Chez Dô, minimalisme feng shui.

Ok, comme d'habitude c'est l'homme qui porte les culottes semble t'il.

''Il va de soi...''

Il le défie du regard? Le noisette ne laisse rien transparaitre. Un noisette profond, mystérieux. Un regard qui indique bien que aussi bien qu'il est un des meilleurs inquisiteurs, Dorian, lui, est à la tête de la plus grosse fortune du monde. Et ca, ce n'est pas n'importe quel crétin fanatique qui est capable de ca.

Et il suit parfaitement ce qui se passe dans ce cerveau tordu.

''C'est pourquoi j,en suis sure Monsieur que nous pourrons arrivé à un arrangement financier.?

Sourire de requin.

Voyez vous Monsieur O'Keefe. Je vous propose de prendre votre fille à ma charge et ce, sans rien vous demander d'autre que la tutelle exclusive. Ce que vous me proposez là, en plus d'être illégal, pourrait me faire condamner pour trafic d'humain.

L'homme d'affaire prend une pause, ressert madame.

De plus, faire une telle chose, pourrait me faire condamner. En effet, qui voudrait bien acheter une sorcière n'est ce pas? Mais d'un autre côté... Canapés madame?

Une domestique vient proposer un plateau. Dorian en prend un, une saucisse de gibier en pâte.

Me proposer une telle chose ne peut que dire que vous me tester n'est ce pas? Parce que sinon, l'offrir son enfant à la vente est passible d'un dossier criminel et d'une peine d'emprisonnement exemplaire. De plus, en ayant bien cherché partout, mes avocats, Daniel et Simon Arweller(les meilleurs de tout l'angleterre), n'ont trouvés nulle trace d'un quelconque dossier médical ou autre portant le tampon sorcèr dessus.

Donc, avec un sourire aimable, il termine.

Donc non, je ne vous offre pas rien en échange que la garantie que votre fille sera bien traitée et éduquée.

L'homme prend un air sérieux un peu offusquer, mais sort de sa poche le mandat d'arrêt qu,il tend à Dorian, surlequel on peut lire sorcières, meurtres, voies de fait de léger à grave, vols, fuites...ect toute les conneries qu'elle a pu faire.

''Ceci est le mandat d'arrestation de Maëlya. Moi en ne l'arrêtant pas en ce moment, je contreviens aussi à une loi...Alors je crois monsieur qui va falleoir trouver un arrangement. car je serai contraint de faire débarquer l'armée ici. Et vous ne voulez pas de cette publicité...''

Des menaces certes...il saviat l'illiégalité de la vente d'enfant.. mais il savait aussi le mandat de l'incquisition.

''Le mandat de l'incquisition se dicte comme ceci:''Tout être qu'on peut définir comme sorcier, homme, femme ou enfant, est considéré comme une menace directe et extrême envers l'Angleterre.

Par la présente, j'autorise la création d'une branche inquisitoriale, qui relèvera de l'armée mais qui aura tout pouvoir indépendant. Elle disposera d'un budget illimité et aura comme mandat de rendre la sécurité et la paix d'esprit à notre beau pays par tout les moyens possibles.'' Alors le moyen que je vous offre pour ne pas l'arrêter c'est un montant d'argent considérable, sinon, je l'arrête...et comme j,ai dit, si il faut l'arme, la police, se déplacera pour cette criminelle....''

''C'est notre fille....pas une criminelle...''

''Ce n'est pas ma fille...''

On voyait bien que le sujet était tabou dans cette famille. Maëlya avait tout entendu, elle s'écroula sur le bord du mur, les larmes aux yeux. Pour elle, ce n'était pas possible. Elle avait peur de son père et avec raison.

Sortant d'on ne sait trop où, probablement par la porte d'entrée, il traverse le salon, puis la salle à dîner, passe près du monsieur et de la dame avec qui Dorian discute, leur adresse un sourire tout ce qu'il y a de plus de circonstance, à savoir un sourire le plus épais que Lucas est capable d'afficher.

- Monsieur, madame, vous occupez pas de moi, je fais que passer.

Et il pousse la porte de la cuisine, fait un pas à l'intérieur, bute dans Maelya qui se trouve dans ce coin là et s'affale de tout son long.

- ARG !

La porte se referme doucement.

Ce que vous me faite la, monsieur O'Keefe, est du chantage pur et simple.

Le noisette de Dorian est dur. Très dur. Et Loucass passe, sacré Lucas. Léger sourire de Dorian.

Dis à Maëlya de commencer à préparer la salade tu veux?

Argh!

Sourire de Dorian

Une fois Lucas sorti, il se retourne vers l'inquisiteur.

Je suis un citoyen exemplaire, double nationalit.é, grecque et Anglaise. Faite moi un affront monsieur Okeefe, allez y! Faite déparquer l'armée ici. Quand bien même que vous obtiendriez un mandat, ce dont je doute, quand bien même que les forces de l'ordre rappliquent et me perquisitionne, ce dont je doute aussi, vous n'obtiendrez rien d'autre qu'une tache indélébile dans votre dossier, une carrière fichue par une bavure impardonnable, la pire crise économique de l'histoire de l'angleterre et une crise diplomatique sans précédent parce que toutes mes compagnies affiliées déserteront cette patrie que j'aime pourtant tant. Melya et moi nous irons vers les oliveraies de mon pays, où elle pourra goûterla liberté qu'elle a tant de besoin.


Et surtout, il y aura une belle dénonciation sur votre sang. Une belle analyse ADN confirmera bien que vous n'êtes pas tout à fait humain. C'est facile à remonter pour quelqu'un comme moi. Votre arrière grand-mère a surgit de nul part. Une belle blonde charmante éthérée... J'ai fait faire le test sur votre fille... C,est à peine perceptible. Mais que pensera t'on d'un inquisiteur qui a du sang magique en ses veines? Un qui prône tant la pureté et ci et ca...

Il ressert la dame.

Pensez bien aux avantages monsieur Okeefe. Evaluez bien à qui vous vous attaquez. Maintenant, si vous voulez bien m'excuser un instant. Je vais voir si nous pouvons nous attabler... Madame...

Un dernier baise main, et le voilà qui passe dans la cuisine.

Loucass... Relève toi. Maellya, sèche tes larmes. Ne laisse pas cet imbécile avoir prise. Courage...

Il la relève et lui assèche le visage.

(hj: restification, c,est sa grand-mère ^^ et 'arrière grand-mère de Maëlya)

Okeefe était sidéré evant l'annonce...du sang magique. Comment osait-il!!! Il ne dit rien à lui et le laissa partir à la cuisine. Sa femme le regarda portant sa coupe à ses lèvres.

''Chéri...écoute moi. Soyons raisonnable. Ici, elle ne risque plus de tuer personne. Je sais tu aurais bien voulu retirer de l'arget de tout ça...C'est notre fille...la tienne aussi.Et beaucoup plus semblerait-il. Tu lui aurais transmit ces pouvoirs...Laissons la ici. Soupons, soyant réceptifs, et partons, après, nous en entendront plus parler...déjà qu'on a perdu un fils qui refuse de nous parler...parlons avec Mael...''

Une autre gorgée de vin.

L'homme respira très fort et grommela.

''D'accord... je tâcherai d'être ok."

Pendant ce temps dans la cuisine...

Mael respira bien fort lorsque Dorian sécha ses larmes.Elle tremblait...comment son père osait être si cruelle. Elle avait du mal à croire que le même sang coulait dans ses veines.

''Il en a un mandat d'arrêt sur-moi....''
murmura-t-elle

''C,est senser être mon père...lui qui me berçait bébé...et voilà qui veut ma mort.''

Elle respira à nouveauet esxsaya de ce remmetre la tête haute avec un faible sourire, mais tout son corps trembalit.

Une fois debout, parce que c'était impossible que Lucas reste immobile plus de 3 secondes. L'attention de Lucas était totalement prise par une recherche intensive de sucre. Il est certain qu'il a complètement asséché sa réserve, dans son cabanon... il ouvre les panneaux d'armoires, les dessous de comptoirs, fouille dans les boîtes, cherche du sucre.

Il n'y a pas de mandat d'arrêt sur toi.

Rectifie Dorian fermement.

Maintenant, reprend toi. Reste calme. Tu n,es pas obligée de sourire. Mais c'est toila maitresse ici, pas eux. Tu as comme charge et devoir de commander les plats aux domestiques Tu n'as qu'à lever la main légèrement pour qu'ils servent et desservent... Et s'il te fait chier trop, donne moi un petit coup de pied sous la table.

Un petit coup de pouce sur le menton.

Soit plus charmante que lui, remarque ca ne sera pas trop difficile.

Il la défripe, arrange une mèche rebelle en exhalant la confiance d'une situation maîtrisée.

Puis ouvre la porte. Et va à la rencontre des O'Keefe. Prends la dame par la main.

Monsieur, madame, permettez moi de vous mener à la table.

Il place La dame à sa gauche, avec le mari un peu plus loin. Lui en bout de table et Maelya à sa droite. Tire la chaise à la mère, puis à la demoiselle.

Les O'keefe prirent place en silence. Maëlya ft un bonjour poli avec sa tête à leurs inviter. Comme demander par Dorian, Maelya leva sa main doucement et grâcilement. Les domestiques aussitôt s,activèrent afin de servir l'entré. Ce fut la mère qui brisa d'abord le silence qui rêgnait.

''Maëlya tu es devenue une ravissante jeune femme...''

Maëlya regarda Dorian. Elle avait besoin de force afin de regarder celle-ci. Déjà qu'elle tremblait de tout son corps. Elle n'avait as faim non plus.

''Merci...''

Finit-elle par dire en regardant sa mère.

''Toi et Jonathan aussi avez l'air de bien vous portez...''

Elle tenta un regard vers son père. Elel refusait de les appeler papa et maman. Elle devait se séparer de ses mots. Car ce n,était pas qu'ils étaient depuis le 4 dernières année.
Mais son l'homme fixa l'adolescence.

''Nous allons très bien pour des personnes qui ont perdu des amis de la main de la personne avec qui nous soupons et nous sommes attablés...''

De l'arrogance, voilà ce qu'émanait l'homme.
Un combat de regard avait lieu. Les deux, si semblable dans leurs yeux et certains traits. Maëlya l'aurait tuer lui sur place, mais elle prit un grand respire et ce mit à lui faire un grand sourire.

''Voulez-vous du vin Jonathan?''

Elle leva sa main avec grâce et poina la coupe de l'homme. Aussitôt un domestique alla verser du vin dans sa coupe. Il l'ignora et se tourna vers le milliardaire. En prenant une gorgée.

''Puisque je vas vous donnez probablement la garde légale de ma fille, j'aimerais savoir exactement ce que vous attendez d'elle et ce que vous allez en fiare. Pour l'empêcher qu'elle tue et blesse des gens à nouveaux bref pour l'empêcher d,être criminelle et sorcière. Cela va de soi..''

Maëlya ne dit rien, elle ce contenta de regarder sa salade et de jouer avec celle-ci. L'arrogance de son père,. Il avait un ton faussement de bonne humeur.

Merci Maellya. ca me semble bon tout ca. Dit Dorian en placant sa serviette de tablesur ses genoux.

''Puisque je vas vous donnez probablement la garde légale de ma fille, j'aimerais savoir exactement ce que vous attendez d'elle et ce que vous allez en fiare. Pour l'empêcher qu'elle tue et blesse des gens à nouveaux bref pour l'empêcher d,être criminelle et sorcière. Cela va de soi..''

Je vais être franc monsieur Okeefe. Elle va être éduquée selon ses préférences et ses talents. Ensuite, je trouverai bien une place dans une de mes compagnies. L'empêcher d'être criminelle?

Toute son attention est sur l'arrogant.

C'est facile, lui donner de la stabilité, de la sécurité et les moyens de se réaliser dans ce qu'elle aime faire. L'empêcher d'être sorcière, il y a de bons spécialistes en la matière... Si ses légers problèmes ne se résolvent pas avec le temps, quand sa part humaine de son adn va prendre le dessus, nous irons consulter avec joie.

Il porte son attention sur l'adolescente. Elle doit bien savoir quel jeu il joue.

N'est ce pas Maellya?

Puis, il prend une délicate bouchée de salade.

Je vous serais gré, Monsieur O'Keefe, de mesurer vos paroles en ma table. C,est sensé être un moment joyeux et bon enfant. Vous avez sûrement autre choses que des reproches à kui adresser non?

Avertissement implicite.

Merci Maellya. ca me semble bon tout ca.

Maëlya fit un sourire bref à l'homme d'affaire. Elle semblait calme, mais à l'intérieur elle bouillait. C'était fou les efforts qu'elle faisait pour ne pas cracher à la figure de celui autre fois qu'elle appelait son père.

N'est ce pas Maellya?

En fat elle était très peu concentré à ce qu'elle disait. Lorsqu'elle entendit qu'on lui parlait Maëlya leva la tête fir un sourire.

''Oui biensûre!''

Elle essayait d'avoir l'air convaincu. Tant qu'à son géniteur, lui il avait beaucoup plus de misère à gérer ses émotions de colère.

Je vous serais gré, Monsieur O'Keefe, de mesurer vos paroles en ma table. C,est sensé être un moment joyeux et bon enfant. Vous avez sûrement autre choses que des reproches à kui adresser non?

Il déposa sa fourchette.

''Je suis désolée mais non, je ne considère plus cette enfant comme ma fille. JE n,ai rien à lui dire...''

Il se leva.

''Pardonnez-moi.''

Et il partit hors de la cuisine. Visiblement, madame O'keefe était mal à l'aise.

''Écoutez, je crois que vos mieux pur tous que notre présence ne s'allonge pas. Je suggère donc de signer les papiers et de quitter par la suite.''

Elle était beaucoup plus délicate dans ses propos, même dans ses gestes.Aucune arrogance dans son timbre de voix, Maëlya n'osait plus regarder qui que se soit. Elel fixait sa salade.

Bien, donc puisque vous y tenez...

Maellya, excuse nous un moment. Je vous demanderais bien de me suivre à mon bureau, mais j'ai pour habitude de réserver ma maison pour des choses moins protocolaires. Nous devrons nous contenter du salon encore une fois.

S'essuyant les lèvres, il se lève et va dans le salon, où le contrat attend, sur la table, avec une plume fontaine. Les termes sont soigneusements choisis, le contrat de béton par sa simplicité même. Deux domestiques attendent pour signer comme témoins.

Voilà. Un contrat qui donne à Dorian la tutelle exclusive de la jeune fille. Sans aucune obligation monétaire ou morale des parents. Et ceci est irrévocable. Il va sans dire qu'ils ont droit de visite, mais seulement si Maelya y consent.

Les contrats de Dorian sont particuliers. Mais aucun des deux Okeefe ne peut le savoir. Une fois signé, ils sont libres de repartir, avec les chaleureux aux revoir de Dorian et un galant baise main pour la matriarche... Professionnel jusqu'au bout des ongles ce mec. Et s'ils pensent seulement oser enfreindre ce contrat, leur vie en sera phénoménalement écourtée... Les accidents arrivent si vite. On ne badine pas avec les contrats.

Satisfait, Dorian retourne dans la cuisine alors que l'ascenseur ramène le couple au rez de chaussé de l'immeuble. S'asseyant, il finit sa salade tandis que les deux autres couverts sont enlevés.

Voilà une affaire rondement menée. Délicieux la salade, tu devrais goûter. C'est toi qui a fait rajouter le saumon fumé dedans?

Lorsqu'il revint à la cuisine, Maëlya se tenait le front. Les nerfs...Mais la voix de Dorian la sortie de ses pensés.

Voilà une affaire rondement menée. Délicieux la salade, tu devrais goûter. C'est toi qui a fait rajouter le saumon fumé dedans?

''Errr oui le saumon. C'est moi.''

Elle esquissa son sourire en piquant une bouchée de salade avec sa fourchette qu'elle porta à sa bouche.Elle mangeait sans appétit véritable. Son estomac était noué.

''Moi, est-ce que je peux vous demandezx ce que vous comptez réellement faire de moi?''

Elle espérait avoir des réponses. Car sérieusement, elle se le demandait. Elle était super bien traité. Jamais, mpeme elel aurait imaginé ça dans ses rêves les plus fous.

La fourchette se suspend entre l'assiette et la bouche de l'homme d'affaire. Le noisette pétille de satisfaction.

Remplir ma part du contrat, qu'est ce que tu crois. Tenir les engagements que j'ai pris et établir, en temps, heure et lieu, selon la mesure et la nature de tes talents, comment tu pourra remplir la tienne.

Il fronce les sourcils.

Crois tu que je ne tiens pas ma part du marché Maellya?

''Non du tout, ce n'est pas ça...je vous l'ai dit je suis pas très brillante et le contrat était rempli de...de.. grand mots compliqués...''

Elle ne voulait surtout pas froissé l'homme assis auprès d'elle. Et elle ne mettait pas du tout en doute la parole du grec. Loin de là. Enfin plus maintenant. Il lui avait donné la liberté dont elle avait besoin. Elle avait confiance quant au technique de Dorian.


''Mais à propos de mes talents...de ce que j'ai pu voir, certains sorciers les trouve douteux. Je voulais savoir si j'allais apprendre plus...''

C'était pas une question, mais plutôt une explication à son questionnement.Elle lui fit un petit sourire en coin Ses yeux turquoises exprimait qu'lle commençait à retrouver son calme.

Maintenant, c'est faire lever cet avis de recherche, mais Daniel et Simon bossent déjà dessus. Ca devrait être finalisé demain. Parce que, à ce que j'ai pu voir, il n'y a aucune preuve contre toi. Un juge les recevra demain matin.

Mais mon soucis, c'est prendre rendez vous avec madame Rocstone, pour la faire changer d'avis. Ca ca sera du défi.

Dit il, songeur, en enfournant sa bouchée de salade.

Je dois me dépêcher, si je veux tout régler ca le plus rapidement possible. Une sorcière qui contrôle ses pouvoirs n'est plus une bombe en puissance. Et le marchand de baguette se déplacera pour toi, demain, treizes heures. Je veux que tu commences ton apprentissage le plus rapidement possible...

Il s'essuit la bouche, se lève. Les domestiques sont comme par magie, disparus.

Je me change et je retourne au bureau, si tu veux la salle de cinéma maison, il y a un bouton sous la table centrale.

Un père embrasserait Maëlya sur le front. Mais Dorian n'est pas son père, il est son tuteur. Puis, il disparait en coup de vent dans sa chambre. Habitude de célibataire, la porte reste infimement entrouverte.

Maêlya regarda autour d'elle. Très bien il allait partir...Elle ne le suivit pas. La suggestion du cinéma maison lui tentait vraiment...et elle se demanda soudainement, si elle lui demandait un piano, si il ui en donnerait un. Mais non, ça ne se demandait pas. Elle allait laisser les choses venir.

Elle chercha le bouton sous la table, pour le cinéma maison. Elle fut surprise de voir à quel point la salle changea rapidement. Elle s'installa confortablement. Elle était épuisée par les nerfs. Ce ne fut pas très long qu'elle s'endormit.

L'ascenseur s'ouvre sur les jardins, laissant débarquer Dorian et Théodore. Une infirmière grosse comme Dario, aux mamelles aussid imposantes que maternelles, attends avec un fauteuil roulant qu'elle lui coince habilement dans les jambres de facon à ce que le lycan n'ait d'autre choix que de s'éfouairer dessus.

Le multimilliardaire n'a pas l'air enchanté de se faire envahir son intimité par cette ogresse, mais faut ce qu'il faut.

Ta chambre est prête boss. Tu as un portable et tout ce qu'il faut je crois.

Il regarde sa montre, tique un peu.

Prends le temps de t'installer, j'ai une quotation en bourse à faire, ca ne prendra que 5 minutes. On a...

Il regarde un papier.

Salade césar au poulet, si Lucas n'a pas mangé tout le poulet. Ca va aller boss?

Demande t'il une dernière fois, faisant allusion à super nanny.

Descendant de l'ascenseur, il ne reste pas debout plus longtemps d'abord surpris par l'apparence de cette infirmière...Aussi déçu que surpris d'ailleurs. Bon elle était peut-être super gentille mais c'était un sacré morceau de femme quand même...Elle devait faire deux fois sa taille...Un peu intimidé, il ne se plaint pas trop de sa position dans le fauteuil roulant, au cas ou elle déciderais qu'elle allait l'attacher là si il essayait de se lever...

- Ta chambre est prête boss. Tu as un portable et tout ce qu'il faut je crois.

Les yeux du lycan suivent ceux de Dorian vers sa montre.

- J'suis désolé d't'avoir dérangé pour ça... T'aurais pu m'envoyer quelqu'un au lieu de venir toi même si t'étais trop occupé.
- Prends le temps de t'installer, j'ai une cotation en bourse à faire, ça ne prendra que 5 minutes. On a...
- ...Arf. Tu bosses trop Dô. Ça t'perdras.
- Salade césar au poulet, si Lucas n'a pas mangé tout le poulet. Ça va aller boss ?
- Euh...

Il lève les yeux vers la dame en question...Une géante ?... Elle sait qu'ils sont sorciers ? ...Pas vraiment le temps de demander, il hausse les épaules, il fera attention le temps qu'il sera seul avec elle.

- Oui, oui. Ça ira, t'inquiètes pas... En fait non, j'ai un problème.

Corrige t-il sur un ton moqueur.

- T'as rien d'plus consistant que d'la salade ?

Lance t-il avec un sourire...Quoi il était plus à l'hôpital main'nant !

Miss Smith voulait vous faire servir du steak.

Proteste l'infirmière d'un ton vertueux, lèvres pincées. Démontrant bien ce qu'elle en pense. Le fauteuil fait une embardée.

Pour ma part, je trouve que de la vinaigrette césar ne vous est pas conseillée. Mais nous sommes parvenu à un accord. Un souper de fête pour vous ce soir M'sieur.

Oh que ca l'a l'air festif! Dorian sourit d'un air penaud. Puis, s'éclipse dans sa chambre.

A dans 5 minutes boss.

De la cuisine, on entend le cuisinier qui s'affaire. Et non, le jeune homme n'a même plus le temps de préparer ses repas. Et connaissant la discrétion naturelle de Dorian, il doit très mal prendre tant de monde chez lui.

Vous devriez lire vos pamplets explicatifs de votre chirurgie.

- Miss Smith voulait vous faire servir du steak.
- ...Et vous l'avez pas laissée faire ? J'relève d'une chirurgie p'tain ! J'ai besoin d'forces !

Pour une fois qu'il approuvait Yseult...

- Pour ma part, je trouve que de la vinaigrette césar ne vous est pas conseillée. Mais nous sommes parvenu à un accord. Un souper de fête pour vous ce soir M'sieur.
- J'ai bien hâte de voir ça...

Grogne t-il en se rendant compte de tout ce qui bouge dans la maison qui n'y est pas habituellement...Ce s'rait quoi ? Un bout d'tofu avec une branche de brocoli au milieu d'une assiette trois pieds par quatre ?

- À dans 5 minutes boss.
- À tout à l'heure...

Dit-il en suivant le milliardaire du regard...Pourquoi il fait cette tête ? C'est pas lui qui doit manger d'la bouffe d'écureuil.

- Vous devriez lire vos pamplets explicatifs de votre chirurgie.
- Pff...

Souffle t-il...

- J'aime pas lire, particulièrement les machins qui m'empêchent de faire c'que j'veux parce que mon coeur à décidé d'pas suivre.

Continue t-il, grognon...

C'est soit cela, soit vous mourez. Vous avez le choix

Dit la nurse, sinon avec tact, du moins avec une franchise louable. Manifestement, elle fait du zèle et elle ne sait pas pour la nature de Donoline. Impérieusement, elle le pousse dans sa chambre. Chambre avec accès direct à la salle de bain.

Venez, je vais vous récurer comme il faut pour que vous soyez présentable.



Machiavélique, Dorian passe par la cuisine, fait une demande spéciale au chef, avant de retourner dans sa chambre. Cette infirmière lui fiche le frisson. Appel à Yseult.

Ou as tu été me dénicher ca?

explication inaudible.

Ben elle fini son shift et je veux plus la voir ici. On dirait Hitler. Comment ca c'est juste elle que tu as réussis à dénicher? Ben, et les deux autres? Fictives?
...
Désolé Yseult, mais tu t'attelle à m'en trouver une autre demain. Sinon, je crois qu'il va y avoir un suicide. Elle va se retrouver lancée du haut de la verrière et j'ai réellement pas besoin de cette publicité.
...
Merci, passe le bonjour à Malhorn. A demain!

S'asseyant enfin, il se met à cette putain de quotation.

- C'est soit cela, soit vous mourez. Vous avez le choix.
- Haaha ! Puh-leaze !

S'exclame t-il avec un rire forcé , appuyant sur son français pour faire sonner ça aussi sarcastique que possible.

- J'suis plus dur à tuer que ça !

Continue t-il avec un sourire plein de crocs...Puis la chaise s'arrête dans la chambre, jetant un oeil à la porte ouverte de la salle de bains. Un frisson lui parcours l'échine... Ah c'est pas vrai... Elle va pas...

- Venez, je vais vous récurer comme il faut pour que vous soyez présentable.

ARG ! NON ! Jamais elle ne le toucherais sans ses vêtements, pas question ! Non,non non ! Le lycan se lève de la chaise et s'éloigne d'elle d'un mouvement brusque...Un peu trop d'ailleurs, ça lui tire dans la jambe et quelque chose ne semble pas apprécier dans sa poitrine. Un grognement puis il se reprends.

- J'peux l'faire tout seul merci !

Assure Théodore en hochant vivement la tête. Reculant d'un autre pas pour qu'elle ne puisse pas l'attraper sans se déplacer.

Telle une valkyrie, son oeil acéré ne manque rien. L'infirmière s'avance tranquillement, avec l,assurance de quelqu'un qui se sait supérieure.

Vous avez peine à marcher, voyons, laissez vous dorloter un peu.

Sourire qui se veut rassurant, qui a plus l'air pervers qu'autre chose.

A se demander si Yseult n'a pas fait une vilaine farce. Mais elle est trop pure pour se laisser aller à ce genre d'humour.

...Merde, elle lui fait peur cette grosse nanny...

- Vous avez peine à marcher, voyons, laissez vous dorloter un peu.

Dorloter !? Si elle faisait deux pieds de moins, peut-être une dizaine de kilos en moins, c't'un minimum... Le lycan recule encore.

- Non,non ! J'y vais seul comme un grand, on a rarement besoin de marcher quand on se lave ! J'y arrive très bien sans l'aide de personne depuis 36 ans, c'est pas aujourd'hui que j'commencerai à avoir besoin d'aide pour ça !

Aboie t-il en contournant le lit, histoire de mettre plus de distance entre eux...Il sait très bien que si elle l'attrape, il n'aura pas la force de se battre...Alors autant s'sauver. C'est la dernière option...et la seule.

Laissez moi au moins vous installer confortablement.

Dit elle d'un ton impérieux en allant à sa rencontre.

De toute facon, je dois voir ces cicatrices.