Red Riding Hood

Grosse soirée pour Maelya! Ses copines du grattin des stars avait décidé de lui préparer un enterrement de vie de jeunes filles quelques semaines avant son mariage. Maelya adorait l'idée. Avant son accident, cela n'aurait jamais été son genre d'être fidèle. Pourtant depuis qu'elle était avec Derek c'était le cas. Et elle trouvait l'occasion parfaite poour se déchaîner une dernière fois en public. D'ailleurs l'événement était presque médiatiser. Quelques journaux à potin et journalistes avaient été mit au courant de cette soirée. Donc des photographes attendait la venu de la belle et de son entourage.

C'est abord d'une limousine lounge qu'elle fit son apparation avec 10 autres de ses copines. Elle fut la dernière à débarquer. et elle était à coupé le soufle, ces cheveux noir étaient remonter en une queue de cheval simple très classe. Ses yeux turquoise était charbonneux et son gloss brillait plus que jamais. Mais sa robe...Une robe qui finissait de façon symétrique, qui s'attachait au cou et dont le décolleter descendat un peu plus bas que le nombril Avec une attache en rubis entre les seins.( http://www.edressme.com/1535bk.html) La robe était pailleté or. Une vrai déesse du soir. Ses sandale était dans les même couleurs et très huate. C'était à se demander comment elle faisait pour marcher avec. Mais Maelya était uen star, une célébrité. Les flash la suivirent jusqu'à son entré dans le club en question.

Ses amies et elle furent amener dans une salle VIP ou les attendait champagne et alcool... D'ailleurs rapidement toute les femmes avait une coupe de Champagne dans les mains. Et pas n,importe quel. Du Louis XIV à milles dollars la bouteille.

''Mael on t'a réservé un mec juste pour toi....tu vas être séduite tu vas voir!"
Dit une de ses copine au bouclette blonde, une jeune starlette de la op-country.

''Ouais eh bien j'ai hâte de voir...''

Maelya ria avec un sourire malicieu sur ses lèvres. Son petit sourire de vélane en coin. elel avait changer ses traits, mais Ses traits les plus frappant comme ses yeux et ce petit sourire de vélane en coin restait.

- Mael on t'as réservé un mec juste pour toi... Tu vas être séduite tu vas voir !
- Tu peux même pas savoir à quel point, ricane une autre aux cheveux noirs, une frange droite au dessus des yeux, rendant son regard un peu inexpressif.
- Ouais eh bien j'ai hâte de voir...
- Oh on a trié et on est tombés sur un beau morceau, ajoute une grande brunette avec de grands yeux noirs, une princesse de la pop anglaise...

Dans la pièce, les murs sont couverts de rideaux noirs, des sofas chic, d'un rouge percutant ornant la pièce sur un plancher d'un blanc aveuglant sous lequel se cachent des néons qui éclairent la pièce par dessous. Au plafond pendent plusieurs lampes semblables à des sabres lasers, mélangeant un éclairage contrasté de rouge du plafond et de blanc du plancher. L'ambiance est à la fête et on les fait patienter...

On laisse les starlettes faire la fête un moment, on laisse entrer un ou deux photographes dans le club mais aucun dans la salle V.I.P. Ils finiront bien par se frayer une place ou se faufiler à l'intérieur à un moment ou un autre de toute façon. Les paparazzis sont reconnus pour ça...

Trois jeunes hommes, tous les trois magnifiques, tout dépends des goûts évidement, celui du centre est un peu plus poilu, celui de gauche est un tout petit peu plus trapu, plus court sur pattes... Maelya peut facilement l'associer à Théo, il a la même sale gueule... Et l'autre est très grand, svelte et imberbe... Leur visages cachés par un délicat masque de loup stylisé... Des oreilles magnifiques sur la tête, le concept du Club est évident... Portant seulement un string noir auquel est ajouté une queue canine absolument sublime, une réplique parfaite de la queue d'un loup... Ils ont de très beaux yeux maquillés de noirs et des sourires craquants, leurs cheveux cachés par un capuchon noir d'où dépassent les oreilles. Ils dansent... Ils se trémoussent et font les agaces. Gracieux et habiles, ils sont la première partie et en font profiter un peu tout le monde...

Les filles rigolent, elles donnent de petits coups de coude à la principale intéressée...

- Le meilleur est à venir ! Fait pas attention à ceux là, ils sont de petit calibre.

Ricane une noiraude aux yeux marrons clairs, presque rouges, poussant une petit "Woooouh !" encourageant à l'un d'eux qui lance un clin d'oeil à la petite Country Star blonde.



Derrière une porte, cachée derrière les rideaux noirs, juste à la séparation de deux immenses drapés sombres, il se prépare... Il se prépare dans la pièce voisine à faire son entrée en scène... Il ne fait pas ce boulot parce qu'il a besoin d'argent... Il a tout ce qu'il veut. Son père a les poches bien pleines et lui, n'a pas à se plaindre. Il le fait parce que ça l'amuse d'être là...D'être intouchable... D'être un peu... La star de la boîte depuis quelques semaines, et on lui a dit qu'il s'agissait d'une importante figure du Showbizz Britannique. Ça l'amuse d'autant plus. Il prends son temps... Se laisse désirer...

La fête bas son plein et el champagne coule flo pour les demoiselle. Et Maelya ne se gêne aps du tout pour lancer des regards langoureux aux danseurs. Un regard sexuel. D'ailleurs ses amies peuvent être très surprise par son comportement avec les jeune hommes. D'ailleurs, elle finit par monter sur la table elle-même pour aller danser avec les danseurs. Sexuelles et sensuelle la Maël. Elle danse avec les trois...bouteille de champagne à la main. Elle pourait avoir L,air de la future mariée soule...Mais ce n,était aps vraiment le cas. Elle dansait avec eux presque comme si c'était son métier. Elle n'avait pas l'air vulgaire au contraire....

Elle finit par descendre de la table et s,envoie un shooter de vodka dans le gorgoton.

Le meilleur est à venir ! Fait pas attention à ceux là, ils sont de petit calibre.

''Ouais, j,ai bien hâte de voir le GROS calibre dans ce cas...''

Maelya fit un cln d'oeil amuser à son ami. Elle avait hâte de voir le danseur spécialement pour elle. Voir si ses amies connaissaient bien ses gouts. Quoique Male, n,avait pas de gout en particulier. Elle aimait les hommes point barre, tant qu'il savait séduire.

Petit calibre, peut-être, mais ce sont néanmoins de très bons danseurs. Ils l'accompagnent, font d'elle la star, ne la touchent pas directement, mais ils sont incroyablement sexy et allumeurs. Les autres filles les regardent faire en rigolant. On s'amuse, on boit, on commence à avoir la tête qui tourne et le rire de plus en plus facile... Les lumières montent un peu en intensité au bout de quelques minutes. Les tables sont repoussées et les trois danseurs font de la place pour que Maelya se sente à son aise... et ai autant de place que possible. On lui réserve un sofa complet à elle toute seule et on repousse les tables autour de la pièce, des meubles cubiques tout à fait à propos dans ce décor noir rouge et blanc.

Sortant de derrière un rideau une petite cape avec un capuchon en soie rouge aussi éclatant que les sofas, le plus petit des trois s'approche de la belle avec un sourire amusé, coquin. S'agenouillant devant elle alors qu'il l'a fait assoir, il pose l'étoffe sur ses épaules et remonte le capuchon sur sa tête, à peine, juste pour dire qu'elle représente le Red Riding Hood de ce soir, ça ne jure aucunement avec sa robe, même que ça va si bien avec qu'on se demande si elle ne savait pas qu'elle en viendrait à porter ça. Il lui lance un clin d'oeil... Il a les yeux gris et pétillants, un petit air pervers, il se relève et lui tourne le dos pour aller rejoindre les deux autres plus loin qui sourient, immobiles...

La musique change doucement pour un rythme plus classique... Quelque chose de très orchestral... Même snob. Des cordes surtout. Du Violon, de la Contrebasse... C'est pas très dansant pour le moment et les filles assises sur les sofas autour de la pièce ont l'air de se questionner...

Le rideau droit devant Maelya bouge doucement... Une vague dans le tissus...

Se présente devant elle une silhouette parfaitement proportionnée... Assez grand, le dos droit, le torse bombé, il impose un certain respect et les trois danseurs dans le coin jouent parfaitement le jeu, atteignant un bon 5'10, un sourire amusé aux lèvres, mais son visage est caché par l'ombre d'un chapeau haut-de-forme duquel dépassent une paire d'oreilles de loup, il porte un habit noir, tout de soie, un tuxedo à l'ancienne, un queue de pie, un jabot blanc au cou et des chaussures absolument divines, italiennes et cirées à la perfection, il joue des doigts sur le pommeau d'une canne noire en bois d'ébène dont la poignée est de cristal blanc, scintillant de rouge à la lumière des étranges globes qui pendent du plafond...Il porte à sa poche une rose rouge, fraîche, c'est une vraie... Et elle fait passer dans la pièce une douce effluve florale...

Levant le nez, repoussant le bord de son chapeau d'un doigt, il arque un sourcil derrière son masque noir, les yeux cernés de maquillage sombre, il a de ces yeux...

...De ces yeux si familiers que c'en est effrayant. Bleus. Des yeux si bleus, si purs, si vrais, ce regard hautain et pompeux est loin d'être l'expression habituelle de ce visage également reconnaissable maintenant qu'il a levé la tête. S'avançant doucement, il marche au rythme d'un piano qui s'est ajouté à sa musique d'entrée... ainsi qu'un beat léger qui va en s'amplifiant a mesure qu'il s'approche, roulant les hanches, exprès pour faire bouger la queue derrière lui, un sourire coquin aux lèvres, il fait une révérence charmante et s'empare de la main de la principale intéressée pour lui embrasser le poignet délicatement... Puis il se redresse et commence sa chorégraphie... Le contact du regard ne s'est pas établi encore... Il est concentré...Mais manifestement... Elle connaît ce gars là. C'est un langage du corps familier, un regard qu'elle a déjà vu... Un regard duquel elle est amoureuse et un sourire du même genre...

Maelya est de plus en plus intrigué par la mise en scène. Elle ne s'attendait vraiment pas à quelque chose du genre. Et cela lui plaisait beaucoup. Et l'allumait beaucoup. Elle aimait ce genre de jeu. Cela se voyait dans son regard et son sourire pervert. Jouer le jeu du petit chaperon rouge lui plaisait vraiment. D'ailleurs Maelya dans ses anciennes habitudes étaient du genre à courrir après les gros méchants loups. Quoique il y a eu une histoire peu longemps après sa réhabilitation avec un méchant loup. Le vrai méchant loup. Mais ça, c'est une autre histoire, un secret profondément bien gardé.

Sur le canapée, Maël croise les jambes de manière séductrice. C'était à se demander si c'était le danseur ou elle qui allait séduire. Jamais personne avait vu Maelya agir de la sorte...sauf avant son accident biensure. Mais chasser le naturel et il revient au galop. Et le Strip-teaseur fait son entré. Maelya es déja séduite, ça de la classe. C'est en pleins el genre de chose qu'elle aime et ses amis ont bien visés. Il soulève son chapeau. Elle connait ses yeux...ce visage se sourire...Cela lui est très familier. Elle n'est pas encore capable de mettre un nom. Et cela l'énerve. Elle veut savoir. Tranquillement Maelya fait tourner le liquide doré dans sa coupe pour ensuite prendre une gorgée. Son pouvoir de vélane marche maintenant à pleins. Elle veut attiré son regard dans le sien. Elle veut savoir qui est derrière ce masque....Elle à son sourire de vélane, le sourire de Maël, un sourire qui peut rappeler quelque chose un peu au danseur...

Il s'en donne à coeur joie. Il s'amuse. Il adore ce boulot. Tous ces yeux tournés vers lui qui le dévorent et le déshabille plus vite qu'il ne le fait lui-même. Les muscles roulent sous la peau dénudée de son torse, il a changé pour le mieux ce corps d'adolescent... Il s'est développé... Enfin, en apparence... Parce que Derick a commencé à jouer avec ses muscles grâce à la métamorphomagie. Certains jours il est plus gonflé, d'autres moins... Aujourd'hui c'est spécial, pour la belle, il s'est donné la peine d'étudier ce que femme veut et s'est attelé à se modeler un corps harmonieux, juste assez, ni plus ni moins, une presque perfection juste ce qu'il faut pour faire baver n'importe qui.

À mesure que sa routine de danse avance, il se retrouve avec seulement son pantalon et sa queue, son masque et ses oreilles... Un peu comme les trois autres qui sourient et le regardent faire, mais sans le capuchon... Elle a donc la couleur de ses cheveux... Un beau châtain avec une frange sur le côté... Il la trouve étrangement magnifique... Peut-être aura t-il l'occasion ce soir d'être assez à son goût pour pouvoir se vanter ensuite de s'être tapé du gratin du Showbizz ? Alors qu'il s'approche d'elle, un peu par dessus ses genoux, debout, les jambes de chaque côté de celles de Maelya, il croise finalement son regard...

...

Un choc pendant un instant. Il à l'air déstabilisé.

...

Ça dure à peine une seconde mais c'est assez pour qu'il perde le rythme. Il essaie de se retrouver mais n'y arrive pas. Il a l'esprit trop préoccupé. Ces yeux... Les copines de Maelya se redressent... Ça fait partie du show...? La petite noire aux yeux marrons se tourne vers les trois autres contre le mur qui haussent les épaules en hochant la tête...

- ...Euh... Ça va aller ?

Demande le plus grand en faisant un pas en avant... Derick semble avoir cessé de combattre sa déconcentration, il détaille la Vélane, la musique et les autres ne faisant plus office que de décor, il recule d'un pas, se dégageant des jambes de la belle, entre la panique et la curiosité... Il connaît ces yeux là... Les connaît trop... Mais ils sont sur un autre visage. Il n'y comprends rien et ça le trouble sérieusement. Son coeur dans sa poitrine cogne très fort par épuisement de sa chorégraphie interrompue et parce qu'il a bien peur d'être tombé sur le mauvais numéro... Ou le bon, tout dépends des points de vue.

Il a bien essayé de se rattraper mais rien n'y a fait, il reste là, immobile, les yeux ronds derrière son masque, torse nu, pieds nus, en pantalon noir un peu taille basse, laissant dépasser les os de son bassin et les muscles de son bas ventre, il est adorable avec cet air là de petit loup hésitant...Mais ce n'est pas ce qu'il cherche à faire, être mignon... Il a réellement peur... Peur de ce spectre de son passé qu'il croit avoir reconnu, sans en être certain...

Un autre pas en arrière.

La danse est suave. Enfin, on voit ses cheveux. Elle le trouve beau, succulent. Sexy et bien faite...Enfin celui-ci s'approche de la belle vélane. Avec ses jambes de chaque côté Maelya ne peut s'empêcher d'y toucher. Le pire qui puisse arriver c'est qu'on lui dise qu'elle ne peut pas. Mais soudainement, mais enfin, leur regard se croise, ce qui aurait pu être sexuelle et des regards de désir se transforme en stupéfaction pour la vélane.

Elle perd son sourire, elle le reconnait. Elle sait c'est qui. Le monde semble cesser d'exister. Son coeur bat à la chamade. Lui, il recule, mais elle ne le lâche pas du regard. Tellement surprise et sous le choc, sa coupe se casse dans sa main, la blessant. Mais elle ne s'en rend pas compte. Trop perdue dans sa tête. D'ailleurs on lui en fait mention...

''Maelya youhou? Tu es blessé...''


On essayait de la faire sortir de sa tête envint...elle était vraimetn entrain de se demander si ce n'était pas une mauvaise blague...

''Derick...c'est....t-t-toi?''

Réussi t'elle à dire une boule dans la gorge, visiblement émue. Il peut reconnaitre cette voix, pas trop grave pas trop aigue, juste assé sensuel.

- Derick... c'est.... t-t-toi ?

Il sursaute quand elle prononce son nom... Avec cette voix... Il en a le coeur qui s'emballe. Un instant durant il a envie de la prendre dans ses bras et de l'embrasser. Dieu merci elle s'est remise de l'accident. Mais la pensée que c'est un enterrement de vieille fille refroidit ses ardeurs et il recule encore avant de prendre la poudre d'escampette par où il est entré... Laissant une chatte fleurie se glisser dans l'entrebâillement de la porte pour toute réponse...

La petite minette trottine doucement, les poils de ses oreilles et de sa queue devenus très longs, la rendant très bizarre, elle n'a plus grand chose d'un chat ordinaire, c'est bien ce qu'on peut déterminer comme étant un Flaireur... Puisqu'aux USA et depuis peu en Angleterre, on permet aux sorciers de se montrer, Pitouch' à droit à son apparence étrange... Grimpant sur les cuisses de Mael', Derick n'a pas du remarquer qu'elle est sortie...

Mais la réponse est claire. C'est bien Pitouch'kin qui commence à se faire vieille...Ronronnant, elle pilonne sur la belle robe de la jeune femme en levant ses grand yeux mouillés vers elle. Elle aussi la reconnait. Les filles sont bouche bée, les trois danseurs aussi, ils ne savent pas trop quoi faire et les petites pop star hésitent...Puis le plus costaud et petit des trois danseurs s'avance après avoir sorti de derrière le même rideau où se cachait la cape de Chaperon Rouge une trousse de premiers soins... Parce qu'il y en a une dans chaque pièce, ils sont sécuritaires, il s'approche de Maelya en poussant son masque sur son front, laissant à la belle le loisir d'admirer son beau visage. Il a les traits durs, le tour des yeux maquillés de noir faisant ressortir le gris de ses iris, le capuchon lui tombe sur le dos, il a les cheveux noirs, courts, repoussés en arrière avec du gel, raides, il sourit, se voulant rassurant, tandis que le grand velu se précipite vers la pièce où s'est caché Derick.

- Ça va aller...?

Demande le petit costaud avec un sourire rassurant tandis que le grand mince et imberbe se dirige vers les autres filles, se voulant rassurant, il leur dit que "Ray" est Life guard de piscine publique pendant l'été, de quoi les faire rigoler, bien que tout le monde rit un peu jaune...

Maelya reconnait la mignonne petite chose sur elle. C'était vraimetn Derick...SON Derick. Et il fallait qu'il soit là pour son enterrement de vie de jeune fille. Elle pouvait rien faire. Il devait être sous le choc lui aussi. Peut-être...Elle ne savait plus. C'était si confus dans sa tête.

Elle caressait machinalement la tête du flaireur, avec sa main blesser. Jusqu'à ce qu'on vienne la voir. Elle avait les yeux pleins d'eau perdus.

''Ah...je suis blessé...''

Elle laissa le strîp-teaseur faire. Elle en voulait pas donner d'explication à personne. Elle n'avait qu'un envie. Aller au lit. Pas dans son lit dans son merveilleux Loft ou elle vivait avec Derek, non son lit de jeune fille chez Dorian. elle N,avait aps envie non plus d'affronter les journalistes et les paparazzi dans cet état. Personne devait savoir ce que représentait Derick pour elle. Le jeune homme qu'elle n'avait jamais cesser d'aimer, mais dont l'espoir de le revoir c'était estomper quand elel était encore à l'hôpital. Et cela avait fait mal, très mal. C'était cette douleur qui revenait. L'envie de tout détruire et de vider uen bouteille de vodka lui passa par la tête. Elle avait besoin de sommeil. Demain elel irait chez Sebastian le voir...

Visiblement la belle était perdue dans ses pensés.

Le danseur prends bien soin de sa blessée. Il est délicat et rassurant mais il se rend bien compte que la belle n'est pas toute là. Il la laisse seule dans ses pensées et ne lui dit rien si elle ne pose pas de question ou n'ouvre pas elle-même la bouche. Il n'a pas l'intention de l'obliger à parler si elle n'en a pas envie. Silencieux, il termine le pansement et sourit, lui tapotant l'épaule... Les filles viennent la voir une à une pour lui demander ce qui ne va pas et à la voir dans cet état, elles lui disent que rentrer serait la meilleure option, qu'elles remettraient à une autre fois la suite de la fête...

Toutes plus gentilles les unes que les autres, elles planifient la sortie de la jolie Gérante pour la cacher des paparazzis. Elles sont 10, elles arriveront bien à préserver l'intimité de Maelya. Le grand imberbe leur offre la sortie de derrière...Leur expliquant que la foule du Club les cacherait bien et qu'ils auraient une bonne marge de manœuvre avec tous ces gens pour éviter d'être pris en photo.



De son côté, il tente de se remettre du choc. Il reste un moment assis devant son miroir, sur un tabouret, il passe ses mains sur son visage, comme s'il n'y croyait pas et qu'il venait de s'éveiller d'un rêve. Il n'a plus son masque ni ses oreilles, que le contour des yeux noirs, rendant la beauté de son regard bleu clair encore plus captivante, il a repris sa carrure habituelle, son corps d'origine, penché contre le comptoir, il passe ses mains dans ses cheveux puis noue ses doigts derrière sa tête, le front contre la surface en bois blanc.

Rentrant dans la pièce, le baraqué à la pilosité plus excessive retire son masque et son capuchon, dévoilant de longs cheveux châtains noués dans une queue de cheval épaisse, les yeux verts émeraude, il s'appuie contre le comptoir.

- Qu'est c'qui va pas ?
- Un malaise. C'est rien. Répond t-il sèchement.
- C'est ça, à d'autres, Derick, t'es le meilleur danseur d'la boîte et tu fais qu'une représentation d'ta danse par soir, me fait pas croire que c'est un malaise d'épuisement.
- J'ai dit un malaise, j'ai précisé autre chose ?
- C'est quoi alors ?
- 'Pas tes affaires.
- Joue pas à ça avec moi, p'tit. Qu'est c'qui t'as pris ?
- Bordel Liam, tu peux pas juste me foutre la paix ? C'est personnel.
- Ça va jouer sur ta paye.
- Si tu savais à quel point j'm'en fous.
- Ça joue sur la nôtre aussi, on avait une finale à faire.
- T'es pas dans ma peau en c'moment. Si tu pouvais comprendre j't'expliquerais mais t'es trop bête pour ça.
- Tu dis ça encore une fois et j'te dévisse la tête.
- Essaie, juste pour voir.

...Liam s'avance d'un pas, Derick, bravache, se redresse et bombe le torse, il ne bouge pas... Le grand brun plisse les yeux, le pointant d'un doigt menaçant.

- J'te jure, tu f'ras pas long feu ici si tu t'amouraches des clientes comme ça à chaque fois. C'est la dernière fois que tu nous fais ça t'entends ? La prochaine fois le boss s'ra prévenu.
- C'est la dernière fois promis..., siffle t-il, venimeux, C'est la dernière fois parce que j'reviendrai pas. Cette cliente là... C'est différent.
- Maiiiiis oui, c'est ça Shaw, c'est ça.

Se redressant, le regard sombre, Derick le foudroie du regard...

- SHAW ! PUTAIN REVIENS ! LE BOSS VA M'TUER !! Hurle le dénommé Liam, se mordant ensuite la lèvre...

Le jeune homme sort de la pièce en coup de vent, la porte est violemment ouverte pour lui laisser la place dans la pièce principale... Ray viens à peine de se lever du cas Maelya que le jeune homme l'attrape par les bras, la met debout, puis la serre fermement contre lui...

- ...Bordel.
- ... C'est un sorcier !
- Ouais mais c'est surtout le meilleur danseur qu'on a.
- Le boss va t'assassiner Liam.
- ...Faut l'retrouver.
- Quitte à l'attacher pour qu'il reste.
- Sinon c'est vrai de vrai... Que tu s'ras pas mieux que mort.

Le Red Riding Hood est un populaire bar d'effeuilleuses et d'effeuilleurs du Centre Ville de Londres. Situé tout près du Coq, un hôtel assez huppé, il est sous la thématique du Petit Chaperon Rouge. Séparé en deux par un mur de béton, il y a deux portes sur la façade ou brille une affiche géante d'une magnifique jeune femme toute en courbes, à la Pin-Up, portant une cape rouge et un homme, les mains sur ses hanches, un sourire charmeur aux lèvres et des oreilles de loup ainsi qu'un chic costume queue de pie et un masque noir.

Le nom est écrit en lettres rouges, classes et en courbes sinueuses comme le corps de la jeune femme sur l'affiche, les portes sont différentiables par la silhouette féminine sur un porte et celle masculine sur l'autre. Les Danseurs sont à gauches, les Danseuses à droite... Les lieux appartiendraient à un étrange homme qui s'appellerait selon les dires « Zeb ». On le respecte beaucoup mais on ne le voit presque jamais. Sont fils travaillerais à gauche à ce qu'on raconte... L'endroit est propre, bien entretenu, chic et de bon goût... Décor épuré contemporain et costumes impeccables. L'entrée est assez dispendieuse. Une belle Mustang sport orange tourne le coin pour trouver un stationnement devant les lieux...



Il avait tenu à conduire... Il conduisait rarement puisque sa voiture à lui se trouvait en France, chez ses parents et qu'ils n'y allaient presque jamais... Et puis contrairement à son meilleur ami, lui, possédait une vieux Jeep rouge très très usé qui devait avoir au moins 20 ans... Acheté de sa poche après avoir bossé comme un fou pendant tout un été sur la ferme. Il était fier mais ne s'en servait jamais. Descendant de la voiture, il rendit les clés à Solean et regarda les lieux d'un oeil presque affamé. L'oeil d'un loup en chasse... Il avait une copine, il l'aimait, l'adorait même, mais... C'était pour le trip quoi...

Un jeans foncé, des Converses noires, une veste de cuir bien usée, probablement vendue tel quel et un t-shirt orange, il sourit et tourne la tête vers son ami.

- J'suis sûr qu'Ed aurait trouvé ça marrant.

Fait-il en se rappelant qu'ils avaient voulu y aller seuls... Une sortie de mecs quoi... Ils l'avaient rejetée pour la première fois, mais Saturnin était sûr qu'elle ne leur en voudrait pas... En fait, il était même certain qu'elle devait se dire qu'ils allaient regretter parce qu'ils allaient beaucoup moins s'amuser que si elle était avec eux. Enfin bref, le jeune homme admire la belle affiche un moment avant de commencer à marcher vers la porte qui les interpelle avec sa petite silhouette masculine comme sur les portes des salles de bain.

Côté passager de son fier destrier, destrier qui a pris une dimension mécanique, le bon vieux Behemoth, malgré sa taille, ne pouvant plus le porter se contente maintenant de sa fonction de bon gros toutou un peu con. Le grand Noir est en train de se reposer tranquillement, un petit Danois roupillant entre ses pattes. La prochaine génération de toutous Rocstoniens. C'est à se demander pourquoi tant de Danois. Faut croire que els fées ont choisis leur champions à quatres pattes. Mais bon, pour une fois, il pouvait bien laisser à Saturnin ce petit plaisir.

Lunettes de soleil Oakley voir ici, chemise propre à la teinte audacieuse, d'un bleu soutenu mettant en valeur ses cheveux blonds et ses prunelles vertes... Vertes émeraudes comme celles de sa maman. Ses jeans quasiment blancs, des souliers propres blancs... Il a la classe. Tout du jeune garcon chic. Sourire éblouissant tandis qu'il donne ses clefs à un valet, accompagné d'une généreuse coupure de 50 dollars.

Ne vous y méprenez pas, ca fait des semaines, sinon des mois qu'il économise pour cette sortie.

Passant de l'autre côté, un autre généreux pourboire fait oublier au doorman l'âge de ses deux clients. Puis c'est l'entrée triomphale... Côté porte dame, of course.

Saturnin suit Solean, tout comme Edith les suit habituellement... Étrangement il a l'impression d'avoir que du vent derrière lui... Comme un courant d'air. En gros, il se sent tout nu comme un ver sans la jolie blonde derrière lui. Mais il s'y fait vite et son esprit vagabonde ailleurs quand le décor lui saute aux yeux... Un mot pour décrire l'endroit.

Contemporain.

Tout de blanc, de noir et quelques touches de rouge. C'est propre, chic, épuré. Les lumières pendent du plafond comme des sabres laser blancs et rouges, éclairant la salle comme des lumières tamisées. Le plancher est noir, les tables blanches et les tabourets rouges, une scène fait le tour de la pièce assez grande et un grand cercle surélevé est en plein centre. Sur les bords et entre les tables se trémoussent de charmantes demoiselles, toutes vêtues de rouges, une cape sur les épaules et un capuchon à peine remonté sur leurs cheveux.

Elles sont de toutes ethnies, de toutes tailles et toutes absolument superbes. Elles portent de petites chaussures plates rouges de charmants bikinis écarlates. Saturnin sourit de toutes ses dents quand une très belle jeune femme, qui bosse probablement là pour payer ses études [L'excuse par excellence] viens les accueillir. Une hôtesse probablement car elle est un peu plus habillée. Portant une robe, bien que très courte, mais une robe quand même, à la mi-cuisse, un décolleté plongeant bordé de dentelle blanche et la même cape que les autres, elle porte des bas longs jusqu'aux genoux blancs et les mêmes ballerines.

Souriante, elle est blonde, bouclée, les cheveux juste à la ligne du menton et des lunettes a montures noires, les lèvres rouges et les yeux marrons, elle ouvre la bouche sur une voix mélodieuse, une teinte cristalline et très haut perchée mais d'une douceur surprenante pour un ton pareil.

- Bienvenue au Red Riding Hood, Section Chaperon. Vous êtes deux ?
- Eum, oui.
- Parfait, si vous voulez bien me suivre.

Fit-elle en se retournant... Saturnin lança un coup d'oeil à Solean avec un sourire... Ce sourire d'adolescent qui se retrouve sans problèmes dans un endroit où il n'aurait jamais du se trouver... Les courbes de la jolie blonde se balançant devant eux, les hypnotisant dans un déhanchement d'enfer.

Examen de bas en haut s'impose. De jolis pieds mis en valeur par els ballerines, les jolis bas mettant en valeur une jambe exquisement galbée laissant voir assez de cuisse pour que le fin adolescent ait le goût de toucher à ce dix centimètre de peau soyeuse qui se trouve entre la jupe et le bas. moulant divinement les hanches, soulignant la taille et une poitrine naturelle bordée de dentelle blanche. Avoir une telle nourrice, Solean n'aurait jamais vieilli. Téter ca à longueur de journée et ca aurait été le paradis éternel.

Mais il ne s,y attarde pas. En gentlement, il remonte encore, les bras fins sortants de sous la cape, la gorge joliement soulignée par le noeud, le joli et divin minois.


- Bienvenue au Red Riding Hood, Section Chaperon. Vous êtes deux ?
- Eum, oui.
- Parfait, si vous voulez bien me suivre.
-Oh, je vous suivrais au confins de l'univers et même au delà.

Sourire charmeur du blond, il accroche le regard de Saturnin et il a un clin d,Oeil pendant qu'elle a le dos tourné. Etre Halewyn, il aurait foutu une de ces claques sur le postérieur effronté. Non, il se contente de suivre en ignorant le plus possible l'appat.

Il prend palce et consommations messieurs ! Et au fur et à mesure que l'alcool embrouille els sens, il s'enhardit, demandant même à plusieurs dames de venir danser.

Cependant, il y a quelque chose, ou quelqu'un, qui lui manque cruellement. Sa secrète obsession... Mais avec l'alcool vient l'oubli, et avec l'oubli vient le plaisir innocent qui vient avec ces dames.

Tiens, il irait bien danser avec la blonde de tantôt. Par pur plaisir of course.

Et Saturnin n'est pas en reste. Les deux amis discutent ferme... enfin autant qu'on peut discuter de choses et d'autres dans un endroit de cet acabit.

À la réponse de Solean, la jolie blonde lui répond d'un sourire charmé, une phrase pareille dite par un jeune homme de cette trempe, ça se prends avec grand plaisir... Elle les conduit tous les deux à une table et nombre de délicieuses demoiselles passent à portée, leur servent à boire, bavardent, rigolent et discutent. Malgré ce qu'on pourrait être tenté d'imaginer, elles sont toutes très intelligentes... Les conversations battent leur plein...

Et l'alcool coule à flots. C'est une fois royalement éméché qu'on commence à déconner avec plus d'intensité. Saturnin tient plutôt bien l'alcool mais la quantité et la rapidité d'ingurgitation lui embrouille rapidement les méninges. Il commence d'ailleurs à parler en lettres attachées et insérer des W là où il n'y en a pas... À voir la quantité d'argent mis dans les soutient-gorge et dans les culottes, plusieurs filles entreprennent de venir danser à leur table...

Solean à le pourboire facile et elles, sont là pour être payées. Après tout, elles travaillent. Tandis que Saturnin tente de prononcer le nom Russe du dernier stagiaire en agriculture de son père sans faire de noeud dans sa langue, une jolie rouquine et une petite noire aux yeux bleus s'affairent à une danse particulièrement acrobatique sur la scène centrale près de laquelle ils sont assis...

- Yiarochev... Yiarot'chevski... Non non atta'... Yiarot'chev'skaya... J'crois...

Fait-il en léchant son poignet couvert de sel et en s'enfilant un shooter de Tequila puis croque dans le bout de citron qu'il tient maladroitement entre ses doigts... À la vieille manière quoi. Comme les Mexicains.

- Enfin bref, on a découvert qu'il s'tapait des moutons et très franchement, j'aurais préféré pas savoir. Ma pauv' Bébé. Toute traumatisée.

Finit-il sur un ton accablé... C'était n'importe quoi comme histoire. Sur les fermes de moutons, y s'en passe des machins débiles parfois... La grande brune qui était tranquillement en train de débarrasser la table de quelques verres plisse le nez et jette un coup d'oeil à Saturnin.

- C'est vrai...? Fait-elle, visiblement choquée, enfin, juste un peu.
- Bha, si.
- Oh mon dieu... Excusez moi d'avoir écouté votre conversation hein...
- Vous en faites pas. C'est moi qui m'excuse d'vous avoir écorché les oreilles avec ça.
- Aha, dites vous que j'en ai entendues des histoires, elle a beau être dégoûtante, j'ai déjà entendu pire.

Dit-elle en repartant avec les bouteilles... Saturnin admirant le roulement de hanches dans la culotte de lycra rouge se retourne ensuite pour sourire à une belle bière bien blonde qui pétille dans un grand verre devant lui.

- Tu sais qui on a pas vu depuis foutrement longtemps ?

Reprend le jeune homme en faisant baisser le niveau de liquide doré dans son verre.

- Léandre.

Fait-il en arrachant son regard de la poitrine généreuse de la petite noire qui se balance tout près de son épaule.

- Une éternité. Et sans un mot en plus ! On l'a plus revue comme ça, PAF ! Juste après la fermeture de l'école. Disparue !

Lance Blancmanche en faisant suivre sa phrase d'un sourire amusé quand la rouquine décide de jeter son dernier mouvement de danse sur les deux amis en se trainant doucement à quatre pattes comme un félin près d'eux...

Et tout occupé à rendre le regard à la plantureuse rousse, il ne porte qu'une attention somme toute limitée au monologue de Saturnin. Un tour de passe passe, un billet de vingt livre disparait pour réapparaitre ... à la limite supérieure de son soutien gorge. Jamais un geste déplacé le Solean.

Le vert rencontre le noisette avant d'être impitoyable perturbé par les paroles de Sat. Il est déjà passablement éméché lui même.


- Tu sais qui on a pas vu depuis foutrement longtemps ?

Il prends une gorgée de sa bière, une belle Rousse. Rousse comme la danseuse.

- Léandre.

Soudainement, la bière rousse se change en excellente noire. Etonné, Solean cligne des yeux.

- Une éternité. Et sans un mot en plus ! On l'a plus revue comme ça, PAF ! Juste après la fermeture de l'école. Disparue !

Rocstone lève les yeux de sa bière Noire, toisant Saturnin en silence.

Wais... Disparue...

Dit il d'un ton étrange en rebaissant les yeux sur sa bière, son excellente rousse.

Je ne m'en ferais pas à ta place. Maman n'arrête pas de dire pas de nouvelles bonnes nouvelles...

Puis, désireux de changer de sujet de conversation pour une raison connue de lui seul.

Et toi et Ed... vous avez fini par consommer ou pas?

- Je ne m'en ferais pas à ta place. Maman n'arrête pas de dire pas de nouvelles bonnes nouvelles...
- Si j'm'en faisais tant qu'ça, j'me serais inquiété avant.

Dit-il en haussant les épaules.

- Et toi et Ed... vous avez fini par consommer ou pas ?

Avec un sourire énigmatique mais qui ne cache pas grand chose d'autre qu'une petite gêne d'adolescent et une certaine fierté, il reste silencieux et s'enfile ce qui reste dans son verre... Évidement quand on a la féline Ann Milford comme maman, on ne fait pas attendre son copain bien longtemps pour ce genre de chose.

- J'me demande c'qu'elle fait d'ailleurs...

Fait-il sur un ton rêveur tandis que la noire qui se trémousse sensuellement sur la scène termine sa chorégraphie dans une rotation du bassin envoutante. Les yeux de Saturnin ont beau être posés sur sa généreuse poitrine, ce n'est pas elle qui lui trotte dans la tête. Il est difficile d'être aussi dévoué à une seule fille à son âge. Pourtant c'est bien le cas. Puis il baisse les yeux vers Solean.

- T'y crois toi ? Rester avec la même fille toute sa vie ?

Demande t-il en remerciant la brunette qui viens récupérer le verre qu'il viens de terminer d'un signe de tête poli. Elle en dépose un autre devant lui qu'il ne touche pas encore.

- J'me demande c'qu'elle fait d'ailleurs...

Oh, elle doit bien s'amuser à saloper le ménage que sa mère s'évertue à essayer de faire. Ou se peinturlurer ls ongles en vert radioactif

Blague le beau blond, mi figue mi raisin. La finale du numéro détourne l'attention des deux jeunes hommes un petit moment.

- T'y crois toi ? Rester avec la même fille toute sa vie ?

Il prends le temps d'y réfléchir. L'histoire de ses parents lui a été si souvent racontée... Du moins, avant l'amnésie de Kaitz. Avant c'était marrant, ils se relancaient amicalement avant de finir dans un placard quelconque... Ou dans l'écurie, le palefrenier ramenant toujorus quelque pièce de sous vêtement féminin égaré. A croire que son père faisait exprès.

Ensuite, ca l'a changé. Ce n'est plus amusant, sa mère étant la mémoire des deux. Elle s'est mis à écrire le tout dans un journal qu'elle cache soigneusement. Il l'a vue écrire dedans, mais n'a jamais réussit à mettre la main dessus.

Il en oublie la brunette qui viens de lui poser un refill.

Je n'en sais rien mon pote... Mais ma mère endure encore mon père. Ca doit être encourageant pour tes statistiques non? Dit, la Milford, elle est à la hauteur de la réputation de sa mère?

Un autre numéro commence, lascif comme un serpent... Une jolie chataine toute en finesse. Elle doit suivre des cours de gymnastique celle là.

- Je n'en sais rien mon pote... Mais ma mère endure encore mon père. Ça doit être encourageant pour tes statistiques non ?
- Bah, j'suppose oui.

Fait-il en songeant à ses parents... Il ne leur a jamais demandé quoi que ce soit sur leur relation, et ils ne lui ont jamais rien raconté là-dessus non plus. Ils ont l'air de s'aimer, mais c'est tout ce qu'il sait... Ils dorment dans la même chambre. C'est bien assez. On a rarement envie d'en savoir plus sur les histoires de ses parents.

- Dit, la Milford, elle est à la hauteur de la réputation de sa mère ?
- Premièrement, Edith est une Arweiller.

Dit-il en arquant un sourcil, presque méprisant... Il est sensible par rapport à cette histoire de réputation de sa belle-maman... Il n'a pas envie qu'on parle d'Edith comme ça... Ce n'est pas péjoratif mais n'empêche...

- Et pis... C'est pas comme si j'pouvais comparer hein. J'ai pas couché avec un tas d'filles dans ma vie non plus alors...

Fait-il alors que son accent français commence à prendre des proportions surprenantes... Il transparait un peu plus à chaque phrase tandis qu'il joue sur le rebord de son verre avec son doigt.

- Mais des fois j'ai l'impression qu'elle m'prends pas au sérieux quand j'lui dit qu'je l'aime.

Barbote t-il en rattachant quelques mots par une liaison inutile, le nez dans son verre.

- Premièrement, Edith est une Arweiller.

Wais, mais bon. Solean camoufle son embarra en prenant une gorgée de Bière. Ils sont pas mal plus polis et éduqués que la majorité de la clientèle, ils boivent tranquilles, font pas de misère, pourboirisent extrêmement bien et ont une conversation intéressante. En plus, ils paraissent extrêmement bien.

- Et pis... C'est pas comme si j'pouvais comparer hein. J'ai pas couché avec un tas d'filles dans ma vie non plus alors...

Tsais, ca peut s'arranger. Mais ca dépend si ton couple est fermé ou ouvert. De nos jours, tout se fait... Tu aurais dû être là avec les triplés toi.

Dit il avec un sourire qui , même s'il est éthylique, n'a rien perdu de son charme éblouissant. Souvenir inoubliable s'il en est.

- Mais des fois j'ai l'impression qu'elle m'prends pas au sérieux quand j'lui dit qu'je l'aime.

Barbote t-il en rattachant quelques mots par une liaison inutile, le nez dans son verre.

Solean lève la main, hèle la serveuse.

Tu le lui dit, mais est ce que tu llui prouve?

Quand elle arrive, il a déjà décidé.

Deux Bigs Bens s'il vous plait.

Deux jeunes hommes pas encore dans la vingtaine, propres, souriants, beaux comme des coeurs et absolument charmants, déjà celles qui sont à leur table font des jalouses... Celles qui doivent se contenter des groupes de trentenaires soulons qui fêtent un enterrement de vie de garçon ou du couple de bonshommes dans la soixantaine qui viennent se la couler douce un soir ou leurs épouses sont parties à un congrès de tricot envient royalement leurs consœurs qui s'occupent avec autant d'attention que possible des deux charmants garçons à la meilleure table du bar.

Saturnin est paresseusement appuyé sur son poing tandis qu'il écoute son ami avec une moue ennuyée. C'était tout à fait faux que Edith se fichait de ce qu'il disait... Mais avec tout l'alcool dans son sang, il ne peut faire autrement que raconter n'importe quoi. Toute sa vie, ses souvenirs et les mots de la belle blonde sont emmêlés dans sa tête et personne ne sait pourquoi des bouts de phrases qu'elle a pu dire dans les 6 dernières années se sont rattachés ensemble pour donner l'impression qu'elle ne le prends pas au sérieux... Probablement un rassemblement de souvenirs bêtes où elle a eu l'occasion de se moquer... Soit plusieurs parce que Saturnin a beau être agile, adroit et doué en sports, il y a un paquet d'autres trucs dans lesquels il n'a aucun talent... Les trucs artistiques en tout genre par exemple...

Mais passons.

- Tu le lui dit, mais est ce que tu lui prouve ?
- Mais comment est-ce qu'on prouve à une fille qu'on a toujours aimé et qui connaît parfaitement ce qu'on ressent qu'on l'aime alors qu'elle le sait déjà !?

Gémit-il sur un ton exaspéré...

- Deux Bigs Bens s'il vous plait.

...Comment pourrait-il...

...Une illumination. C'est grandiose, c'est géant. C'est...Unique ! Et fort stupide. S'il avait été à jeun, cette idée ne lui serait probablement même pas resté une demi seconde en tête. Les yeux ronds et un grand sourire de renard aux lèvres, Saturnin tapote le bras de Solean avec un ricanement excité.

- Vieux, j'viens d'avoir une idée trop puissante.

Fait-il en regardant s'approcher la serveuse avec leurs Big Ben en question... Un Cocktail un peu moche, brunâtre vers le fond, probablement une liqueur de café et beige vers le dessus, sans doute une crème de banane quelconque, lequel est servi dans un verre en forme de la célèbre horloge, tout en verre avec deux pics noirs en forme d'aiguille... La jolie brunette qui les sert répond au sourire de Saturnin avec hésitation... Qu'est-ce qu'il à a sourire comme ça ? Quelque part, il a beau être mignon à croquer, il fait un peu peur là...

- Big Ben... Tu penses à la même chose que moi ?

Continue t-il à moitié en français...

- ...Tu crois qu'ça lui plairait ?

Ajoute le jeune homme... Solean et Saturnin sont des adolescents... Ils se connaissent depuis 6 ans environ et ont tellement traîné ensemble que parfois on pourrait croire qu'ils partagent le même cerveau. Les idées de l'un s'iimplantant naturellement dans la tête de l'autre, il attrape le cocktail, plantant dans le soutient gorge de la serveuse un billet de 10 Livres, il engloutit la moitié du verre en un trait... C'est pas fait pour ça et l'étourdissement ressenti lui fait comprendre de ne pas faire pareil avec l'autre moitié...

Il goûte à son drink et trouve ca pas mal moyen comme mélange. A la réponse de Saturne, il prend un peu de crème d'un drink qu'il n,a jamais fini et fait un grand coeur sur la paroie de son verre avec.

Avec un grand sourire, il tourne le tout vers son pote qu'il puisse admirer le résultat.

Tu crois que y'a une fille sur la terre qui ne voudra pas être à sa place?

Il sapproche de Sat et lui murmure d'une haleine fleurant fort l'alcool.

J'ai un sorts pour le foutre en néon rouge stu veux.

- Tu crois que y a une fille sur la terre qui ne voudra pas être à sa place ?

Avec un grand sourire éthylique, Saturnin regarde faire son ami avec un sautillement d'impatience.

- J'ai un sort pour le foutre en néon rouge s'tu veux.
- On pourrait mettre plein d'couleurs en fait, le Peintenlair c'est classe pour c'genre de truc.

Fait-il en regardant le verre avec un grand coeur tracé dessus. Agité, il prends quelques dernières gorgées à même le verre, délaissant la paille, il engloutit ce qui reste dans une belle lampée digne des nains, en laissant couler une quantité respectable à côté, il s'essuie rapidement avec un mouchoir de papier tendu par leur serveuse brunette et se redresse en bombant le torse.

- On y va main'nant ! J'suis super inspiré là !

Lance t-il en se remettant sur ses pieds, vacillant pendant quelques secondes avant de reprendre un équilibre précaire, laissant un peu de pourboire de plus sur leur table, il tire Solean par la main, refusant d'être interrompu dans son élan d'inspiration et d'idées folles, il s'élance joyeusement à travers la foule et coupe dans la file devant la porte pour se rendre à la voiture. L'air est frais cette nuit et l'alcool ingurgité lui étourdit les sens... Oh personne n'avait jamais fait ça pour elle, c'était certain ! Et personne n'allait jamais le refaire, oh non ! C'était tellement original, tellement spécial ! En ce moment, il ne pouvait imaginer plus beau présent pour sa tendre !

Et voicci nos deux comparses, pouffant de rire et conversant sur la teinte de rose adéquate pour le coeur et quel message qu'ils allaient apposer et l'angle. La monture de Solean , fidèle reflet des humeurs de son maître, allant légèment, oh, trrrrrèèèèèèèès légèrement de travers, ne grillant aucun feu rouge et aucun arrêt.

Quand ils finissent par arriver à destination, tel un commando, nos deux comparses se glissent dans les fourrés, ils finissent par mettre leur plan au point. Il faut bien 4 fois au beau blond pour lévicorpuser correctement son compère. Maintenant phase deux du plan.

Un lévicorpus avec la quantité d'alcool dans le sang prends un bon moment à s'enligner... Tombant une ou deux fois à plat ventre sur l'immense horloge, passant chaque fois à un poil trop près d'être écrasé par la grand aiguille des minutes, il tient sa baguette solidement... S'il l'échappe en bas, ça voudra dire qu'il faudra remonter, ce qui impliquera que Solean devra s'enligner à nouveau... Trop douloureux pour tenter l'expérience deux fois. Il sera couvert de bleus demain matin...

Se tenant remarquablement en équilibre dans le vide, restant droit malgré ses étourdissements et le vent qui lui souffle violemment aux oreilles, le jeune homme finit par avoir une distance respectable avec le cadran pour tendre son bras devant lui et tracer amplement son oeuvre. Un bout de langue au coin des lèvres, Saturnin effectue avec toute l'attention que son cerveau embrumé peut lui donner, la forme voulue. Le sortilège au néon de Solean, beaucoup plus permanent qu'un Peintenlair fait son travail à la perfection.

Imprégné dans le verre comme s'il y avait toujours été, le rose fluorescent se trace tranquillement, découpant devant la lumière jaune nocturne de Big Ben, la silhouette d'un jeune homme en lévitation... Magnifique forme malgré les petites bavures sur la pointe et la tentative de spirales sur les courbes pour enjoliver ne résultant que d'avoir du remplir le coeur en gribouillant négligemment l'intérieur au néon pour écrire en très grosses lettres bleues, tout aussi luisantes ;

JE T'ÈME AIME EDITH

Une fois terminé, avec un sourire qui lui fend le visage d'une oreille à l'autre et une nausée encore à ses débuts, il fait signe à Solean de le faire redescendre.

- C'est...

Fait-il en admirant à distance ce qu'il a fait... Le coeur... Prends le cadran de l'horloge toute entière... On aura besoin de sorciers pour réparer ça...

- C'est GRANDIOSE !

Lance t-il en écartant les bras, son sourire maladroit aux lèvres, il rigole mi bêtement, mi fièrement...