Le Ritz

- Hé bien je sais pas moi ce qui s'est passé. J'avais plus aucune nouvelle, je vis 30 pieds sous terre, sans nouvelle de personne! J'étais pas au courant que Do était malade...je le pensais absent de la villa à cause du travail...
- Non, non...Je sais pas pourquoi il est plus à la maison en fait..., soupire Théodore en s'étirant pour rapprocher sa tasse.

- Vous êtes ma famille, je vous aime inconditionnellement... Si je vous perd y me reste quoi ?
- ...Pas grand chose de plus qu'à moi...

Holà...L'attitude de Donoline rappelle celle d'un gros chien qu'on aurait négligé pendant quelques jours. Penchant la tête pour avoir quelques caresses de plus, il pousse un soupir presque canin. Ça manque un peu de classe, affalé comme ça contre la table, en habit, rose en plus...

- Tu sais l'explosion de l'inquisition... ça inquiète...

Un sursaut, il lui fait signe de parler moins fort...Y'avait pas grand monde dans la salle certes, mais fallait pas parler trop fort quand même...Déjà y'avait trop de monde à son goût qui savait.

- Je sais mais...C'est passé, c'est fini, y'a plus de quoi s'en faire avec ça. On a pas été pris..., murmure t-il en se penchant un peu vers elle, J'comprends pas qu'il veuille plus me parler quand même, j'lui ai rien fait de mal pourtant... C'est même moi qui s'est occupé de lui quand il a commencé à être malade...

Théodore hoche la tête.

- En plus, il me fait pas confiance...

Mael regarda tristement Théodore et se leva pour lui embrasser le frotn.

''Moi je te fais confiance....Dorian s,inquiete tout le temps de tout pour rien...C,est jsute moche qui ne veut plus te voir. ''

Elle passa a nouveau sa main dans ses cheveux en faisant un sourire doux. Celui d'une enfant enver son père...

''Si tu veux je pourrais venir te porter compagnie...venir t'aider. tu te sentirais moins seuls...''

Son offre était valable. Et cétait sincère. Maël voulait aider et se sentir utile à quelque chose.

Le baiser dans le front le fait sursauter. La dernière fois qu'il avait eu droit à une quelconque manifestation de tendresse, ça devait faire une éternité... Et pour un être aussi naturellement affectueux que Théodore, bien qu'il ne le montre pas, ça le rendait dingue... (...La fois a taverne avec Hale, c'était PAS d'la tendresse !! )

- Moi je te fais confiance....Dorian s'inquiète tout le temps de tout pour rien...C'est juste moche qui ne veut plus te voir.
- Si au moins j'savais pourquoi..., grogne le lycan en laissant la main de Maelya passer à nouveau dans ses cheveux...Il avait le moral à plat visiblement. Le gros dur, il était passé où ?...Il sommeillait. Épuisé...
- Si tu veux je pourrais venir te porter compagnie... venir t'aider. Tu te sentirais moins seul...

Donoline lève les yeux vers elle, un petit sourire triste aux lèvres.

- C'est gentil ma puce, mais tu peux pas...Tu t'souviens ? Le contrat ?...Avec Dorian ? Il te laisserais pas faire. Et pis ça va bien finir un jour tout ça...

Explique t-il en se redressant sur sa chaise.

C'est gentil ma puce, mais tu peux pas...Tu t'souviens ? Le contrat ?...Avec Dorian ? Il te laisserais pas faire. Et pis ça va bien finir un jour tout ça...

''Mais j'en ai marre de Poudlard....je veux être avec vous moi...Fichu contrat...Si do me donne pas ce que je veux y meurt et si moi je vais pas a Poudlard ou lui tourne le dos je meurs....C,est juste que je me demande jusqu'a quand je vais rester...''

Elle rpit une autre gorgée de champagne et finit sa coupe.

''Ouais ca va finir un jour....j'imagine, mais Do doit prendre son repos! Et toi tu dois faire attention aussi c,est pas bien tu prenne du poid, pense a ton coeur!C,est a se demander en ce moment qui sont les adultes tuteurs entre nous...toi et lui vous agissez comme des gamins. Et toi tu es triste! et j,aime pas ca!

Mael...aussi directe qu'une enfant. non mais s apenait quelqu'un pour dire la vérité...

- Mais j'en ai marre de Poudlard....je veux être avec vous moi...Fichu contrat...Si Do me donne pas ce que je veux y meurt et si moi je vais pas a Poudlard ou lui tourne le dos je meurs....C'est juste que je me demande jusqu'à quand je vais rester...
- ...Au fait, ils t'ont donné permission de sortie à l'école ?

Demande t-il en avalant une petite gorgée dans sa tasse.

- Ouais ça va finir un jour....j'imagine, mais Do doit prendre son repos !
- J'peux pas l'forcer si y rentre pas..., grogne le lycan, le regard noir.
- Et toi tu dois faire attention aussi c'est pas bien que tu prennes du poids, pense a ton cœur !
- Il va TRÈS bien mon coeur. Gronde t-il en terminant son thé puis en reposant le contenant sur la table d'un geste brusque...Il allait pas si bien que ça son coeur, mais ça le faisait chier d'en parler.
- C'est à se demander en ce moment qui sont les adultes tuteurs entre nous...toi et lui vous agissez comme des gamins. Et toi tu es triste! et j'aime pas ça !
- C'est Dô qui a commencé.

Un sourire en coin...C'était exprès certes, mais ça ne démentait pas le fait qu'ils agissaient comme des enfants...Il le savait, mais il ne pouvait pas faire grand chose contre ça tant que Dorian n'accepterais pas de lui parler comme avant...Et en plus, c'était pas vrai. Mais ça il ne le savait pas...Ne savait pas que c'était entièrement sa faute si le Milliardaire ne lui adressait plus la parole.

Si faire un retrait stratégique pour protéger Lucas et Madeline c'est agir en enfant, alors oui il agit en enfant.

Dorian n'a jamais toléré quelque forme de violence gratuite, verbale ou physique, que ce soit.

Dans la salle de bain, assis sur la cuvette, l'homme d'affaire a les yeux fermés pendant un long moment. Il a pris un fiorinal et relaxe... Une chance, ca agit vite un fiorinal.

Dix minutes plus tard, un lavage de mains et une rectification de coiffure plus tard, le multimilliardaire revient à la table.

Alors, qu'est ce que j'ai manqué?

Demande t'il en se rasseyant. Au serveur qui vient pour prendre commande, il demande un perrier et la facture.

Il pousse les portes du chic restaurant en jeans et t-shirt, avec un coupe-vent par-dessus. Aussitôt, on vient le chercher et on tente de le tirer vers la sortir, pas l'habillement réglementaire. Pas de veston. Mais Lucas n'écoute pas.

IL repousse avec une violence retenue le bouncer et file directement vers la table où se trouvent Dorian, Théodore et Maelya.

Non seulement, il n'a pas la tenue réglementaire, mais il a l'air de sortir d'un chantier de construction où il a passé un sale quart d'heure.

Il marche directement vers Théodore, puis jette le journal dans son assiette avant de se laisser tomber dans la chaise qui lui était destinée.

- On est mort.

En première page, une image des bureaux anglais de la Phantassos & Son. Sans parler de la presque pleine page ou on trouve la face de Théodore. Nommé comme complice, Lucas en médaillon. Aucune fois n'est mentionné le nom de Dorian, mais l'hypothèse de l'implication monétaire de la Phantassos & Son est implicite. Sans parler de l'arrestation d'Elzykor Folayann.

- Elz va me tuer.

- Alors, qu'est ce que j'ai manqué ?
- C't'ait long dis donc.

Lui réponds le lycan en se redressant...Puis il sursaute quand, finalement, Lucas fait son apparition, poursuivit par des hommes en habit qui lui crient qu'il n'a pas le droit d'être là dans cet accoutrement...

- On est mort.
- Comment ça on est morts ?

Demande Donoline en retirant le journal de son assiette vide, chassant les poursuivants de Lucas avec, clamant qu'ils ont un salon privé et qu'au prix que ça coûtait, y'avaient intérêt à foutre le camp...Il referme alors la porte puis déplie le journal, grimaçant en se rendant compte qu'il a sa gueule placardée partout là dedans.

- Oh merde...

Souffle t-il en feuilletant les pages où on parle d'eux...

- Elz va me tuer.
- Pourquoi elle te tuerais ? C'est toi qui a été dire à tout va que c'était nous peut-être ?

Grogne t-il sur un ton relativement menaçant si on considère que ses iris changent lentement de teinte...

- ...La pute...Oh la salope...Elle nous a vendus la conasse...

Déduit-il en lisant en diagonale les articles où apparaissent leur noms.

La panique de Lucas le paralyse... Le temps qu'il reprenne ses esprits, et un coup de vieux de 20 ans en prime.

...La pute...Oh la salope...Elle nous a vendus la conasse...

Le multimilliardaire gémit en se frottant les tempes. Il va crever sur pied. Il le sent.
S'en est trop.

Malgré tout, il réussit à choper le journal d'une main tremblante et à lire ce qu'il y a dessus.

...

Il parcoure les articles entre les points noirs constellant sa vision.

...Donoline, ton téléphone.

- Pourquoi elle te tuerais ? C'est toi qui a été dire à tout va que c'était nous peut-être ?
- T'es malade !
- ...La pute...Oh la salope...Elle nous a vendus la conasse...
- Bah ouais, hein ? Elle allait se gêner ? Moi, j'l'ai dit qu'à toi ! Lucas lève un doigt menaçant vers Théodore. Et toi, tu l'as dit à qui, hein ?

Énervé, agacé, terrifié, Lucas se lève d'un coup brusque et fait le tour de la table, nerveux. Il revient, s'approche de la table, tapote nerveusement dessus, puis frappe des poings.

- Bordel de merde...

Il tente de s'encourager, en vain, mais il essaie.

- Ça va aller, elle est enfermée... tant qu'elle sera enfermée, tout ira bien...

On lui prends le journal des mains, mais il s'en fout, trop occupé à réfléchir à la situation. Décidément, la fête de Dorian est vite passée a la catastrophe avec cette horrible nouvelle...

- ...Donoline, ton téléphone.
- Depuis quand tu m'apelles Donoline ?...Qu'est-ce qu'il a mon téléphone ?

Demande t-il en sortant de sa poche l'objet qui est normalement accroché à son oreille en permanence.

- Et toi, tu l'as dit à qui, hein ?
- À personne voyons imbéci-...

Il se coupe. C'était faux...Il avait parlé. Il avait trop parlé...

- Bordel de merde... Ça va aller, elle est enfermée... tant qu'elle sera enfermée, tout ira bien...

Le lycan se triture les mains...Faisant des liens qu'il espère invraisemblables...Qu'il souhaite n'exister que dans sa tête. Voyons, ça n'se peut pas...Qu'ils soient entrés en contact...Halewyn était tombé sur Elzykor ? Ou le contraire ?...Ils s'étaient parlés ? Allons allons...Du calme Théo, réfléchis, fais pas l'con, c'est impossible...Panique, visible dans les yeux orangés dont la couleur devient flouée, tirant vers le jaune, pâlissant. Un peu comme son teint d'ailleurs. Il ne sait plus trop, mais il a vachement la trouille tout à coup...

Tout ca était comme un tourbillon. Tout ce passait tellement vite. Quel merde quel pétrin...qui quand quoi comment. Maêl se leva et cria à son tour en tapant sur la table, décidement il formait une belle famille!

''STOP!! P'TAIN QU'EST-CE QUI SE PASSE?''

Elle prit lucas par les ;épaules et l'obligea à s'assoir.

''Maintenant on ce calme et on explique. Je vous rappelle que vous êtes en public et que la tout le monde nous regarde...dont les bouncer qui semble parler dans leur emetteur..."

Maël leur pointa le tout par la fenêtre et se rassi. Allait-elle encore fuir? Être obliger de perdre de vue ceux qu'elle aimait temp? Tout ce bousculait dans sa tête. Tellement qu'elle vida le reste de al coupe de champagne a Théodore.

Non on n'explique pas. Ce n'est pas la place ni le moment. Maellyaaa, tu rentre avec Loucass. Donoline, tu rentre et tu fais profil bas. Ils viendront te chercher. Ne résiste pas plus que nécessaire pour faire croire que tu y est innocent.

Répond Dorian, qui semble être un vieillard tellement la cacophonie ambiante l'affecte.

Non, les deux portiers à l'entrée non pas lu le jouranl et ne s'inquiètent que de ta tenue indécente Loucass...

Se levant avec difficulté, Dorianva voir les bouncers. Une conversation aimable de quelques billets plus tard. Tout est réglé. Ou presque. Il appelle alors au bureau, pensant trouver Yseult.

T'es qui toi?... Oh... Je veux un rendez vous avec les d'Arwellers à la première heure demain matin.... Je veux un rendez-vous avec la reine demain après-midi et avec Le premier Lord en soirée... Non, tu fais ce que je dis... Non, pas môssieur Donoline, moi... Si... Tranfère les données de l'horaire sur le cellulaire quand tu aura terminé... Parfait, bonne petite, tu es efficace. Merci.

Fermant l'appareil, il l'enfourne en ne disant qu'une chose.

Calmez vous putain... On rentre chacun chez soi. Viens Lou, viens Maellya. Je vous dépose... J'ai à faire cette nuit.

Oui, il avait déjà pensé à une telle éventualité. Mis plusieurs plans au point. Déterminé quelle chair à canon sacrifier. Pourquoi faut il que ca arrive quand il a de la misère à tenir debout?

- STOP!! P'TAIN QU'EST-CE QUI SE PASSE !?

Le lycan se retourne, observant la pauvre Maelya qui n'a rien suivi de toute l'histoire...

- Maintenant on ce calme et on explique. Je vous rappelle que vous êtes en public et que là tout le monde nous regarde... dont les bouncer qui semble parler dans leur émetteur...
- On est dans un salon privé, y'a personne qui a le droit venir nous faire chier ici, grogne le lycan en faisant les cent pas...
- Non on n'explique pas. Ce n'est pas la place ni le moment. Maellyaaa, tu rentres avec Loucass. Donoline, tu rentres et tu fais profil bas. Ils viendront te chercher. Ne résiste pas plus que nécessaire pour faire croire que tu y est innocent.
- Faut qu'j'me laisse arrêter ?! C'est c'que t'es en train d'me dire ? Gronde Théodore en arquant un sourcil, visiblement il n'y comprends rien...peut-être un peu trop paniqué en c'moment pour réfléchir...Sa gueule était placardée sur tous les journaux après tout...Et le nom de Mercado y figurait...ainsi que la réputation de la compagnie de Dorian...Merde, merde, merde...Donoline n'était pas reconnu pour son sang froid...C'est à ne pas oublier...

- Non, les deux portiers à l'entrée non pas lu le journal et ne s'inquiètent que de ta tenue indécente Loucass...

Donoline regarde le Milliardaire s'activer...et visiblement ce n'est pas par plaisir. Il est tellement faible...Il ne peut pas rester comme ça, faudra le ramener à l'hôpital éventuellement...Et cette éventualité devait se présenter bientôt parce qu'à ce rythme là, Dorian ne survivrait pas...Longue conversation avec ce que Théodore devine être Emma...Les rendez-vous avec les Aweiller...La Reine ? Qu'est-c'que la Reine vient foutre là dedans ? Enfin, il ne pose pas de questions, la diplomatie, ça regarde Phantassos...Le lycan n'est vraiment pas un personnage public...il remplace Dorian parce que c'est un peu sa faute s'il est dans cet état...Mais il n'était pas fait pour ça...

- Calmez vous putain... On rentre chacun chez soi. Viens Lou, viens Maellya. Je vous dépose... J'ai à faire cette nuit.

...Le coeur de Théodore lui bat aux joues, aux oreilles. Il sont dans la merde...Dans la grosse merde épaisse. Putain...Et Dorian qui n'allait pas du tout...C'était pas l'moment d'le faire bosser en plus...Putain qu'il allait la tuer celle-là quand il allait tomber d'ssus...Oh oui il allait lui faire sa fête...Mais qu'est-ce qui lui avait pris aussi de soudainement avoir besoin de cette indépendance ? De couper les liens avec Coeurd'acier ?...De se considérer comme un con du côté de la Nouvelle Chimère alors que son lien avec elle venait de le vendre de même que Lucas...?

Oh bordel'd'merde...dans quoi il venait de tous les plonger ...? Une violente vague de culpabilité envahit l'esprit de Phantassos...Mais rien de plus clair...et ça viens de Donoline, assis dans sa chaise, le teint translucide, de même que ses yeux qui tirent vers le jaune beige...Éclat mât des iris qui dégagent une inquiétude démesurée.

Maëlya se renferma rapidement sur elle même, se callant dans le fond de sa chaise.Fuir. Se cacher.

''Putain d'incquisition! Je les hais!''

Maël en ce moment même se leva et lança sa chaise dans le salon. Si Donoline savait ce contrôler pas elle... elle comprenait ce qui se apssait, ses protecteurs étaient les targets numero 1 maintenant de l'incquisition. Et la elle était inquiête pour eux. Si elle pour avoir tué 3 incquiteurs ils étaient près à tuer une gamine imaginer une bande d'adulte qui ont fait sauter l'incquisition. Tranquillement les larmes de Mael lui vinrent aux yeux... Elle avait peur. C,est la que malgré les apparences on se rendait compte que Mael avait mal vieillit ce n'était qu'une enfant encore.

Il s'est levé, enfile son manteau. Dit d'une voix qui se veut calme et posée.

Arrêtez de paniquer, vous m'empêcher de penser.

Prenant le téléphone réquisitionné, il appelle quelqu'un d'inconnu. Discute ferme en grec, donne la capeline de Maellya, le manteau de Donoline tout en discutant. Il s'Interromp un moment.

Donoline, tu t'enferme dans ta chambre cette nuit, j'ai des potions à faire et je vais avoir besoin de toi.

La nature de Serpentard, de monstre (selon Donoline) de Dorian, va bientôt être justifiée. Il ramasse sa pupille sous le bras. Il semble presque transparent Dorian.

Viens Loucasss... Le temps presse.

Puis il repart en grec.

- Putain d'incquisition ! Je les hais !

Z'étaient terroristes quoi...Fallait s'y attendre. Fuir...S'cacher...C'était pas facile...Et Théo n'avait pas la tête pour des plans pareils. Il oubliait toujours deux trois détails d'importance capitale...

- Arrêtez de paniquer, vous m'empêcher de penser.
- Désolé...

Grogne Théodore en enfilant le manteau qui lui est tendu...Il le regarde faire...le regarder bavarder...en grec ...? Comment ça en grec ?...Il ne dit rien. Mieux vaut le laisser faire. Il semble avoir un plan...

- Donoline, tu t'enfermes dans ta chambre cette nuit, j'ai des potions à faire et je vais avoir besoin de toi.
- Bien...

Marmonne t-il en nouant son foulard...

- Viens Loucasss... Le temps presse.

Donoline reste silencieux...Puis il quitte la pièce pour se précipiter vers les toilettes...et y transplaner pour retourner à la maison...sans un dernier mot à personne...

...5 années plus tard...



Le salon était réservé... Un salon privé d'un chic fou... Dorures et porcelaines. Après tout, il s'agit du Ritz Carlton. On en profite pour se montrer sous ses beaux atouts... Il est 3h10... Rendez-vous aux portes avec Elthiriel à 3h15... Pourquoi au Ritz à une heure pareille ?

5 fois par jour, au Palm Court de Londres, on sert le thé... Théodore est un grand traditionaliste quant à l'heure du thé... Et aujourd'hui, il en profite pour être accompagné... Ça le changera du thermos et des cookies dans un sac refermable sur un coin de table, tout seul comme un rat... Il est chic cet après-midi Donoline... Un pantalon beige, veste assortie, chemise noire légèrement ouverte, sans cravate... Enfin, si, mais elle est presque invisible. Aussi noire que sa chemise...

Il attends sagement sa compagne près de la porte... Portant des verres de contact pour masquer l'orangé de ses iris, il plisse les yeux... Il n'a pas l'habitude et il voit très mal... En plus ça pique. Il aurait bien du trouver un sortilège pour ça... Mais la flemme... Et juste pour se marrer, il a profité de l'occasion pour masquer complètement la couleur et prendre du bleu, pour voir l'effet... C'est assez réussi, le bleu est légèrement foncé mais les verres sont assez opaques pour masquer la couleur surnaturelle...

...En réalité, ce n'est pas que pour prendre le thé... Mais ça, il n'y a qu'eux qui le savent... Mise au point des procédures, infos sur les plans de son... employée... Le grand moment approche...

Un taxi s'avance, laissant sortir la compagne de ce monsieur... Manifestement, Elthiriel s'arrange toujours pour sortir du lot. Les matantes BCBG et les riches héritières n'ont qu'à bien ce tenir. Et d'ailleur, Paris Hilton qui sort de l'hotel, la gratifie d'un bitch tout ce qu'il y a de plus méprisant, sagement cachée derrière els fiers à bras qui lui servent de garde du corp.

Un paparazzi prenant un cliché à cet instant précis, immortalisant les deux femmes qui se toisent.

Mais faut avouer qu'elle a de la gueule là dedans, ne reniant aucunement ses origines Chimériennes. Une robe longue, vaporeuse, décolleté juste ce qu'il faut, mettant la poitrine menue en valeur. Aux imprimés audacieux, qui ont du chien. Minuscule sac à main et sandales assorties. Aux cheveux sagement lissés par derrière, Créoles aux oreilles et maquillage totu ce qu'il y a de plus discret, mettant en valeur les prunelles noires. Verres de contact, il le sait aussi. Mais l'incandescence de son regard ne se dissimule pas aussi facilement que l,orangé du lycan.

Ses lèvres légèrements ourlées d'un rose délicat s'ouvrent sur les dents blanches.

C'était vraiment nécessaire de me faire venir ici? Le milieu d'un champ aurait fait.

D'office, elle prend le bras de Théodore, il sent la chaleur surnaturelle de la Phoenix. Même si ca ne parait aucunement dans son maintient. Elle dégage une chaleur courroucée.

- C'était vraiment nécessaire de me faire venir ici ? Le milieu d'un champ aurait fait.
- Ouais mais ça aurait été franchement moins marrant.

Réponds le lycan en faisant très mal semblant de ne pas reluquer tout ce qu'il y a de femme chez une Elthiriel loin d'être vêtue comme elle l'est habituellement. Le bras de la jeune femme sur le sien, il sent la chaleur qui lui passe dans le bras, puis dans l'épaule jusqu'à lui réchauffer tout le corps... Il sourit tranquillement et passe la porte... À l'entrée, un homme, le nez retroussé, un jeune rouquin à taches de rousseur, complet veston, noeud papillon et gants blancs, un menu à la main leur souhaite la bienvenue...

Avec un riche accent bien français et bien fort pour que tout le monde se retourne, Théodore lui donne le nom de Thérence Deauclaire...Après tout, Théodore Donoline est un nom recherché et il vaut mieux en utiliser un autre pour faire des réservations dans un endroit aussi médiatisé... Le jeune avec un malaise visible, qui fait manifestement bien rire Donoline, lui réponds dans un français maladroit et les conduit au salon... Un autre homme prends la place du jeune hôte roux pendant qu'il s'éloigne avec Elthiriel et le lycan... Il bavarde vaguement de trucs sans importance avec le serveur sur le chemin et sourit comme un président américain alors qu'ils passent derrière chaque tablée, l'air de dire "Moi j'ai une jolie compagne mystérieuse et pas vous. Na !"

Ils finissent par arriver en petit couple bien assorti à une pièce coquette, installée sur une sorte de petit balcon surélevé, dont un mur entier est couvert de fenêtres qui donnent sur le restaurant en entier, entourée de rideaux pastels qu'on peut fermer au gré de sa volonté. Dans un coin, à droite, au fond gît une sorte de causeuse d'un chic fou, bleue pastel sertie de boutons dorés et sur le mur au dessus, une peinture immense qui fait tout le mur, d'une scène d'époque qui rappelle vaguement Roméo et Juliette.

Au centre, une table magnifique est mise pour au moins quatre personnes, au cas où, quatre chaises dorées, vert pastel et beiges sont disposées et un montage de petites assiettes dorées est présenté au centre de la table, des tasses à chaque places, Théodore sourit de tous ses crocs en faisant comprendre, toujours en français, au serveur qu'ils n'avaient plus besoin de lui, celui-ci sort en détaillant les avantages de la salle et les divers moyens de le faire appeler si jamais c'était nécessaire...

Une fois qu'il est parti, Donoline se laisse lourdement tomber sur une chaise et soupire...

- J'y vois rien et ça gratte les foutus verres de contact.

Grogne t-il en reprenant le ton habituel qu'on connaît à Théodore... Puis il approche de lui une théière de porcelaine d'une taille respectable pour les quatre personnes qui devraient normalement siéger dans cette pièce et en ouvre le couvercle d'un geste habitué.

- Pas mal...

Marmonne t-il avant d'en verser une tasse à sa compagne, puis à lui même, rapidement comme si de rien était, il sourit ensuite.

- Aaaalors Misty ? T'es pas trop mal à l'aise ?

Lui demande t-il, assis de côté sur sa chaise, les jambes étirées devant lui, jouant des doigts sur le bord de sa tasse.

Elle ne boit pas de thé, encore moins dans une théière inconnue... Comme elle ne mange pas habituellement ce qu'ils vont servir au restaurant. Mais Elthiriel a un minimum de savoir vivre. Une fois seuls, alorsqu'il s'affale dans le divan en grognant un truc à propos de ses verres de contactelle se sirige directement à la baie vitrée et passe en revue tout le monde.

Tiens... le diplomate est là. Celui qu'elle doit tuer. Dans le coin, à gauche, avec une personne cachée par le palmier. A en voir l'état de la vaisselle, iol vient à peine de commencer. Chouette... Le larder ici est hors de question. L'empoisonner? habillée comme elle est, il n'y a pas de place pour son équipement. Déjà que Donoline doit fantasmer sur où qu'elle a bien pu foutre sa dague et sa baguette...

Un avada serait trop visible... Un impérium par contre, pour qu'il se retrouve là où elle aura décidé de le tuer par contre est très alléchant. Mais ca serait trop facile... Nonon... Il doit bien y avoir un moyen.

Et pendant que la partie droite de son cerveau réfléchit à l'occasion qu'elle a , la partie gauche est toute là, alerte.

Pour tes verres de contact, faut les prendre sans force. Faut faire attention, les ophtalmos ont tendance a vouloir refiler n'importe quoi.

Elle s'arrache à la contemplation du diplomate, se retourne dans un bruissement de voilages vers Donoline qui peut s'apercevoir que par le jeu de lumière, le tissus léger rend la jupe légèrement translucide.

C'est qui les deux autres? Est ce que tu es certain que c'est un endroit sûr au moins?

Elle prend la tasse et fait semblant d'y prendre une gorgée, histoire de donner le change. S'asseyant, les plis de la jupe dévoilent une part de cuisse ivoire, sans aucun indice d'étui à quoi que ce soit.

Il la regarde explorer les lieux... Jeter un coup d'oeil par la verrière puis revenir le retrouver après un commentaire sur ce qui lui brouille la vue... Ils n'ont pas de force non plus, il n'est pas si con, mais il ne voit tout de même rien... Question d'habitude.

- C'est qui les deux autres ? Est ce que tu es certain que c'est un endroit sûr au moins ?
- Y'a personne d'autre. C'est seulement le dernier salon privé disponible... À une heure pareille, le Ritz est foutrement achalandé.

Lui explique t-il en désignant d'un geste vague la foule de gens qui marchent dans la salle, qui sont assis à prendre le thé... La salle est immense, c'est un restaurant très grand, mais il n'y a plus une seule place libre... Et ce n'est pas le genre d'endroit où l'on improvise de la place quand celles qui étaient disponibles ne le sont plus.

- Et au prix que ça coûte réserver une pièce du genre, j'leur conseille que ce soit sûr sinon ils vont entendre parler de moi.

Fait-il en déposant une tasse de porcelaine délicatement sur une soucoupe et sortant de sa manche l'une de ses baguettes... Dans un souple mouvement de poignet, un sortilège se lance alors que ses lèvres bougent doucement pour former les mots; Silencio, insonorisant la pièce, empêchant tout bruit d'en sortir.

- Alors ? Où est-ce qu'on en est ?

Demande t-il alors qu'il se lève pour faire glisser le loquet de la porte en position verrouillée.

Elle n'aime pas les réunions dans les endroits publics non contrôlés. Les célébrités qui passent, toujours une oreille indiscrète qui traîne. Elle aime pas mal mieux son monde, Le Londres d'en Dessous.

Il en faut pas oublier qu'elle est recherchée. Elle n'est pas comme Donoline... La nuit et les ténèbres sont son refuge. Mais bon.

C'est toi qui paie, d'accord, mais si ca s'évente il n'y aura que toi à blâmer. On est en train d'y travailler, une taupe trafique les tanks stationnés. Je ne devrais même pas avoir grand chose à faire d'autre que d'achever les survivants.

Si jolie, si bien habillée, avec autant de classe, soigneusement maquillée ses cicatrices parfaitements dissimulées,. on dirait qu'elle vient de parler d'une réception mondaine.

- C'est toi qui paie, d'accord, mais si ça s'évente il n'y aura que toi à blâmer.
- J'le prends sur moi.

Réponds le lycan en haussant les épaules.

- On est en train d'y travailler, une taupe trafique les tanks stationnés. Je ne devrais même pas avoir grand chose à faire d'autre que d'achever les survivants.
- ...Une taupe ?

Fait-il sur un ton hésitant...

- Ça te ressemble pas de déléguer.

Ajoute t-il en plissant ses yeux faussement bleus. C'est vrai quoi... Depuis quand c'était dans leur méthodes de refiler le boulot à quelqu'un et d'attendre que ce soit finit pour terminer le travail ? Enfin, qu'est-ce qu'il en savait exactement de leur manières de s'occuper de leurs affaires ?... Mais la délégation n'était pas leur genre... Eux qui ne faisaient pas confiance à grand monde...

Mon cher, il est des domaines où je n'y connait rien, et l'enchantement de mécanique moldue en est... J'y travaille, mais je suis encore néophyte.

Elle s'étire voluptueusement.

Et j'ai beau ne pas être humaine, je ne suis pas suicidaire. Tu savais qu'il y a une garnison d'environ 500 hommes en tout temps? Sans compter les MP et les cadres et scientifiques. Et j'aurai déjà fort à faire avec une hypothétique meute sans avoir à trucider à la chaine des militaires indignes d'intérêt. Elle a un petit rire.

Mon ami m'a assuré que ca sera épique. Un mot de pouvoir et on aura des tanks golems si on pourra appeler ca ainsi...