul. Et de l'abîme dans lequel son père, son propre père le projette. Par le lien qui les unis et qu'il a toujours rejeté, le lien du sang, du sang d'un père à son fils. Ce qui suit est audible par Morayeel seul.

Xoramen a un feeling des émotions superficielles. C'est comme si quelqu'un hurlait dans la pièce d'a côté.

Tu croyais que je te la tenais loin par plaisir? En plus de lui enlever son libre arbitre, fallais la corrompre... T'a fais quoi d'elle? Un monstre... Tu devrais te pendre de honte.

Ces paroles, elles se gravent dans son esprit. L'horreur de son père face à ce qu'il a fait est incommensurable

T'es pas une malédiction morayeel t'est qu'un sale morveux égoiste qui sais jamais s'arrêter quand il faut, tout ca pour te montrer meilleur que la masse...

La révolte et l'horreur de Hale face à ce qu'il a fait est perceptible.

Le matou reste accroché sagement à Léandre... Enfin pas si sagement que ça compte tenu de la volonté qu'il a de s'agripper à sa fille pour ne pas toucher l'assassin. À l'intérieur, Gus peut reconnaître chez son colocataire une peur panique et une haine palpable qui n'est pas transmise en mots. Seulement en attitude... Et c'est assez éloquent. L'ex journaliste ne supporte pas la personne qui parle à l'instant... Ce mec au regard vide qui fait la morale à La Mort... Se débattant dès l'instant ou il quitte Léandre pour y retourner ou pour y rester, il est silencieux autant dedans que dehors.

- Xoramen...

Funeste au jour, il reste pourtant stoïque, le temps que Xoramen se décide. Habiter un corps qui n'est pas le sien, c'est plus difficile à faire qu'à dire. Surtout quand on a l'intention de péter la gueule de quelqu'un. Il n'attaquera pas Nigel. Mais il sait comment provoquer Xoramen.

- Tu devrais bien regarder autour de toi avant de désigner les monstres, dit-il à voix parfaitement audible, avant de désigner Nigel du menton.

Nigel se dégage d'un coup d'épaule et se rue sur Morayeel.

La lame de cristal et le stylet de métal s'entrechoquent. Le choc s'oppose, les propulsant dans la direction opposée. La distance à parcourir par Nigel est plus grande que celle de Morayeel. Ils percutent le mur et glissent sur le sol, Morayeel à moitié étouffés, Nigel semi conscient.

- Aow... gémit-il.

Morayeel toussote et se relève rapidement, en s'appuyant contre le mur. Il semble sonné et douloureux. Il toussote, puis ricane.

- Ow...

Nigel grogne, tente de se relever et s'affale sur le sol, sonné et visiblement étourdi.

- On joue tous les deux avec la mort, Halewyn. Mais pas la même facette. Évite de jouer dans mes plates-bandes, Halewyn, tu t'en porteras mieux.

Il pose son regard pâle sur Léandre, chancelle, et...

Morayeel pourrait désigner le lampadaire pour ce qu'il voit et même si avait vu il s'en serait royalement crissé

On joue tous les deux avec la mort, Halewyn. Mais pas la même facette. Évite de jouer dans mes plates-bandes, Halewyn, tu t'en porteras mieux.

C'est toi qui joue dans les miennes. Viens si t'es si sûr de toi. Jme cache pas derrière des cadavres moi...

Invite explicite à en découdre. Le jeunot préfère cependant s'en aller.



Nigel! Ca va?

Aboie t'il, un ordre bref... quelque part dans son esprit, il note l'absence de bruit, de mouvement du chat... pour plus tard. Une floppée de pensées simultanées, comme un jeu d'échec qui se découvre lui arranche un bref grognement de douleur vite réprimer. Pas devant Léandre voyons.

Il baisse ses prunelles mortes dans le noir des yeux de Léandre. Même César peut percevoir L'inquiétude qu'il ne cache pas... Xoramen est au courant de tout, of course, il ne lui cache rien

Je danse avec La Mort d'habitude, je cause pas avec. Bordel, qu'est ce qui t'es arrivé?

Sur le sol, Nigel essaie de se lever... enfin, se redresser tout d'abord.

- Nigel! Ca va?

Nigel grogne, et réussit à s'assoir.

- Wais... je crois...

Les Phoenixs sont soudainement au prise avec une migraine.

- Mince, qu'est-ce qui s'est passé ?

Léandre tournait le dos à son ami, elle ne vit pas l’affrontement mais su immédiatement qu’il était parti. Quelque chose d’indéfinissable lui mordit le cœur. « NIGEL! » s’exclama-t-elle en se portant à son secours, l’aidant à se redresser.

Halewyn sentait ce genre de chose. Il l’avait appelé La Mort dès la toute première fois qu’elle l’avait rencontré. Il avait dansé avec elle et Morayeel la lui avait arraché des bras. C’est cette nuit là qu’il lui avait offert la boule de cristal… Halewyn avait dit autre chose à leur sujet ce soir là, et Morayeel avait choisi de plein droit, avec l’assentiment de son père…

Toute la candeur de Léandre ne suffit pas à taire ses déductions.

Elle sait instinctivement ce qui s’est passé… Elle a lentement changé ces dernières années, évoluant inéluctablement vers son destin. « J’ÉTAIS À PEINE ARRIVÉE À MANHATAN QUAND J’AI EU UN MALAISE… MORAYEEL ET LE CHAT ÉTAIT PRÈS DE MOI À MON RÉVEIL. » Elle ne dit pas près à quel point. « J’AI MAL TRANSPLANNÉ EN VOULANT RENTRER ET ON A FAIT TREMPETTE DANS LE BASSIN DE LA PIEUVRE À L’AQUARIUM… » De l’anodin… « JE SAIS QUE MAMAN ME CHERCHE… ELLE EST PASSÉE À NY AVEC PAPA. »

Le ton de sa voix durcit sensiblement alors qu’elle dévisage son tuteur, remarquant avec chagrin ses yeux aveugles. Il y avait eu une conversation entre le père et le fils… Les phoenix faisaient toujours ça. « C’ÉTAIT LUI OU MOI LE MONSTRE? » Elle portait en elle toute les morts passées et futures…

Il ne sait pas si elle a remarqué qu'il voit rien. Il ne sait pas aussi si elle sait que c'est à cause d'elle, pour elle qu'il a été esquinté aussi gravement.

Et si elle le sait, ca changerait tu quelque chose?

C’ÉTAIT LUI OU MOI LE MONSTRE?

Et comme d'habitude, elle trouve chez lui cette brutale franchise, celle qu'elle saura toujours y trouver. Ca l'a quelque chose d'effrayant et de réconfortant à la fois. Et il ne la rejette pas. L'accepte comme elle est, une assassin de piètre qualité qui a une autre voie à suivre, une voie qu'il pressent mais dont il est incapable de prévoir l'aboutissant. Conne il a accepté Morayeel dans sa voie. Il ne l'approuve pas, mais respecte cette volontée de suivre le chemin choisi. Même si le chemin est archi mauvais. S'il n'était pas si borné, il s'en apercevrait le gosse.

Sinon, il la tuerait tout de suite par compassion. Sisi, il en est capable.

Ca, Corneille, ca sera à toi d'en décider. J't'ai donné les outils, à toi de voir quoi faire avec.

Il secoue la tête... Lève le nez. Ya un truc chez Nigel qui cloche.

Nigel, Xoramen va bien?

Elle le laisse s’intéresser à Nigel mais revient immédiatement à la charge : « HALEWYN, C’EST MORAYEEL OU MOI QUE TU AS TRAITÉ DE MONSTRE? »

Halewyn disait toujours la vérité... il l'évitait parfois... et c'est ce qu'il vient de faire...

Léandre vient l'aider à se relever. Il lui sourit, faiblement et la remercie. Néanmoins, il se dirige vers le divan et s'y assoit, tranquillement.

- Nigel, Xoramen va bien?

L'air souffrant, il se frotte les tempes. Migraine carabinée.

- Comment veux-tu que je le sache...

HALEWYN, C’EST MORAYEEL OU MOI QUE TU AS TRAITÉ DE MONSTRE?

Ce que tu es maintenant, Léandre, j'en sais rien.

Dit il en appuyant sur le maintenant.

Pour parler en Chimérien, je dirais que le choix t'appartiens d'en être un ou pas. Comme disait un gars que j'ai connu: si le chapeau te fait met le.

Comment veux-tu que je le sache...

La voix de Hale claque autant dans la migraine de Nigel que la migraine de Nigel tape dans la migraine de Hale.

Ben trouve là. Elle est pas loin.

- La ferme, tu veux...

Rien de méchant, rien de détestable, c'est juste une question de tolérance à la douleur. C'est probablement impoli, ça pourrait lui valoir la volée de sa vie, mais ça fera probablement moins mal que sa tête. C'est le genre de migraine qui donne la nausée. Le genre de migraine qui garde au seuil de la conscience.

Sur le plancher, dans le reflet du miroir, Xoramen est étalée sur le sol.

La miniature de Samuelle vint se planter devant l’assassin. Plus fine que sa mère, fragile mais pas vulnérable. « JE ME FICHE DE CE QUE TU PENSES. JE SAIS TRÈS BIEN CE QUE JE SUIS. JE VEUX SAVOIR QUI TU AS TRAITÉ DE MONSTRE. »

Le sujet c’est elle… elle le sait bien, juste à la manière dont il tourne autour du sujet, ce qu’elle est… Elle veut le lui entendre dire...

Du menton, elle pointe Xoramen.

Avec un grondement monstre, il vacille, se rattrappe au comptoir, la pierre dans sa main de libre. Et essaie de s'arracher l'oeil avec l'autre. Les fers rouges dans son crâne proviennent de ses yeux. Des yeux inutiles.

Si il ne les a plus, la douleur cessera peut être.

« HALEWYN! NON!! » En un instant, elle se trouve près de lui, bataillant ferme pour éloigner sa main de son visage. « ÇA VA, JE SAIS QUE C’EST MOI QUE TU AS TRAITÉ DE MONSTRE, SALAUD! PAS LA PEINE DE TE METTRE DANS CET ÉTAT! » Elle est furieusement en colère et la pitié n’est pas une émotion qu’elle connaît. Mais la bêtise lui est suprêmement insupportable. Elle remarque alors, au même moment, le regard laiteux de l’assassin et la pierre dans sa main.

Halewyn est blessé…

Sans même la lui enlever, ses longs doigts fins effleurent la roche qui s’échauffe dans le poing de l’homme. La pierre est activée.



Quelque part très loin de là, un vieil homme partageant le thé avec un faune, s’émeut.



« Léandre? Halewyn? Nigel? Xoramen? » la stupéfaction augmentant à chaque nom énoncés.

Depuis qu'il a sauté des bras de Léandre par obligation alors qu'elle se précipitait vers Coeurd'acier pour l'empêcher de, manifestement, s'arracher les globes oculaires, César dont la fourrure sèche naturellement sous les lumières de l'appartement, observe longuement la scène, blasé...

Il ne peut pas s'en mêler et très franchement, s'il faisait quoi que ce soit, ce serait assez pour instaurer des doutes sur sa véritable nature chez Halewyn. Il bat donc de la queue tranquillement, assis à l'écart...



Il sursaute, ses pupilles noires s'agrandissant, le regard félin détaille le nouvel arrivant... Paul ?... Le chat se lève et s'avance de quelques pas...

- Vous pourriez arrêter de transplanner... de parler et de faire du bruit ?

Oui, c'est une question... mais surtout une demande, presque une supplique. Et comme Nigel se doute que y'en aura pas beaucoup qui seront coopératif, il se met le coussin du divan dans la figure.



Elle n'a pas bougé.