Le Nouveau-Monde

Central Harlem, Manhattan, New-York.

La nuit vient de commencer. 6-7h de décalage, ça parait. C'est très lumineux à comparé du vide de lumière du manoir hanté des Daee. Y a les lumières des rues et le bruit de la circulation incessante. Il est quoi, 22h-23h ?

Une ruelle, c'est pratique et presque toujours désert. C'est l'avantage et la caractéristique principale les ruelles. Darrin ne laisse pas le temps à Elthiriel de dire ou penser quoique ce soit. Il n'a pas lâché son avant bras et l'entraîne vers la rue, puis bifurque et entre dans un bâtiment clinquant. Un bar de danseuses, à ne pas douter. Il ne ralentit même pas à l'entrée, on lui ouvre la porte. Il n'est certainement pas un inconnu. La musique éclate, comme une bombe dans les oreilles. Un rythme lancinant.

Un homme assez grand, à la peau basanée, parfait type latino, plutôt mignon et arborant un superbe éventail de tatouages. C'est quand on se rend compte que ce sont des tatoos qu'on réalise qu'il est torse nu.

- Hey, Darrin ! Où t'étais ? Le boss te cherchait.
- C'est supposé me déranger ?
- Je t'informe. Mais où t'étais ?
- Pas tes affaires Luis.

À cause de la masse imposante de Darrin, Luis n'avait pas remarqué Elthiriel. Mais il la remarque.

- C'est pour ça t'étais pas là ?
- Ouais.
- Et pis, elle est comment ?
- Trop jeune pour toi. Où est Rosie ?
- Elle fait son show. Comment ça trop jeune ?

Ils tournent la tête vers la scène ou une plantureuse blonde en string noir se déhanche et s'enroule autour d'une verticale. Darrin l'observe en silence un moment, tandis que Luis en profite pour reluquer Elthiriel comme le font ceux qui ont tout ce qu'ils désirent.

- Tu t'rends compte qu'elle a plus de 40 ans ?
- Une vraie bombe.
- On va dans le salon, dis-lui qu'on l'attend.
- Pourquoi ?
- Quand tu seras grand, tu comprendras.
- Darrin, bordel, t'as même pas 20 ans, arrête de faire chier.
- Dégage, fait Darrin en le poussant, sans brusquerie, mais Luis n'a pas le choix d,obtempérer. On appelle ça la force de répulsion.

Darrin se remet en marche. Il fend la foule... quoique c'est plutôt la foule qui s'écarte à son passage. Il n'a pas lâché Elthiriel. Il frappe à une porte rouge et on lui ouvre aussitôt. Des filles. Des tas de filles aux courbes généreuses et qui les dévoilent amplement. Quelques hommes, très peu nombreux, ayant chacun trois-quatre filles autour d'eux. La plupart, si ce n'est la totalité de ces gens là ne sont pas à jeun.

- Darrin ! s'exclame une petite femme aux cheveux très court, noirs parsemée de mèches roses électrique. D'ailleurs, son maquillage est tout aussi rose et noir. Vêtue, à peine, par un mini-short rose et une camisole bustier de la même couleur, elle travers la pièce et saute à la taille de Darrin. De sa main libre, il la saisit à la taille, mais ne lâche pas Elthiriel.
- Oh, Sab. J'suis content que tu sois là. Je comptais demander à rosie, mais puisque t'es là et libre. Il tire sur le bras d'Elthiriel, pour la ramener devant lui, la dévoilant à tous ceux présent. Trouve-lui quelque chose à se mettre.
- Mais...
- Fais c'que j'te dis.

Son sourire adorable devient une moue craquante, puis elle se laisse glisser jusqu'à ce qu'elle touche au sol, puis elle prend la main d'Elthiriel.

- Viens avec moi, j'vais te trouver quelque chose.

Darrin lâche Elthiriel et Sab l'entraîne plus loin, se dandinant de manière très provocante sur ses bottes à talon aiguille noires.

La lumière des néons la heurte de plein fouet, contractant les iris de ses prunelles flamboyantes. Suivant Darrin, Elthiriel réussit néammoins à métamorphoser ses yeux en deux intenses prunelles de graphites. Elle écoute et hume, trottant comme elle le peut derrière Darrin. Selon la faune locale, la nuit n'est pas bien avancée... Selon ce que la jeune femme peut en juger. Elle pressent que New York, ce n'est pas Londres.

Curieuse, elle se laisse trainer. A sa cuisse droite sis l'étui de Sanglante, sa cuisse gauche sa baguette... Opportunément cachée par un pli de son chandail éventré. N'ayant aucune pudeur, elle ne se rend pas compte de l'effet que ses délicates courbes peuvent faire. Elle sent juste le froid mordant qui lui donne la chair de poule. Réflexe humain...

Entrant dans un établissement clinquant, Elthiriel regarde de tout ses yeux l'étalage de chair, hume les hormones... Les oreilles lui bourdonnent de cette musique. Mais c'est... intéressant. Il y a des humains qui s'adonnent à ca?

Un homme assez grand, à la peau basanée, parfait type latino, plutôt mignon et arborant un superbe éventail de tatouages. C'est quand on se rend compte que ce sont des tatoos qu'on réalise qu'il est torse nu. Après avoir bien contemplé la blonde qui se démène sur le poteau, relevant les failles de sa technique qui, d'un point de vu tout assassin, ne lui permettra certainement pas de rester en telle position assez longtemps pour attendre le gibier, Sampiero reporte son attention sur le latino. Les prunelles graphites luisent étrangement tandis qu,elle admire, artistiquement parlant, les tatouages du torse.

- Hey, Darrin ! Où t'étais ? Le boss te cherchait.
... ...
- Elle fait son show. Comment ça trop jeune ?

La gitane a un sourire mystérieux, les épis de sa chevelure ébourriffés en tout sens. Essaie juste mon gros... Juste un doigt.... Elle soutient le regard du latino de facon non pas aguicheuse, mais fort inquiétante, calme.

- Tu t'rends compte qu'elle a plus de 40 ans ?
... ...
- Dégage, fait Darrin en le poussant, sans brusquerie, mais Luis n'a pas le choix d'obtempérer. On appelle ça la force de répulsion. Avant qu'il ne la traine, curieuse de cette nouvelle expérience, Elthiriel le suit, étrangement silencieuse.

La porte trouge passée, ces amas de chair et de mamelles qui s,étalent lui font prendre conscience de facon fort aigüe de son physique somme toute.. heu... inhabituel. C,est comme un faucon dans une basse cours remplies de dindes et de poules.

- Darrin ! s'exclame une petite femme aux cheveux très court, noirs parsemée de mèches roses électrique. Regardant le manège du grand black et de la rosée, Elthiriel plisse les yeux, dans lesquels transparait une lueur fugace. Ben oui, le complexe... Faut bien un jour que ca lui arrive.

Un mouvement de tête, et les cicatrices du côté gauche de son visage se retrouvent dissimulés sous d'épaisses mèches. Serrant la mâchoîre, l'assassine regarde ailleur, les autres femmes...

- Oh, Sab. J'suis content que tu sois là. Je comptais demander à rosie, mais puisque t'es là et libre. Il tire sur le bras d'Elthiriel, pour la ramener devant lui, la dévoilant à tous ceux présent. Elle commence à trouver cela agacant, mais ne dit rien. Pour le moment. Se taire et assimiler le plus d'informations possible. Trouve-lui quelque chose à se mettre.
- Mais...
- Fais c'que j'te dis.

- Viens avec moi, j'vais te trouver quelque chose.

Darrin lâche Elthiriel et Sab l'entraîne plus loin, se dandinant de manière très provocante sur ses bottes à talon aiguille noires. Elthiriel enlève sa main de facon fort impérieuse. Darrin ca va, elle le connait relativement. Ca... Sab... Non.... On sait pas où ces mains ont trainées.

Enfoncant les mains dans les manches de son chandail déchiré, révélant par la même occasion d'autres parcelles de peau, Elthiriel suit de son pas souple Sab. Le déhanchement de la première mis en valeur par l'immobilité des étroites hanches de la seconde, la souplesse naturelle de la seconde mise en valeur par les talons aiguilles de la première.

Silencieuse, la petite femme attends la suite.

SAB

Elle se retourne quand Elthiriel retire brusquement sa main. Aussitôt, elle se rétracte sur elle-même, comme si Elthiriel l'avait manacé. elle jette un oeil vers Darrin, qui ne dit rien, mais le regard sombre qu'il lui adresse est explicite. "Tu fais c'que j'te dis de faire" que Darrin lui signifie. Sab obéit au doigt et à l'oeil, mais s'assure de ne pas retoucher à la fille. Elle lui semble bien jeune. Sab elle-même n'a que 18 ans, à peine et elle lui semble encore plus jeune qu'elle.

Elles se retrouvent dans une pièce bien éclairée, ou des tas de miroirs sont alignés, avec une panoplie impressionnante de maquillage, d'accessoires et d'autres trucs hétéroclites. Des filles en très petite tenue, d'autres carrément à poil se baladent dans la pièce soigneusement chauffée. Ça bavarde, ça glousse, ça se poudre le nez, dans tous les sens du terme.

Elle s'assure que la fille la suit, tout le temps, puis elle s'arrête dans une pièce adjacente... un immense Walk-in, en fait. Y a des vêtements partout.

- Tadam ! lance-t-elle joyeusement. Visiblement, ce Walk-in est un rêve réalisé de petite fille pour la jolie Sab. Y a de tout là-dedans ! Allez, déshabille-toi.... c'est fou dans l'état où tu t'es mise... où Darrin t'as ramassée ? Il m'a trouvée, aussi. Ça faisait 6 moi que je traînais dans les rues. J'étais tout de même dans un état moins lamentable. Mais t'en fait pas, j'vais te trouver de quoi te rendre présentable. C'est quoi ta couleur préférée ? Oh... tu veux prendre une douche ? C'est par-là. Vas-y, j'te sors une serviette.

Et Sab la pousse doucement vers la douche. Elle ne sait pas par ou elle est passée, mais pour être dans un état comme ça, elle a du passer un sale quart d'heure.

Une douche et une heure et demi très difficile pour Sab plus tard, la gitane est prête. Ce fut extrêmement difficile d'en arriver à un compromis. Les lèvres serrées, la Sampiero se contentait, à poil, de refuser tout ce qui ne faisait pas son affaire.

4 pieds et onzes de petit bout de femme, aux cicatrices soigneusements maquillées. Maquillage léger, les prunelles de graphites soulignées d'un léger trait de Khôl noir. Juste assez pour rendre ce regard charbonneux mystérieux. Deux anneaux simples dorés ornent ses oreilles, sous les mèches ébourriffées.

Une chaîne dorée retient, à son cou, une minuscule dague dans son fourreau. Pendentif insolite, s'il en est. Mais Elthiriel n'ira nul part sans sa dague et sa baguette. Darrin doit bien deviner pourquoi elle a opté pour des bottes si montantes.

Ses hanches étroites moulées dans une mini, vraiment mini jupe noire, qu'elle n'arrête pas de tirer dessus pour la ramener à une hauteur plus décente (une chance, elle a mis un slip normal dessous... Taille basse, mais pas de string) Un top de bikini orange brulé qui soulige le peu de poitrine qu'elle a, sous une veste en jeans à moitié attachée et ultra courte qui dévoile son tatouage (un siblime et délicat phoenix noir enroulé autour d'un lys noir ;a la tige ensanglantée) à chaque fois qu'elle pense se pencher. Elthiriel se sent tout d'une racoleuse de bas étage.

Mais affichant un stoïcisme digne de son père, elle se contente, devant le fils d'Inigo, de croiser les bras, en une dérisoire tentative de se cacher un peu... A la carrure de la mâchoire, malgré le fait qu'elle soit silencieuse comme une tombe, il peut bien voir que ce style ne lui plait pas... Même si on doit avouer que ca ne lui fait pas mal du tout.

SAB

Ce fut éprouvant pour Sab. La gamine est vachement difficile. Sab, sachant pertinemment dans quel monde elle évolue, se demande si la fille n'aurait pas été forcée de se retrouver là. Mais finalement, elle arrive à lui trouver quelque chose de présentable et de particulièrement flatteur. Elle a eu le temps de la reluquer en masse dans la douche. Sab est une voyeuse, de toute façon. Et puis, pour l'habiller, fallait savoir ce qui allait lui aller. Oh, elle lui aurait sans doute trouver quelque chose de plus à son goût, mais Sab aime flatter les gens. Elle aime ce qui flatte les courbes et fait baver les hommes. Elle a bien essayer de forcer un peu le maquillage, mais elle a abandonné. Elle a bien vu que c'était une sorcière, mais ne l'a pas relevé. Darrin aussi l'est, elle le sait et pis Rosie aussi.

Sab entre dans la pièce où c'est la fête. Elle fait signe à Darrin, qui buvait tranquillement une bière tandis que quelques filles s'amusent à faire courir leurs doigts sur sa peau. Et bon, si Elthiriel n'avait pas remarqué, parce qu'il a toujours été habillé, si Luis avait beaucoup de tatoos, Darrin n'est pas à plaindre. Et contrairement à Luis, Darrin, lui, il a la place nécessaire pour le faire, sans que ça en devienne surchargé. Sur les tables de verre, des verres plus ou moins vides, des bouteilles de bière, des sacs de poudre blanche et tout l'arsenal pour s'éclater, quoi.

Aussitôt qu'il voit les signes de Sab, il repousse les deux filles qui ne semblent pas ravie de se faire repousser comme ça, mais elle ne protestent pas. Sab laisse voir Elthiriel. Le sourire serein de Darrin, dans son élément, s'élargit, trouvant la situation bien drôle. Ça change un colibri.

- Waw ! C'est vraiment une fille. Qui l'aurait cru. Beau boulot, Sab.

Sab en rougit presque, s'excite comme une gamine, vient s'assoir sur Darrin et enroule ses bras autour de son cou. Machinalement, l'immense main de Darrin glisse du genou de Sab jusqu'à sa jupe et la relève sans pudeur, pour s'insinuer en-dessous. Sab a un frisson sans équivoque.

- Fais comme chez toi, Elthiriel. Viens t'assoir, dit-il en tapotant la place à sa gauche. Enfin, il tapote la cuisse à sa gauche. Il tourne la tête et d'un simple regard, la fille, une blonde plantureuse, esquisse une moue contrariée, mais se lève et s'en va ailleurs.

Waw ! C'est vraiment une fille. Qui l'aurait cru. Beau boulot, Sab.

Quoi?

Un reniflement digne du plus pur mépris Elzykorien pour toute réponse. Mépris qui s'accentue quand Sab commence à faire la sangsue de service. Elthiriel n'est pas innocente et pure, elle a plusieurs vie et elle est chimérienne par dessus le marché. C'est pas parce qu'elle n'a jamais baisé qu'elle n'a pas une idée de la procédure à suivre.



- Fais comme chez toi, Elthiriel. Viens t'assoir.

Quand la place se libère, elle s'assied. Ne laisser paraitre aucune peur, aucune faiblesse. La voix rauque, indubitablement femme, s'élève dans l'air, dans la cacophonie ambiante... pour heurter les oreilles du caìd. Un anglais d'Angleterre...

Pas de trouble, mais garde tes mains dans sa jupe à Elle...

Contre toute attente, Darrin sourit.

- Je crois pas, non. Et il jette un regard aux autres femelles de la pièce.

Gardant son sourire, Darrin, dans son élément, s'étire paresseusement. Un des gars, passe derrière leur divan, puis sans prévenir, tire Sab par en arrière, pour la basculer. Machinalement, Darrin la retient, et laisse faire le type quand il constate qu'il trace un trait de poudre blanche presque parfaitement droit du creux de la poitrine de Sab jusqu'à son cou.

- C'est d'la bonne, informe-t-il en repartant plus loin.

Darrin sourit, puis se redresse, prenant soin de ne pas trop bouger Sab, puis la renifle sur toute sa longueur et finit par s'attarder dans son cou. Chatte, Sab ferme les yeux et s'offre avec délice, mais Darrin ne semble pas dans le même mood. Pas maintenant. Il relâche Sab et se retourne vers Elthiriel, non sans s'essuyer le nez.

- Alors, c'est assez de gens pour toi ?

Oh, il peut la lécher de pied en cap et devant tout le monde pour ce que ca lui change. Elthiriel est occupée à analyser le comportement de la faune locale. Mais elle le regarde sniffer et s'essuyer le nez. Son père la toujours mise en garde contre les drogues... Surtout celles qui défoncent le nez.

Oui c'est intéressant.

Il y a un moment de silence où un mâle fleurant la testostérone à des milles capte fugacement son attention.

Alors, c'est à ca que tu passe tes nuits? T'aime plus ca que chasser?

Elle reporte ses prunelles noires dans celles de Darrin. Il y lit soudainement une curiosité et une soif d'apprendre qui n'est pas humaine...

Pourquoi, dis moi?

Il ferme les yeux, comme un gros matou sombre. Il laisse la poudre faire effet. Darrin a toujours été prudent. Et heureusement, avec la masse qu'il a, il a besoin d,une monstrueuse dose pour que ça défonce. Et il ne se rend jamais là.

- J'y passe pas toutes mes nuits. Je me détends. Et pis je chasse pas. Un bref silence, il cherche les bons termes. Je piège et je trappe. Ouais, c'est la bonne expression. C'est divertissant. Un autre silence. On peut pas sa vie à chasser, à tuer, à voler tout le temps. Y'a autre chose à faire.
- Ouais, comme baiser.
- Ouais, fait Darrin en levant la tête. Levée du poing et symbolique parfaitement masculine et incompréhensible. Yo Jo.

Un américain. Un parfait américain. Blond aux yeux bleu, bronzé et visiblement le nez dangereusement poudré. Les yeux rouges, mais très loin du rouge d'elthiriel. Pas pour la même raison. Bref, une rockstar.

L'oeil noir se pose de biais sur la rockstar... Elthiriel glane ses informations un peu partout. Elle sait qui c'est celui là. Et sa réputation en prendrait un méchant coup si ca se savait qu'il traîne ici... A en croire les magasines pour ados en tout cas.

Et... quand tu n'y passe pas la nuit, tu fait quoi?

Un oeil torve à la rockstar. Toi, j'te parle pas.

A part baiser?

Darrin peut voir qu,elle est vraiment avide de connaitre son monde. D'apprendre. Apprendre et s'adapter pour survivre... Toujours.

Il jette un oeil à Elthiriel, il sourit.

- Rien. C'était pas loin de la vérité. Ça occupe tout mon temps libre.

C'était un mâle, après tout.

A l'air qu'elle a, manifestement, elle lui cracherais au visage... Il y a plein de répliques qui lui viennent à l,esprit. Mais que voulez vous vraiment répondre à ca? Il y a apprendre et apprendre. Et la copulation n'est pas vitale à sa survie immédiate. Et, de toute facon...

Pense t'elle en balayant la place du regard, ce n'est ni le moment ni LES individus.

Croisant de nouveau les bras d'un air boudeur, elle le laisse donc à sa luxure, examinant d'un oeil scientifique cette débauche ambiante.

Pour Darrin, elle le boude, purement et simplement.

Sans ménagement, il envoie une bourrage à Elthiriel. Un geste presque amical.

- Hey, tu voulais voir du monde et ben y'en a. Tu voulais sortir du trou à Daee, ben t'en est sortie. Alors arrête de bouder, sinon j't'y retourne directement. Visiblement, Sab tente de suivre ce qui se passe, mais c'est pas facile. Elle est certes un peu conne et en plus, elle est pas vraiment à jeun. Mais elle a de l'avenir. Tu voulais des gens, t'en a, alors décoince un peu. T'as peur ? Si tu veux, j'te ramène chez toi.

Sourire tout blanc, provocant.

Je n'ai pas peur, j'observe... J'analyse.

Autre moment de silence ou elle soutient le regard de la rock star.

Et c'est pas parce qu'il y a un attrouppement de mâles que je suis obligée de m'écarter les cuisses.

Il est con Darrin.. Il a jamais pensé qu'elle était encore pucelle? C'est vrai qu'on oublie facilement qu'elle n'a que quatorzes ans de vie. Elle finit d'enfoncer le clou.

Ca te plairait ben trop.

- Je n'ai pas peur, j'observe... J'analyse.

Darrin éclate de rire. Ouais, c'est ça, n'importe quoi.

- Et c'est pas parce qu'il y a un attrouppement de mâles que je suis obligée de m'écarter les cuisses.

Darrin se marre, visiblement. Sab, elle, observe Elthiriel, les yeux ronds, puis jette un regard à Darrin, cherchant à se calquer à son attitude. elle sourit aussitôt.

- Ca te plairait ben trop.

Encore une fois, il éclate de rire. Sab glousse, mais sans vraiment comprendre. Le sourire de Darrin lui donne un air de requin sombre.

- Toi, ou une autre, peu importe.

Le sourire de Sab se fige un brin. elle jette un regard à Darrin, puis revient sur Elthiriel.

- Et pis t'as pas... t'as pas l'air vraiment mature, suppose-t-elle, d'un ton suffisamment connaisseur pour faire cette constatation, prenant le risque de se faire rabrouer.
- C'est pas moi qui l'a dit. Mais C'est pas faux, tu manques de courbes aux bons endroits. Et pis, j'ai des tas de jolies cuisses à portée de mains, entre autre. Toi, t'es un joli magot à la fin du boulot.

Sab regarde Darrin, puis Elthiriel. Ah, ça éclaircie la situation.

Elle a un rire, un vrai rire amusé. Oui elle se marre, comme on se marre d'une bonne blague aux dépends de quelqu'un

J'ai choisi 21 ans... Si tu savais!

Oh oui, s'il savait qu,elle est aussi vieille et jeune que le monde. S'il savait ce qu,il a entre les pattes.

Au moins, avoir l'air jeune écarte les imbéciles potentiels... Tâte ta cellulite comme tu veux, moi...

Elle se relève, rajuste sa jupe...

je vais explorer...

Message implicite, je suis pas ton chien de poche. Toujours de son pas souple où rien ne bouge à part ses jambes, la jeune femme quitte la pièce et redescend à la salle de dance. S dénichant un coin ombragé, discret et seule, elle regarde les divertissements locaux, analysant et décortiquant cette espèce qu'on nomme l'homme.

*a l'Aube*

La jeune femme, après la fermeture, a exploré chaque coins de la bâtisse, et même des coins que pas grand monde connais.

Mais là, elle s'ennuis. Il ya trop d'information à assimiler, trop de chose a voir, à apprendre.

Parler aux ''filles'' pas question. Elles la voient comme une gamine. Au fait, faut qu'elle se fasse faire de nouvelles cartes d'identités. Ca en devient gênant de se faire traiter en gosse...

Mais elle a finit par dénicher Darrin, dans les bras de Sab, ou Sab dans les bras de Darrin. Bref, c'est dur à définir dans ce paquet de couvertures. Se juchant sur la commode encombrée, mal à l'aise parce que la mini-jupe ne lui permet pas l'aisance de mouvements d'une bonne vieille paire de pantalons de cuir, elle observe els deux endormis.

Avoir voulu le tuer, elle aurait réussit sans aucun mal.

Réveille toi Darrin. Y'a quoi à faire aujourd'hui?

Avoir voulu le tuer, elle aurait réussit sans aucun mal.

C'est sans doute ce qu'elle croit.

- Réveille toi Darrin. Y'a quoi à faire aujourd'hui ?

Il n'ouvre même pas les yeux, contrairement à Sab qui jette un coup d'oeil au réveil. Elle grogne un truc très impoli et se blottie contre Darrin. Darrin ne bouge pas. Il n'ouvre même pas les yeux.

- Oui, dormir, pour commencer, jusqu'à une heure décente. Dors. J'te réveillerai quand j'aurai besoin de toi, dit-il d'une voix enrouée par le sommeil, mais d'une fermeté implacable.

Un truc non défini, de forme phallique, heurte Sab en pleine tête.

Un autre truc, qui ressemble à hue... je sais pas quoi, c'est le bordel sur cette commode, heurte Darrin en plein ventre.

Il est une heure décente.. Lève toi! Y'a plein d'autres trucs à voir que ton amas de silicone...

Bonk

- Aïe !

Darrin ouvre les yeux, regarde l'objet tombé sur l'oreiller, Sab les mains sur la tête, qui vocifère toutes les insultes américaine qu'elle connaît au sujet des salopes dans le genre d'Elthiriel, puis il reçoit l'autre truc sur le ventre. Darrin n'est pas immense que pour être immense. Il est parfois un peu lent, mais la puissance des ses muscles, ajouté à la gravité et le puissant élan des dit muscles le fait pivoter dans le lit. Il s'arrache aux couvertures, nu comme un vers, et avant même qu'Elthiriel n'arrive à sauter de la commode... à moins qu'il l'ait attrapé au vol, la saisit par un bras et la plaque avec violence sur le mur.

Son autre poing vient défoncer le mur de contre plaquer tous près de la tête.

- Tu touches une seule fois à Sab et j'me ferai un plaisir à ne pas être payé. Je t'ai dit de dormir jusqu'à ce que j'te réveille, alors c'est ce que tu vas faire, c'est compris ? Autrement, j't'enferme quelque part où tu pourras pas te sauver et tu pourras en sortir qu'une fois que j'serai payé. Et rentre toi bien ça dans le crâne, sinon, c'est moi qui le ferai, dit-il en lui cognant le front avec son index. Pas vraiment pour lui défoncer le crâne, mais pour lui faire mal, ça c'est certain.

Il la décolle du mur, puis la repousse brusquement dedans et la lâche.

A part faire le dur et foutre des menaces à tout vent, tu sais pas faire grand chose. Mon père et mon frère te paie pour que tu t'occupe de moi, pas de Elle­ .

Dit elle, droite et fière, malgré le fait qu'elle vient de se faire rentrer dans le mur.
Les prunelles noires se plongent dans celles de la femme dans le lit. Sab peut y voir une jalousie mortelle, une haine dévorante. Oui, Elthiriel est flamboyante et excentrique.

Ancienne Chimérienne jusqu'au bout des ongles.

Il lui tourne le dos et repart vers le lit. Vers Sab, qui feint d'ignorer royalement Elthiriel, parce que Darrin revient vers elle et pas vers l'autre.

Il s'arrête et ne fait que tourner la tête.

- T'es dans le champs, ma jolie. Ton frère va me payer pour t'avoir sorti de là et ton père va me payer, c'est pas encore fait, parce que j'te met à l'abri. Mais il n'a jamais été question de m'occuper de toi, juste m'assurer qui t'arrive rien.

Sourire en coin, celui du tortionnaire qui agit avec l'accord du paternel.

Et toi, tu va me le payer Darrin...

Dit elle d'un ton qui lui incendie les sangs carrément. Non mais c'est pas possible être si grand et con. Et d'abord. Pour savoir où pieuter il autrait fallu qu'il le lui dise!

Oh oui, il va le lui payer. Tournant les talons, elle va faire ce qu,elle sait le mieux faire... Un bordel monstre mais sans se faire voir. Bientôt, les cris d'indignations et les exclamations surprises se font entendre au travers de la bâtisse. Tous des trucs qui n'ont pas rapport les uns avec les autres. Allant du vol de fric à un accident tout bête au sortir de la douche.

On ne laisse pas quelqu'un comme Elthiriel libre sans qu'elle ne sache les règles de la maison... Et, bien sûr, elle sera introuvable La Phoenix.

- Et toi, tu va me le payer Darrin...
- C'est ça, c'est ça, dit-il en retournant se glisser près de Sab.

Si Elthiriel avait été là au lieu de disparaître quand ça été le temps, elle aurait peut-être su quelle pièce elle pourrait squatter, mais elle avait été introuvable. Et pis il s'en foutait pas mal, tant qu'elle restait à l'intérieur.

Vers 11h, il sort de la chambre de Sab, habillé et visiblement prêt à entamer sa journée. Et Elthiriel n'est visible nul part.

Y'a jamais vraiment eu de règles, sauf le gros bon sens. C'est un bar de danseuse, doublé d'un bordel, c'est pas les règles qui pullulent contrairement aux omniprésentes poitrines. Le gros bon sens du genre si tu fais pas chier, on fait pas chier. Décidément, c'était le genre de truc que Eltihriel ne saisissait pas. Le gros bon sens. Où alors elle voulait réellement faire chier.

Bref, on s'est plaint à Darrin, mais y a pas grand chose pour émouvoir le colosse. Ce qui signifie deux choses. Soit il s'en caliss pas mal, soit ça l'amuse.

Bref, il jase avec Luis, près de la porte de sortie... ou d'entrée, c'est selon.

Soudainement, il peut sentir une petite forme féminine l'escalader à la vitesse de l'éclair.

Des prunelles rouges dilatées par la terreur la plus pure, la chaleur surnaturelle du petit corp. Les jambes se nouent autour de ses reins tandis qu'elle se noue carrément à lui de la facon d'une liane.