Hôpital South's Grace - Chambre 228 [pv Erika]

Réveil douloureux, encore des hurlements faut dire que s’était devenu habituel dans cet endroit mais de si bon matin sa avait toujours le don de me surprendre après tout qui aime se faire réveiller par les hurlements de son voisin? Lentement je fais glisser mes jambes jusqu’au bord du lit mais le froid des draps me fait immédiatement frissonner. Je me lève, titube quelque peut en recevant des éclats de soleil dans les yeux, j’avance près du mur qui me lie au voisin et d’un seul grand coup frappe violemment:

- Tu vas la fermer oui!

Silence… J’avais réussis à construire un certain respect sur mon compte dans cet hôpital. Mes airs de jeune fille prude aux premiers abords avaient fait son petit chemin, mais mon attitude étrange et mes regards avait très vite glacé cet image et commençait même à effrayer certain patient.

Passant la main dans mes longs cheveux, j’avance comme un fantôme jusqu’à sa fenêtre. Là les rayons traversant ma chemise de nuit fond apparaître mes formes douces et fragiles. Mon regard se perd à l’horizon, mes yeux percent le soleil pour essayer d’apercevoir l’arbre… mon arbre. Personne… toujours personne sa faisait quatre ans que j’attendais d’y voir… n’en parlons pas!

La matinée commença comme toute les autres. Mon petit déjeuné me fut apporté je mangea goulûment puis plus rien, je restait là assise sur ma chaise à bascule observant le vide prêt de l’arbre…

Mais une chose que j’attendais depuis un moment allait se produire aujourd’hui je le sentais. La seule chose de nouveau pourtant au sein de cet hôpital n’était que George le nouvel infirmier, il paraissait plutôt nerveux comme garçon. Travailler au sein de personnes désorientées mentalement n’était peut être pas le meilleur choix qu’il ait pu faire.

14h l’heure officiel de donner les calmants au patient dont moi. Je n’en avait aucune envie. Rester shooté toute la journée n’était pas dans mes activités favorites. Et devinez qui a la lourde tâche de me donner mon traitement? Bingo George en personne.

- Bonjour mademoiselle, je suis nouveau je me présente George.
- …

Pas un seul regard, cet insecte ne le méritait pas, et pourquoi me lier de sympathie avec lui en rien cela ne changerais mon statut!

- Et bien… il est l’heure de prendre votre traitement.
- George c’est sa?

J’avait posé ma question calmement sans un regard. Le ton de ma voix était froid et surtout enroué je n’avais prononcé encore aucune parole depuis hier.

- Oui.
- Allez vous faire voire.
- Mademoiselle j’irais ailleurs lorsque je vous aurais donner votre médicament, il est pour votre santé de…

Je me mis à rire, un rire effrayant qui le fit taire immédiatement.

- Ma santé qu’est-ce que vous en savez?
- En tant qu’infirmier je connais tous les dossiers…
- La vérité n’est pas écrite sur du papier monsieur George.
- Je suis ravis de discuter avec vous et de faire votre connaissance mais j’ai d’autre patients à voir.

Il s’avance vers moi ce sale insecte il ne comprend pas. Je veux qu’il me fiche la paix bon sang. Arrivé près de moi il me tend ses petits gobelets d’hôpitaux. J’y jette un regard et d’un coup de main l’envoi valser. Dans un petit bruit les pilules roulent sur le sol.

- Mademoiselle Downs je vous en pris.
- George va te faire foutre!
- Restez polie Abernathy!

Ce nom! Je me lève et le bouscule même si je suis plus petite que lui il ne m’impressionne pas. Ma main ce lève et le frappe au visage avec la plus grande force que j’avais pu y mettre. Le jeune homme bascule mais se rattrape sur mon lit, sale insecte!

- Vous allez vous calmer!

Il m’attrape par les poignets, hélas pour moi il à plus de force que je ne le croyais. Son étreinte et forte il me fait mal le salaud. Je me débat je me met à crier tout bas.

- Lâchez moi, lâchez moi!
- Vous allez vous calmer et prendre votre traitement.
- NON!

Je me met à hurler, il ne savait pas quoi faire s’était son premier jour et vu la force qu’il avait mis pour attraper mes bras il y aurait des marques si quelqu’un l’aurait vue il se serait fait déjà renvoyé! Pour me faire taire il leva à son tour et me gifla.

Le son retenti dans toute la pièce faisant cesser mes hurlements…Ma joue rouge et mon regard se tournèrent vers lui, débordant de rage.

- LÂCHEZ MOI!

Mon cris fut extrêmement fort, et comme à chaque fois que je terminait en colère il se passa quelque chose d’inattendu! L’ampoule de ma lampe sur ma table de nuit explosa en mille morceau et s’embrasa soudainement projetant George sur le sol.

Mes poignets étaient libres, mais pourtant j’allais être à nouveau condamné. Personne ne me croirais si je raconterais ce qu’il venait de se passer et George aurait le dessus à nouveau. Pourquoi? Pourquoi suis-je toujours punis. Je perd mes force je tombe. Je m’en veux j’aurais du prendre mes pilules idiotes! Je me met à me frapper, et à me tirer les cheveux dans un moment de folie. Alors que l’instant ne pouvait pas être pire la porte s’ouvrit soudainement….

5 Mars 2008. Un bar quelconque dans le centre de Londres. Erika était assise au comptoir, son chapeau vissé sur sa tête, cachant ses yeux sombre. Un verre de téquila à la main, son portoir noir collé aux lèvres, un petit nuage de fumée l’entourait telle une aura blanchâtre. Perdue dans ses pensée, Erika n’écoutait que très peu ce qu’il se passait dans la salle. Ce soir l’ambiance était à la fête, le vacarme en devenait presque insupportable, et elle n’était pas en chasse, rien ne l’intéressait plus ce soir que de passer une soirée tranquille.

21H30. La porte du bar s’ouvrit, laissant passer deux hommes qui vinrent s’asseoir au bar non loin d’elle. Un petit coup d’œil, mais rien de bien intéressant. La discussion semblait animée entre les deux hommes. Ca parle boulot, à vrai dire rien de bien intéressant. Elle ignorât même une de leur remarque a propose de son physique. Parle chéri, mais prend garde a ce qu’on ne te tranche pas la langue ce soir. Quelques verres plus tard, l’ambiance semblait s’apaiser, et les deux hommes semblaient lancés dans une discussion bien plus sérieuse. Ils avaient baissé la voix, ce qui donnait un peu plus d’intérêt à les écouter. Elle tendit l’oreille, e regard toujours fixé dans le vide.

- … Mais si tu te souviens bien Logan et Elisabeth Downs. Ils sont morts il y a 12 ans dans un incendie.
- Oui ca y est, ca me revient.
- Eh bien j’ai entendu dire qu’ils avaient une fille. On dit même que c’est elle qui les a tués, elle est totalement folle. ET j’ai entendu dire qu’elle aurait des pouvoirs hors du commun.
- Ca pourrait intéresser notre maître.
- C’est bien ce que je pensais.
- Et tu sais ou on peut la trouver ?
- Oui elle est à…

Un grand fracas se fit entendre dans son dos. Cet imbécile de serveuse avait renversé son plateau et elle avait raté l’information qui pouvait l’intéresser. Car cette histoire de jeune fille, avec des pouvoirs hors du commun, ça l’intéressait. Il fallait qu’elle la trouve, juste pour voir de quoi il en était. Elle espérait en attendre un peu plus, mais les deux hommes avaient changé de sujet. Elle poussât un soupir. Il allait donc falloir qu’elle aille chercher ses infos à la source. Elle avalât son dernier verre, et sortit dans la rue, attendant patiemment appuyé contre le mur que celui qui semblait en savoir le plus sorte. Elle se fondit dans la masse, disparaissant totalement. Elle n’eut pas longtemps à attendre pour voir débarquer les deux hommes légèrement éméchés. Elle les suivit en silence, jusqu’à ce qu’ils se séparent. Sans attendre plus longtemps, elle donnât un violent coup dans les côtes de l’homme qui se cognât contre le mur. Elle le saisit à la gorge, et réapparut, le fixant de son regard sombre.

Erika – Tu va me dire ou se trouve cette fille dont tu parlais avec ton ami…
- Mais ca va pas non ? Lâchez-moi !!
Erika – J’ai dit… Dit moi ou je peu la trouver immédiatement si tu veux vivre.
- Tu peu crever, cette information est pour mon maître.

Elle resserrât sa prise autour de sa gorge, l’empêchant de bouger, et a la force d’un bras, commençât a le soulever lentement jusqu’à ce que ses pieds quittent le sol. Il commençait a devenir rouge, ses yeux s’injectant peu à peu de sang, sa respiration ralentissant rapidement, ses yeux roulant dans leurs orbite au fur et à mesure que l’oxygène se faisait rare dans ses poumons, n’alimentant plus son cerveau. Mais enfin il craquât.

- Ok… Lache moi… Je vais te le dire…

Elle le relâchât, alors qu’il s’écroulait au sol, se massant la gorge, retrouvant peu à peu sa couleur naturelle alors qu’il recommençait à respirer normalement.

Erika – Ou est elle ?
- Elle… Elle est à l’hôpital South’s Grace. Chambre 228…
Erika – Son nom ?
- Je ne le connais pas.

Elle sortit l’étrangleuse de son fourreau, s’accroupi devant lui, plaçant la lame sous sa gorge.

Erika – Son nom ?
- Je vous jure… Je ne sais pas. Je sais juste que son nom de famille doit être Downs, mais je n’en suis pas sur… Ne me tuez pas par pitié…
Erika – Pas ce soir non…

Elle se redressât, et sans un regard transplanât dans son appartement sur Park Lane. Elle n’allait tout de même pas débarquer en pleine nuit dans un hôpital. Un peu de bienséance ne faisait jamais de mal. Allait savoir pourquoi elle prêtait de l’importance à cette histoire. Elle n’avait quasiment rien entendu, pourtant elle sentait que cette jeune fille au pouvoir apparemment si exceptionnel pourrait lui être utile.

8H00. Elle n’avait pas fermé l’œil de la nuit, repensant à cette histoire, et elle ne tardât pas une seconde pour se préparer. Elle allait s’y rendre aujourd’hui, pas question de perdre du temps et de se faire rafler la jeune fille au profit des mangemort. Deux solutions s’offraient à elle. Si ce qu’elle avait entendu dire était vrai, soit elle coopérait, ce qui lui semblait évident, et elle la sortirait de ce lieux sordide, ou… Elle aviserait comme d’habitude.

L’hopital était un de ces vieux machins moldus, ce qui ne lui attirait pas la faveur de la belle Hongroise. Elle passât la porte d’entrée, sans un regard pour le personnel, ignorant leurs questions. Elle s’avançât dans les couloirs, sans bruit, montant au deuxième étage. Un cri lui parvint du fond du couloir.

- LÂCHEZ-MOI!

Erika pressât son pas, et s’arrêtât devant la porte 228. Le cri semblait s’être élevé de derrière cette porte, et le silence était retombé. Sans ménagement, elle ouvrit la porte et la fit claquer dans son dos. Un homme était allongé au sol, plié en deux, et au fond de la pièce se tenait une jeune fille recroquevillée au sol, se frappant, se tirant les cheveux avec rage. Sans prêter plus d’attention à ‘homme au sol, elle s’avançât vers elle, s’accroupit a côté d’elle, et lui attrapât les mains avec forces pour qu’elle arrête de se faire du mal. D’un seul regard, ferme, elle lui imposât dans son esprit d’arrêter. L’homme se remit à bouger.

- Ne vous approchez pas. Elle est dangereuse…

Elle se relevât, se dirigeant vers lui, et lui assenât un coup de pied dans le visage, lui faisant perdre connaissance. Elle sortit sa baguette, utilisât un sortilège d’amnésie, et l’enfermât dans un placard. Il ne se réveillerait pas avant qu’elles soient parties. Elle revint vers la jeune fille, l’attrapât par la main, la forçant à se lever, et la fit s’asseoir sur le lit. Elle s’installât face à elle, et lui dit simplement :

Erika – Raconte moi.

Elle savait que rien ne la forçait à parler, mais elle tentait de lui faire comprendre que quoi qu’elle dise, elle n’était pas comme les autres et n’était pas la pour lui faire du mal, ni pour lui renforcer sa dose de médicamments.

Qui est-ce? Je n’ais jamais vu ce visage de ma vie!?! Peut être c’est une nouvelle infirmière. Sa y est s’en était finis pour moi. Je vais avoir le droit à une cellule sans fenêtre et à une dose de calmant encore plus forte. J’aurais du l’écouter ce George ce sale insecte. Je n’avait plus aucun espoir à cet instant, je croyais qu’elle allait accourir près de l’infirmier encore sous le choc mais non. Délicatement mais avec force la jeune femme attrapa mon bras pour cesser ma folie passagère. Je lève mon regard pour croiser le sien et reste silencieuse. Il y a tellement de chose à lire dans ses yeux. S’en était troublant…

- Ne vous approchez pas. Elle est dangereuse…

Non tait toi, TAIT TOI! Je ne voulais plus entendre le son de sa voix. Ce ton grave celui de l’homme qui venait de me condamner à nouveau pour une peine indéterminée. Je replongea ma tête entre mes genoux, fit lâcher la femme et recula pour me coincer dans un recoin de la pièce. Je n’écoutais plus et me bordais j’entendais plusieurs bruit mais je n’était pas asse curieuse pour regarder.

D’un coup je sentis une forte force sur mon bras à nouveau cette femme brune qui me forçait à me relever. Que me voulait elle? Me posant sur le lit et elle à mes côtés elle demanda:

Erika – Raconte moi.

Raconter quoi? Mon attention fut vite prise par la lampe qui continuait à se consumer rapidement et qui commençait même à enflammer ma table de nuit avec. Voulant l’alerter et lui dire de sortir je me releva subitement mais je compris très vite.

- Vous… vous êtes l’arbre?

Je me précipita à ma fenêtre le sourire aux lèvres, je regardais ce végétal et la femme à tour de rôle.

- Oui c’est bien vous! Il m’a annoncer votre venue et vous êtes là? C’est vous qui allez me sortir d’ici non?

Je voulus continuer mais très vite l’alarme à incendie retentie, à force de laisser ma lampe brûler sa allait bien finir par arriver. J’ai horreur des bruits forts, je plaque alors mes mains contre mes oreilles et m’accroupis. Pour me calmer j’essayais à nouveau de me bercer sans succès je n’étais pas habitué à tant d’évènement j’en avais le vertige. Je voyais tout autour de moi devenir trouble et d’un coup j’aperçut les flammes… les mêmes que ce fameux soir… Je ne pouvais plus supporter sa je sentis mon cœur se soulever puis un grand noir. J’étais tombé dans les pommes.

J’avais peur… je ne savais plus quoi pensé et je perdais pied comme à mon habitude, je commençais à me calmer mais très vite cela revint lorsque je vis où je me trouvais. Sa n’avait rien de bien effrayant mais s’était surtout le fait que je ne soit pas à l’hôpital mais dans un endroit inconnu. J’avais même pas pensé que s’était peut être cette femme brune qui m’avait emmené avec elle…

D’un coup les flammes qui avaient grandit autour de moi disparurent, mais pourtant cela n’atténua pas mes cris. Mais pourtant ma voix se coupa lorsque je sentis sur ma joue une douleur suivit d’un bruit sonore. Je laissa alors retomber les draps lentement restant inanimé. Mes cheveux blond en bataille s’étaient emmêlés dans tous les sens cachant partiellement mon visage. Je ressemblais à une de ses furies qui faisait peur à tout le monde et n’importe qui. Je devais apprendre à contrôler mes sentiments. Mais lorsque vous avez passé votre enfance dans un monde anormal suivit d’un passage par la case hôpital psychiatrique vous avez vos raisons d’avoir une araignée au plafond.

Je tourna mes yeux vers la personne responsable de cette gifle et ne fut pas étonné de voir la femme brune. Ses traits étaient si mature, si adulte pour son âge. Mais pourtant derrière ses traits dur on y voyait une superbe femme… je restait bouche bée devant tant de grandeur face à moi. Je ne la connaissait pas mais l’admirait tant déjà.

Lentement elle dégagea les draps autour de moi, je caressa ma joue pour essayer de plus ressentir se petit picotement du à la force de son acte. Je remis mes cheveux en place et voulu lui poser des questions mais l’expression de son regard me laissa sans voix. Il était dur et me disait sans hésitation ne dit plus rien.

Erika – Arrête de crier comme ça, j’ai très peu envie de jouer au pompier maintenant.

Je ressenti un honte pour la première fois de ma vie on m’accusait réellement d’avoir provoqué ses incendies et pour moi ce fut comme une victoire certaine puisque quelqu’un croyait enfin à ma version des faits. Je baissa la tête et plongea mes yeux dans le méandre des draps en gardant le silence. Pour passer mes nerfs je trifouillais les couvertures entre mes doigts en les froissant.

J’entendit le bruit de ses talons s’approcher du lit, ils raisonnaient dans la pièce avec un sonorité net et forte. On sentait qu’elle était sur d’elle lorsqu’elle marchait pas comme moi qui ne fait que pointer mes pieds et éviter le regard de tous ceux qui ont le malheur de me croiser… Je senti le bord du lui s’abaisser quelque peut elle venait de s’asseoir à mes côtés. Je releva lentement le visage pour croiser le sien mais détourna très vite en voyant les lampes sur les murs toutes noirs…

La femme cherchait du regard mes yeux mais je ne faisait que l’éviter, elle m’intimidait…

Erika – Depuis quand fait tu ça ?

Mes yeux s’arrondirent, je savais exactement de quoi elle me parlait mais je ne voulais pas y répondre je préférais jouer la carte de l’imbécile celle que les médecins m’avait appris tout au long de ses quatre dernières années… Mais mieux que ne pas répondre j’haussa simplement les épaules et recommença à jouer avec les draps entre mes doigts.

La femme releva mon visage avec son index fixa mes yeux et le regard toujours froid retira quelque chose de son pantalon. Je fut effrayer lorsque je vis l’objet… s’était un poignard. Je commença à accélérer ma respiration mais n’osais pourtant aucun mouvement. Elle l’approcha de moi, sa y est ma vie était finis.. Je ferma les yeux et attendu le moment ou je sentirais le sang couler sur mon corps mais pourtant cela ne vint pas. Je sentis seulement mes cheveux se tirer violemment. Lorsque je rouvris mes yeux j’aperçut alors des mèches blondes dispersés partout sur le lits. Les mèches s’entremêlaient faisant apparaître comme un labyrinthe sur se grand lit. Je posa ma main sur ma nuque et vit alors que ma coupe atteignait tout juste mes épaules.

Je tourna mes yeux vers elle… une révélation allait avoir lieux…


Durant deux heures j’eux le souffle coupé suite à ses révélations. Cette femme: Erika Bathory m’apprit l’existence de chose dont jamais je n’aurais jamais soupçonner ou ne serais ce que rêvé une seconde. Je restait là pourtant à l’écouter stoïque comme une statut, je pensais à une blague au début mais très vite je compris que les choses n’étaient pas ce qu’elles étaient sensé être. Un monde magique qui l’aurait cru…. Si le monde le savais… A la fin de ses explications que j’avais écouté sans la couper une seconde elle quitta la pièce en m’indiquant des vêtements sur une chaise et elle me fit comprendre que je devais la rejoindre dans une pièce plus bas.

Le silence revenu je resta plus calme que d’habitude les choses prenaient forme dans ma tête et ma folie dont je m’accusais n’avait pas lieu d’être je me sentais déjà mieux… Je me leva lentement et marcha comme un enfant qui venait tout juste de naître. Je venais de renaître dans un nouveau monde… un nouvelle Alice venait de voir le jour et c’est cette Erika qui lui avait fait voir le jour je lui devais une fière chandelle. C’est à cet instant que je pris conscience qu’elle serait mon exemple celle dont je suivrais les traces!

J’enfila lentement ses vêtements dans lesquelles pour la première fois je me sentis moi-même. Un jean séré qui m’allait à la perfection et un chemisier noir en soie. Je vis posé à côté des talons mais n’en n’ayant jamais porté je préférais resté pied nues. Je secoua la tête pour laisse tombé les dernière mèches. Deux d’entre elles tombaient sur mon visage accompagnées d'une frange partielle, l’arrière quand à lui était plus court… sa me plaisait! J’eut même la surprise de voir que ma couleur avait changer aussi. J’étais passé brune… elle voulait me cacher… mais pourquoi?

Je descendis les marches lentement et trouva Erika assise sur un sofa son regard toujours aussi impassible. Je pris mon courage a deux mains déglutis et demanda:

- Que voulez vous faire de moi? A quoi vais-je vous servir?

Le visage toujours impassible, Erika attendait. Mais la réponse qu’elle attendait ne venait pas. Juste un simple haussement d’épaule, et la voilà qui recommençait a tripatouiller les draps. Erika poussât un soupir, il lui faudrait de la patience, mais elle savait que cela ne tarderait pas à sortir. Elle avait déjà imposé son autorité par un simple regard, et elle savait qu’elle lui avait fait impression. Erika savait ce qu’il lui fallait. Un choc, la claque avait déjà fait son effet, mais il en fallait plus pour la sortir de sa torpeur et qu’elle parle enfin.

D’un geste de la main, elle relevât son visage pour croiser ses yeux et lui faire comprendre. Erika glissât sa main dans la cuissarde qui recouvrait son pantalon, et attrapât l’étrangleuse. Aussitôt, elle vit la peur parcourir les yeux de la jeune fille. Cette image qu’elle adorait voir dans les yeux de ses victimes avant qu’ils ne poussent leur dernier soupir. Pas une expression ne passait sur le visage de la jeune Hongroise, et elle ne bronchait pas devant, le visage toujours froid, alors qu’elle voyait la cage thoracique de la jeune fille se bomber pour retomber aussi rapidement sous l’effet de la peur. Sans douceur, elle attrapât ses cheveux, et les tranchât d’un geste sec. Elle laissât retomber les mèches sur le lit, et recommençât son geste autant de fois que nécessaire. D’un geste de baguette, elle ajoutât la touche finale, effectuant un sortilège de métamorphose, pour rendre ses cheveux brun.

Apparemment cela l’avait un peu délié. Elle s’ouvrit enfin, et lui expliquât brièvement. Alice. Donc Erika ne s’était pas trompée. C’était bien une pyromancienne, un don rare, et qu’elle ne semblait pas encore maitriser. Durant près de deux heures, Erika lui expliquât tout ce qu’elle semblait ignorer. De l’existence de la magie, à l’explication de son don. Elle sortit sa baguette magique pour lui prouver ses dires, et effectuât un sort tout simple, mais qui devrait lui faire de l’effet. Alice restait là, sans broncher, écoutant sans interrompre, et lorsque l’explication prit fin, sans un mot, Erika se levât, pointant sa baguette vers une chaise pour y faire apparaître des vêtements. D’un signe de la main, elle lui indiquât la chaise pour qu’elle s’habille, et lui fit comprendre d’un simple regard qu’elle l’attendrait dans le salon.

Erika descendit les marches, un léger sourire sur les lèvres. Elle était heureuse de ne pas s’être trompé. Elle avait eu un pressentiment en entendant cette histoire de la bouche de deux inconnus, mais elle avait suivit son instinct. Et une nouvelle fois, il ne l’avait pas trompé. Elle avait de quoi être fière, une personne si fragile, possédant un tel don, ne devait pas tomber entre de mauvaise main. Pour preuve, les mangemorts étaient apparemment déjà sur ses traces, et il ne serait pas étonnant de voir que ses bouffons d’auror fassent de même. Mais c’était elle qui l’avait eu, et elle savait déjà qu’elle allait pouvoir la façonner à sa façon, à son image. Une arme parfaite et qui pouvait servir pour de grande cause comme la sienne.

Erika saisit aussitôt un parchemin. Il fallait qu’elle en parle à Yon. Il serait ravi d’apprendre cette nouvelle. Une pyromancienne, on avait pas l’occasion d’en croiser tout les jours et encore moins d’en former une pour qu’elle leur serve à accomplir des choses impossible sans son don. Elle griffonnât rapidement un mot lui expliquant la situation, et lui envoyât son hibou. Il l’aurait très rapidement, mais il attendrait son autorisation pour venir s’en rendre compte par lui même, il ne fallait pas l’effrayer. Le hibou parti, elle servit deux verre de vodka bien plein, vidât le sien d’un traite, et le remplis à nouveau avant de se poser sur le sofa pour attendre Alice.

Des bruits de pas dans l’escalier lui indiquèrent qu’elle se présentait enfin. Erika la fixât d’un regard toujours aussi froid, la détaillant. Elle avait bien choisit les vêtements, comme toujours, et la coupe la rendait différente. Au premier abord, elle semblait même plus saine d’esprit, peut être que son petit discours avait déjà fait s’envoler une partie de sa folie qui n’avait été que factice depuis tant d’année. Elle semblait anxieuse, pas étonnant après tout, elle venait d’apprendre beaucoup de chose en peu de temps, pourtant, elle semblât se ressaisir et prit enfin la parole.

- Que voulez vous faire de moi ? A quoi vais-je vous servir ?

Elle la regardât avec insistance, avant de lui faire signe de venir s’asseoir a ses côté. Elle attendit qu’elle s’exécute, et lui tendit le verre. Sans hésitation, elle descendit le sien, et le reposât sans bruit sur la table basse. Cela lui procurait toujours cette même sensation de chaleur qui descendait agréablement dans tout son corps. A nouveau elle se tournât vers Alice, et gardât quelques secondes le silence. Son regard vrillant le sien, lui imposant toujours se même respect.

Erika – Tu n’es pas la pour me servir. Tu va te servir toi-même. Tu possède un don très rare, et tu ne le maîtrise pas. Je vais t’apprendre à t’en servir, mais en contrepartie, tu resteras de toi-même.

Elle voulait lui faire comprendre par la que même si elle laissait entendre qu’elle ne voulait pas se servir d’elle, en échange, elle lui serrait redevable.

Immobile face à Erika j’étais nerveuse, mes doigts n’arrêtaient pas de gigoter signe d’anxiété…Ses yeux posés sur moi me donnaient envi de détourner le regard ce que je ne fis pas. J’insistais lourdement à ne pas la lâcher, je devais en avoir le cœur net sur ses intentions. J’attendais une réponse de sa part et pourtant rien n’arriva. Je croyais qu’elle se moquait quelque peut de moi mais très vite elle m’invita à m’asseoir près d’elle.

Avec hésitation j’avança dans sa direction et prit place sur le fauteuil en face d’elle, la pièce était bien éclairé juste ce qu’il fallait . Je scrutait la salle de fond en comble ne prêtant pas attention à ce que faisait la femme face à moi. Lorsque je sortis de ma visite touristique elle me tendit un verre remplis d’un liquide transparent. Je crus en premier lieu à un verre d’eau mais l’odeur me fit très vite changer d’avis. Erika l’avala en une gorgé coup sec, ne voulant pas passer pour une impolie je trempa légèrement ma lèvre supérieure dans le liquide.

Immédiatement je toussota, s’était très fort je n’en avait hélas jamais bu et commencer par la vodka est un réel défis! Je garda alors le verre dans ma main le déposant sur les cuisses. Je reporta alors mon attention sur la brunette qui me regardait en silence. A croire qu’elle voulait jouer avec mes nerfs ou qui sait peut être me tester. Dans tous les cas ses regards avec insistance me rendent mal à l’aise…

Erika – Tu n’es pas la pour me servir. Tu va te servir toi-même. Tu possède un don très rare, et tu ne le maîtrise pas. Je vais t’apprendre à t’en servir, mais en contrepartie, tu resteras de toi-même.

Je ne comprenais pas vraiment, elle allait m’éduquer en quelque sorte mais elle attendait quelque chose de moi… je ne savais comment réagir que ferait elle si j’osait refuser son offre. Mais il faut avouer que sa s’averrait tentent. Savoir se servir d’un tel don ne serait que bénéfique pour moi… Mon regard se perdit dans mon verre regardant le liquide tourner lentement. J’avais pris ma décision! Je ramena le verre à ma bouche et le vida cul sec!

Je me retint de ne pas tout cracha et courageusement j’avala le tout. Je sentit comme un brûlure dans ma cage thoracique comme si un feu me consumait de l’intérieur… s’était… agréable. Je posa mon verre sur la table près du siège et lança

- Marché conclu! Apprenez moi! Je veux savoir tout faire et buter ses enfoirés qui ont tués mes parents! Je veux voir leurs sang sur mes mains!

Sa réplique serait passé extrêmement mal chez quelque‘un d’extérieur mais elle savait qu’Erika allait comprendre… La vengeance est quelque chose que l’on peut comprendre seulement lorsqu’on l’a réellement vécu! Elle vous ronge de l’intérieur à tel point que vous y pensez jour et nuit. Combien de fois j’ai rêvé de retrouver ses hommes en capuche noir…

Je jeta un coup d’œil et remarqua sa baguette c’est vrai que je n’en possédait pas. Il s’avèrerait sûrement utile d’en possédez une… mais comment cela se trouve t’il?

- Je devrais posséder une de ces choses… enfin une baguette je veux dire. Aidez moi à en trouver une au plus vite pour que plus tôt commence l’entraînement!

Sa démarche hésitante la faisait sourire. Bientôt, elle ne craindrait plus rien, et deviendrait un parfait petit soldat. Pourquoi réellement Erika avait elle décidé de la prendre sous son aile ? Allait savoir, toujours est il qu’elle ne pouvait pas se permettre de laisser passer un Tel don, sans tenter de la rallier a sa cause. Elle n’eut aucune réaction lorsque celle-ci portât son verre à sa bouche, et qu’elle se mit à tousser. Ce serait tout de même dommage qu’elle s’étouffe maintenant. Certes, lui proposer un verre de vodka d’entrée, c’était peut être fort, mais Erika était la pour lui faire comprendre qu’on ne rigolait plus.

Elle savait que l’offre qu’elle lui faisait, elle ne pourrait la refuser. Elle observait son temps de réaction, normal qu’il y ait une petite hésitation. Erika était sure de la réponse, dans le cas contraire, elle serait juste dans le camp adverse et vu son niveau, ce ne serait pas bien dur. Mais sa réaction la fit sourire. Avant ses mots, son simple geste lui montrait qu’elle acceptait. Elle prit son verre et le descendit d’une traite. Pas mal pour une débutante. Cela scellait donc leur pacte.

- Marché conclu! Apprenez-moi! Je veux savoir tout faire et buter ses enfoirés qui ont tués mes parents! Je veux voir leur sang sur mes mains!

Un petit hochement de tête appréciateur, suivit d’un vrai sourire pour une fois. La partie allait débuter.

Erika - Voilà le genre de chose que j’aime entendre, mais nous n’y somme pas encore. Ce sera long, mais je pense que tu sauras maitriser rapidement ce que je vais te montrer.

Elle pu remarquer l’œil avide qu’elle venait de poser sur sa baguette. Bien évidemment, elle en aurait besoin d’une a son tour et elle ne tardât à le faire remarquer.

- Je devrais posséder une de ces choses… enfin une baguette je veux dire. Aidez-moi à en trouver une au plus vite pour que plus tôt commence l’entraînement!

Erika eut un léger sourire. Impatiente en plus de ca. Elle sentait son désir d’apprendre au plus vite monter en elle, et elle apprécié l’intérêt qu’elle y portait. Elle savait d’ors et déjà qu’elle allait pouvoir le mallée a son image. Elle se levât du canapé, baguette en main, et elle la rangeât dans son étui qu’elle portait au coté.

Erika - La patience est une vertu… Debout.

Le premier ordre était lancé. Il fallait qu’elle saisisse immédiatement que ça n’allait pas forcément être une partie de plaisir pour elle. Elle penserait peut être qu’elle se rendait dans un lieu ou elle lui procurerait sa baguette, mais non, il fallait la faire entrer dans le vif du sujet de suite. Elle attendit patiemment qu’elle s’exécute, et sans lui laisser une seconde de répits, elle attrapât son poignard, et s’avançât rapidement vers elle. Aussitôt, un jet de flemme vint dans sa direction, pour frapper la lame. Celle-ci semblât s’enflammer quelques seconde, mais contint le feu un instant. Un simple sortilège de protection sur la lame. Dun geste vif, elle renvoyât le jet, qui sifflât à quelques millimètres de son oreille.

Erika - Pas mal pour un début… Ta force c’est ta peur, il faut que tu apprennes à la maitriser sans quoi tu finiras par tout cramer.

Un petit sourire appréciateur, et d’un geste vif, elle lui lançât sa propre baguette.

Erika - Je suis désarmé, montre moi ce que tu sais faire… Attaque-moi.

Sa raisonne, je n’arrive pas à savoir d’où proviennent les bruits de pas. Ils semblent venir de tous le côtés. J’essaye de me calmer, de me concentrer mais j’ai l’impression que leur échos sont de plus en plus rapide. Je souffle, j’essaye de réguler ma respiration… mais Erika voit sa autrement! Elle se met à me bousculer, je la cherche je veux trouver et réussir à l’arrêter mais elle ne me laisse aucun temps de réflexion.

J’avais compris qu’elle était toujours présente dans la pièce, elle était juste invisible à mes yeux, encore quelque chose venu de ce monde étrange… Elle pouvait m’atteindre avec sa lame quand elle le voulait et sa me perturbait. J’entendais ses pas, je sentais sa présence, ma tête se tourne dans tous les sens, mon corps piétine au même endroit, j’essaye de l’atteindre, de l’arrêter, je pointe la baguette dans le vide, je perd le contrôle de la situation… Je sentis un force m’extirper alors en arrière! Je laisse tomber la baguette de ma mains et m’écrase brutalement sur le planché. J’entend son rire froid raisonner dans la pièce.

Mes yeux s’embuent de larmes, je commence à gémir… je ne pouvais pas faire de miracle, je me sentais humilié je ne pouvais pas garder mon calme… Je plaque mes mains contre ma tête et me met à me border j’ai l’impression que les rires sont de plus en plus fort! J’ai du mal à les supporter j’ai envi que sa s’arrête, envi de crier de partir en courant…

Erika – Allé debout. Relève-toi. Concentre-toi un peu ou tu n’arriveras à rien.

Comment voulait elle que je me concentre, je… ce n’est pas possible je n’y arriverais pas… Je repose mes mains sur le sol pour prendre appuie dessus et d’un coup je sens une forte douleur. La garce elle m’écrase les mains je n’en pouvais plus rapidement je me relève et rattrape la baguette non loin de là. Je ferme les yeux et essaye de me concentrer sur le son des pas. J’essaye plusieurs tentatives mais elles sont toujours inutiles. Les rires continuent à ce moquer de moi, c’est éprouvant…

Soudain plus rien le silence total, mes sourcils se froncent.. J’essaye de comprendre ses intentions mais je dois avouer que j’étais complètement perdu… Ma respiration s’accélère, que préparait elle j’imaginais les pires scénarios pour moi. Vue la lame qu’elle avait dans la main je ne pouvait que cauchemarder à l’idée qu’elle me touche.

Ma tête fut alors brutalement tirée vers l’arrière, elle était réapparu j’arrivais à percevoir un peut son visage. Ses yeux étaient effrayant, son visage ressemblait à celui d’un ange mais dans son regard on percevait quelque chose d’hors du commun… Sur ma gorge je sentis alors quelque chose de froid, je mis quelques secondes à percuter qu’il s’agissait de sa dague… Elle l’appuyait juste asse pour m’empêcher de bien avaler ma salive!

Erika – Ne sous estime jamais ton adversaire…

Me souffla-t-elle. Comme une idiote j’acquiesça de la tête sentant alors la lame traverser un peut ma peau comme une griffure. Elle me repoussa alors en avant violemment je mis immédiatement ma main libre contre mon cou pour voir les dégâts mais ce n’était rien de bien important. Je vois alors ses jambes se placer face à moi, je relève la tête elle était prête à repartir à l’affrontement…

Erika – Allé, tu n’essaie même pas, tu ne fait rien, attaque moi je t’ai dit.

Dit elle avant de disparaître à nouveau, mon esprit s’était nettoyé de toute pensé clair et précis il m’y un quart de seconde à trouver un plan à mettre en route. J’aperçus non loin la bouteille de vodka posées sur une table, d’un coup de poignet je lance la baguette dans cette direction faisant exploser le tout.

Mon cœur s’emballe alors et des flammes émanent de mon corps transformant le liquide en petite flammes individuelles dispersées partout. J’observe attentivement et perçoit une ombre sur le sol à peine visible.

Je pointe immédiatement mon arme dans cette direction et lance une nouvelle onde de choc. Comme je l’avais prévue elle l’évita mais pourtant réapparue. Elle avait peut être compris qu’il était devenu inutile de se cacher.

De nouveau face à face je ne savais plus quoi faire, je maîtrisais les petits chocs mais n’arriverais jamais à la mettre à terre!

- Comment voulez vous que je puisse être inventive sans connaître la moindre phrase qui pourrait m’aider à être plus forte?

Dit je en tournant à nouveau autour d’elle, j’en profitais pour observer attentivement la pièce pour voir tous ce qui pourrait tourner en ma faveur.

- Sans être instruite je ne peux pas vous toucher!

Erika s’amusait à la faire tourner en bourrique. Son plan était simple, la pousser au maximum dans ses propres retranchement pour qu’elle réagisse enfin. Bien sur, tout cela n’était qu’un test, et elle savait que si elle faisait abstraction de ses faiblesses, sans se laisser dépasser par les évènements, ne se concentrant que sur son but principal, elle ne parviendrait certes pas à la toucher, mais ne serait ce que faire preuve d’innovation, voilà la seule chose qui importait. Simplement qu’elle lui prouve qu’elle pouvait se maitriser, contenir sa folie pour en faire une force supplémentaire.

Elle avait a nouveau disparue, et observait ses réactions. La bouteille de vodka explosât. Encore un de ses nombreux coup raté, quel gâchis, une qualité exceptionnelle qui disparaissait inutilement. Mais une petite étincelle s’allumât au fond de ses yeux, elle venait de saisir, et un sourire s’étalait sur son visage. Comme quoi elle avait tout de même de la ressource la petite. Voilà ce qu’elle voulait voir. Les flemmes au contact de l’alcool devinrent de petites gouttes de feu, projetant une luminosité assez importante pour qu’elle puisse repérer son ombre. Un nouveau sortilège évité avec facilité, mais Erika réapparut un sourire satisfait sur les lèvres. Elle n’avait plus besoin de se cacher, Abby avait compris l’essentiel.

- Comment voulez vous que je puisse être inventive sans connaître la moindre phrase qui pourrait m’aider à être plus forte?

Sans un mot, Erika l’observait. Elle tournait autour d’elle, et la belle Hongroise savait déjà se qui se passait dans son esprit. Elle réfléchissait enfin comme il le fallait, comme une chasseuse, observant le lieu pour tirer avantage de tout ce qui pourrait lui servir. Elle apprenait vite, mais il lui fallait encore comprendre quelque chose de primordial. Elle devait prouver qu’elle pouvait maitriser son don, avant de passer au reste. Car il lui faudrait un certain temps pour apprendre toute les bases de la magie, tandis que sa capacité était innée, elle aurait donc plus de facilité.

- Sans être instruite je ne peux pas vous toucher!

Erika - Je ne t’ai pas demandé de me toucher, je t’ai demandé de m’attaquer. Il te faudra du temps pour m’atteindre… Si tu y parviens un jour, car j’aurais toujours un cran d’avance sur toi… Et quand bien même je te montrerais le sort le plus puissant que je connaisse, tu ne parviendrais même pas à me faire friser un cheveu en me le lançant… Le plus important pour l’instant, c’est ton don, le reste viendras ensuite…

Elle marquait un temps de pause entre chaque phrase, pour laisser le temps à ses mots de faire leur impact. Elle était déjà en train d’apprendre, même si elle ne s’en rendait pas encore compte… La leçon avait débutée dès son réveil. Sans la quitter des yeux, Erika glissât une main dans son dos et en retirât une baguette.

Erika - Tu ne pensais tout de même pas que je n’en avais qu’une ? EXPELLIARMUS.

La baguette qu’Erika avait passée à sa petite protégée revint immédiatement dans sa main, et aussitôt, une multitude d’objet se mirent à voler dans sa direction. Elle n’aurait rien pu y faire avec une baguette, ne connaissant pas les sort de base, et elle serait obligé de se servir de son don si elle ne voulait pas les recevoir en plein visage. Car chaque objet se faisait plus rapide, plus dangereux, mais Erika était persuadée qu’elle s’en sortirait à merveille. Même si elle devait aller jusqu’à la toucher, l’égratigner, la bousculer… Peut importe, la seule chose réelle qui l’importait s’était qu’elle devienne parfaite, et avec un tel entrainement, elle le serait… Parfaite… A son image…

Erika - Je ne t’ai pas demandé de me toucher, je t’ai demandé de m’attaquer. Il te faudra du temps pour m’atteindre… Si tu y parviens un jour, car j’aurais toujours un cran d’avance sur toi… Et quand bien même je te montrerais le sort le plus puissant que je connaisse, tu ne parviendrais même pas à me faire friser un cheveu en me le lançant… Le plus important pour l’instant, c’est ton don, le reste viendras ensuite…

Mon don, mon don elle est marrante je viens à peine de comprendre son fonctionnement comment veut elle que je l’utilise pour l’attaquer! Bon j’ai déjà fait quelques essai mais cela vire toujours au ridicule et elle les évites comme si ce n’était rien! Baissant mon attention je n’aperçut pas qu’Erika était en mouvement et même qu’elle s’apprêtait à m’attaquer. Au dernier instant je la vis sortir quelque chose dans son dos.

Erika - Tu ne pensais tout de même pas que je n’en avais qu’une ?
- NON!
Erika - EXPELLIARMUS.

La baguette que je tenais fermement dans ma main fit alors un vol plané pour ce retrouver bien loin de moi. Me voila désarmée à nouveau, ne me reste plus que mon don comme elle me l’a dit. Mon regard doit être apeuré quand au sien il parait amusé… Alors que je ne savais plus quoi faire une multitude d’objet volèrent violemment dans ma direction? Au début je réussissais à en éviter mais très vite ceux-ci me percutèrent violemment.

Ils étaient rapide et je commençais même à ressentir de forte douleur à des endroits particulière fragile. Je ne voyais plus clairement je n’avais plus le temps de réagir. Je pleurais, je criais… s’était un vrai calvaire!

Je vis alors une armoire se diriger dangereusement sur moi. Je m’accroupis recevant à nouveau un tasse au visage. Je m’attrapa les cheveux et hurla le plus fort que je pu! Une énorme chaleur émana de mon cœur alors. Un vrai enfer arriva alors dans le salon. La chaleur était tellement forte que les objet cramèrent sur place les tapisserie de la pièce se décolèrent et s’assombrirent. Un silence soudain arriva et seul Erika était restée comme tel je leva les yeux voyant les dégâts de ma propre folie…

- Désolé…