The Trafalgar's Tavern, Londre...

Peu importe les quart de tour, Elizabeth a vécu l'inquisition et les tortures. La douleur des Vampires, n'est pas la même que celle des humains.

- Excusez-moi, Halewyn, pourquoi parlez-vous de votre territoire ? Depuis quand possédez-vous le Royaume-Uni ?
- Je crois que c'est depuis que Hadamson a prit possession de Manhattan, Elizabeth.
- Oh, mais je ne crois pas que les Hadamson possèdent quoique ce soit. À ce que je sache, c'est New-York qui a cédé, par entente tacite la possession de Manhattan par les morts. Mais j'aimerais bien voir l'acte légal de possession du Royaume-Uni par Monsieur Coeurd'Acier.
- Nous ne sommes pas des morts.
- Nous sommes des Vampires.

L'intervention du lycan, James répond poliment.

- Et même encore... ça ne tient que sur les vampires et non les Vampires... à quelques détails près. C'est un peu comme l'argent sur les lycans. Sauf que les lycans vivent nettement moins longtemps. En fait, ils vivent.
- Mais je n'ai rien contre le fait de partir. De toute façon, nous avons rendez-vous très tôt demain. Et puisque mon tailleur est foutu, je devrai retourner me changer.

Hj : Toute personne qui est sensible à la magie et pas trop bornée pour savoir que la magie n’est pas toujours contrôlée par une baguette, a senti le sortilège…



Impulsivement, elle l’aurait fait. C’était ça le problème avec Samuelle Daee ; on ignorait toujours jusqu’où elle pouvait aller. Elle l’avait déjà fait. Pour garder un secret, un pouvoir et s’affranchir du joug des traditions. On la disait hors de contrôle.

Le reproche de l’assassin la heurta de plein fouet.

Parce que la véritable question, c’était la valeur de sa vie.

Le problème avec Halewyn, c’est que depuis quelques temps il cherchait sans arrêt à lui faire admettre ses mensonges. Elle le haïssait pour ça. Et ce faisait, il lui montrait l’exemple en s’exposant. Et elle l’admirait pour ça. D’une certaine manière, il venait d’admettre devant 3 témoins qu’il ne se souciait pas seulement de sa vie pour le plaisir d’y faire des trous.

Samuelle resta un instant figée d’horreur devant la violence des sentiments qu’Halewyn lui inspirait. Le sortilège tissé par le pouvoir des mots qu’elle avait prononcé retomba lorsqu’elle omit d’en clamer les derniers vers.

« Le problème, mon prince, c’est que mes équations contiennent des constantes et des variables. Toi et moi, on ne leur attribue pas les mêmes fonctions. » C’est pour ce qui importe le plus qu’elle ment le mieux. « James, merci pour la veste… » Elle leur passa sous le nez, laissant derrière elle son parfum si capiteux, simulant l'indifférence… Elle accrocha le lycan par un bras pour qu'il la suive. Rien de ce qu’elle pourrait dire ne pourrait le convaincre de lâcher ces deux pauvres vampires… Sauf bien sur s’il accordait tant de valeur à sa vie qu’il la suive. En son fort intérieur, elle pria pour qu’il la rattrape. Et après ? pensa-t-elle. Après rien du tout, c’est rien de plus qu’un assassin. Essaya-t-elle de se convaincre. « Ils ne sont pas du côté de River… » fit-elle en tournant le coin.

Ils ne sont pas du côté de River…

Eh bien, suffisait de le dire.

La lame se retire, libérant la femelle qu'il envoie, d'une légère poussée, rejoindre son mâle. Changement radical d'attitude. Toujorus instable, il peut passer d'un sourire a une éventration pure et simple... L'inverse est aussi vrai, mais c'est plus difficile remettre les intestins en place après les avoir sorti que L'inverse. Il n'a nul remord, s'accepte comme il est. Ce sont les autres qui ont des problèmes. Pense t'il en bon sociopathe qu'il est.

Question comme ca, je présume que c'est vous les dirigeant de St-Bart?

S'ils répondent par l'affirmative:

Pas de trouble avec ca, Xoramen m'a prévenu de votre existence.

Si non, il haussera simplement les épaules.

Jveux pas avoir connaissance de trous sur Daee.

Ultime concession, ils sont assez malins et cultivés pour se rendre compte qu'il fait un compromis. Qu'ils courent après Daee si ca leur chante, mais pas quand il est dans le coin.

Pourquoi croit il Samuelle sur parole? Parce qu'il la connait depuis douzes ans. Il a senti le sortilège, quoique la teneur de celui-ci lui échappe. La Daee est la seule qui revendique farouchement sa liberté, son indépendance. Qu'elle ait mis sa vie , une fraction de seconde, entre les crocs de James pour sauver Elizabeth (quoique ca ne doit pas être le but, mais même pour le motif purement égoiste de le faire chier... ) L'a aussi tranquillisé qu'une bonne sniff de pollen de lys noir. Etrange ces changements d'humeur. Ca lui reprend ces temps ci, comme si un ressort distendu de son être recommencais à se resserrer.

Il lève le nez et hume profondément, déterminant par où Samuelle est partie.

Le verre tiens toujours, tant que ca viens pas de certaines personnes prédéfinies. T'enverra la facture du tailleur, femelle.

Sur ce, il se met en marche, sûrement pas aussi rapidement que la métisse fâchée. Mais d'un bon pas, suivant la piste fraîche à vue de nez.

L'enchaîné suivant l'odeur de liberté.

Samuelle marchait vite dans la nuit. Pressée mais peu désireuse d’attirer l’attention. Sur le boulevard.

« Plus tôt j’ai été attaquée par des cousins… L’un d’eux m’a pété ma baguette." Elle regarda nerveusement par-dessus leur épaule, vérifiant s’ils étaient suivit… « Les vampires c’est qu’une mauvaise rencontre… Tout comme Halewyn… »

Les insinuations du lycan sont exactement ce qu’elle craignait. Crétin !

César était fou et pourtant il ne l’avait jamais été assez pour aller hurler sur tous les toits qu’elle s’était liée à lui. Les leviers… À partir du moment où on sait comment rompre l’équilibre de quelqu’un, on peut le faire agir à sa guise. Samuelle n’avait rien d’une marionette. Et alors, pensa-t-elle, Que t’importe-t-il qu’il serve de cible pour t’influencer ? Il se fera tuer ? Qu’il assume les risques qu’il prend. Non, elle ne lèvera pas le petit doigt pour le sauver, essaya-t-elle de se convaincre.

« Théo ! » le pressa-t-elle, « T’es sorcier ! Prête-moi ta baguette !!! »

- Question comme ca, je présume que c'est vous les dirigeant de St-Bart?
- Non, pas du tout.
- Les banques de sang, très peu pour nous. Mais je dois avouer qu'ils ont de la diversité, sauf que ça manque de fraîcheur, sans vouloir les dénigrer.
- Jveux pas avoir connaissance de trous sur Daee.
- Non, non, bien sûr que non.
- Vous n'y verrez rien.
- Suffit d'arriver quinze minutes plus tard.
- D'ailleurs, vous n'y verrez pas grand chose si vous regardez maintenant.
- Nous ne sommes pas des amateurs.

Et ils adressent tous deux un sourire de circonstance, à savoir le plus innocent possible. À peu près le sourire des agents d'assurances.

- Le verre tiens toujours, tant que ca viens pas de certaines personnes prédéfinies. T'enverra la facture du tailleur, femelle.
- Non, nous avons de la paperasse a remplir.
- Nous avons de nombreux de rendez-vous demain. Et puis, pour le tailleur, oubliez, monsieur Halewyn. C'était un simple malentendu.
- Et puis Elizabeth a amplement de tailleurs pour passer une année sans remettre le même.
- Tu exagère, je ne vais quand même pas mettre mes tailleurs Chanel d'origine.

* mousse time, yé temps que ca paraisse dans les rps cte mousse là.*

Un crissement sous sa botte , un crissement impromptu le fait s'arrêter. Si ca avait été que sur un pas ou deux, ca aurait pu passer pour un truc au sol, mais sur une bonne dizaines de pas, c'est suspect.

S'arrêtant, il ouvre grand les narines. Immobile, il hume le truc. Ca sent le moisi.

Narines irritées, l'assassin éternue subitement.

« T’as toujours été un ami, Théo. » Elle lui prit la baguette des mains. L’agita d’une passe habile pour en faire jaillir quelques étincelles. Les démons ont la magie facile, c’est dans leur sang. « Même que si je te connaissais mieux… » Elle hésita, consciente que l’assassin n’était plus qu’à quelques pas et qu’il pouvait sans doute l’entendre. « J’te ferais pas ça… Oubliette! » balança-t-elle sans même viser, à bout portant.

hj: je te laisse décider :P

Il est hors de portée d'oreille du duo. Et il est occupé ailleur. Son attention est au sol pour être précis. Les clameurs étonnées, puis de plus en plus effrayées, de la foule d

Second éternuement. Non mais c'est quoi cette merde? L'odeur âcre de la mousse lui pique la gorge. Mettant genou au sol, il touche du doigt le truc qui craque sur le trottoir.

hj: prenez votre temps pour finir. Il criera juste Daee pour lui demander ses yeux quand vous en aurez terminé ;)

« Mon attachement pour Halewyn?? » releva-t-elle. « Non mais t’es malade? C’est un assassin! » se défendit-elle en comptant sur son ignorance de sa véritable nature à elle. Samuelle ne savait que mentir. Elle est pourtant décontenancée, l’esprit encore un peu embrumé par le baiser des vampires. Pourquoi il avait dit ça? En plein dans le mile. Comment il avait su? L’explosion, des vampires, une course à travers Londre, un tshirt déchiré… Ça ne manquait pourtant pas de sujet de sujet de conversation. Pourquoi parler d’Halewyn? Elle s'était défendue juste un peu trop rapidement.

« Halewyn ne couve pas mes arrières… Il se mêle de ce qui ne le regarde pas. » Et sa motivation à cet altruiste assassin ? Il l’énerve, il l’a toujours énervé, il l’énerve tellement. Il y a quelque chose qu’hier encore n’existait pas. « Un jour, s’il ne me fait pas tuer avec ses bêtises, c’est lui qui va y passer. » La colère et le méprit. Théo connaît bien ces gens qui se réfugient dans ce genre d’émotion.

Ils furent interrompu par un appel. « DAEE ! » Samuelle réagit instantanément à son nom mais ne répondit pas immédiatement. Jamais elle ne se laisserait gouverner.

« Méfie-toi toujours de ceux qui portent mon nom. Ils ne sont pas comme moi. Eux, ce sont les gentils. » Elle lui laissa une seconde pour bien assimiler ce qu’elle venait de dire, se dégageant de son bras d’un coup d’épaule qui la fit visiblement souffrir. « Ils tueront ma fille, Léandre, s’ils le peuvent. Et moi aussi pour faire bonne mesure… Quant à ceux qui m’auront épaulé… Quant aux amis de ma fille… » Elle revint sur ses pas et se retourna avant d’aller rejoindre l’assassin. « Comment va Aodren, Théo ? Et Elz ? Mio, Kill, les gamins ? T’as bien fait de te mettre du côté des vampires… Ne reste pas du mien. Oublis ce que tu as vu ce soir… »

Puis elle rejoint Halewyn, laissant Théodore méditer sur son ses paroles et condamnant Halewyn par son geste bien d'avantage que n'importe quel coup dans le dos...

Il arrache un pan de mousse, qui commencent à gruger les solides gants de cuir. Un autre éternuement. Non mais putain, il va pas faire de l'allergie en prime?

Le nez pour ainsi dire plein, il se mouche discrètement dans un mouchoir de coton ... noir of course. Les saloperies paraissent moins. Alors peut il renifler Samuelle qui se pointe.

C'est quoi cette merde? Décris moi.

« C’est rose… Translucide et gélatineux… Vraiment rose… Avec de petits grains verts » elle hésita, puisant dans sa créativité. « Vert fluo et ils glow in the dark. » termina-t-elle fièrement. Théodore l’a mise de bonne humeur.

Samuelle est Samuelle, incapable d’être complètement mauvaise. En apparence.

Elle reprit : « On dirait une moisissure, bleu-vert grisâtre… Ça semble s’attaquer au béton… Et à tes gants… Un peu moussu… Il y en a partout… »

C’est rose… Translucide et gélatineux… Vraiment rose… Avec de petits grains verts... ...Vert fluo et ils glow in the dark.

C'est ca, fous toi de ma gueule avec ca.

Dit il en tirant un truc de sa poche de manteau et enveloppant la mousse dedans. Agressif, parce qu'il n'aime pas qu'on se foute de sa cécité, même s'il commence à voir des silhouettes.

On dirait une moisissure, bleu-vert grisâtre… Ça semble s’attaquer au béton… Et à tes gants… Un peu moussu… Il y en a partout…

On est mieux de se grouiller le cul alors... Si ca gruge le béton, ca va chier dans quelques heures.

Il éternue un autre bon coup... A répétition.

Jte donne la mission de trouver qui fait ca. Je vais aller me taper quelques joyeuse réunions de mon bord.

Dit il, amer, après s'être remouché.

En espérant que juste une bonne dose d'antifongique suffira.

Samuelle resta debout devant lui, immobile, sans esquisser un geste, les mains dans les poches de la veste de James. Puis, elle s’étonna : « Hein, quoi ? Oui, mission de trouver qui a fait ça… Je t’ai entendu… » Il ne pouvait pas la voir… Il était aveugle… Elle souriait pour elle-même, un grand sourire en tranche de courge tout rose, les yeux brillants. L’humour de Daee. « Qu’est-ce qui te fait croire que je suis d’accord ? »

Techniquement, elle n’était pas sous ses ordres… Pas du tout… Oh Samuelle restait conciliante, mais son nouveau titre entre Turner et Coeurd’acier restait ambigu. Évidemment que c’était ambigu, elle avait elle-même définit les postes avec Nigel.

L’air de ne pas y toucher, elle commenta : « On m’a cassé ma baguette… » On avait surtout essayé de la tuer. On avait presque réussi. « Et je suis encore en soutif… » Elle avait même des côtes fêlées… Une odeur de sang coagulé flottant jusqu’au nez congestionné de l’assassin.

Hein, quoi ? Oui, mission de trouver qui a fait ça… Je t’ai entendu…

Il dit quoi ce vieux tube? Elllllleeeee m'éneeerve!!!!!! Il est aveugle, mais il connait assez bien ses intonations. Avec un grognement irrité, il laisse tomber de la mousse dans un petit contenant en terre cuite. Il ne manque pas de noter qu'Emma s'éclate.

Qu’est-ce qui te fait croire que je suis d’accord ?

Parce qu'à force de rien foutre, ils vont finir par te lyncher, aussi sympathique sois tu. Ca commence à grogner, si t'étais là, tu le saurais. Et je m'appelle pas Turner pour couvrir tout tes caprices.

Termine t'il, balancant ses gantsde côté. C'est moche cette cochonnerie, mais il veut pas se faire abîmer le cuir. Le dispositif ingénieux de Silencieuse s'offre au regard de la métisse.

On m’a cassé ma baguette…
Ton vieux t'en fera une autre... Qu'il ten fasse donc deux en fait.
Et je suis encore en soutif…
C'est drôle pour une fille qui se laisse sucer le sang, qui montre un si grand plaisir à ce qu'on la tire de al merde, t'a un sens pratique complètement pourri Et uns ens de la reconnaissance encore plus nul que le mien.

Tirant sa baguette, un bref informulé et un duplicata du tee shirt de L'assassin apparait. Fichtrement trop grand pour Muelle. Peut être la cécité lui fausse le sens des proportions. Ou peut-être est une foutue blague pourrie de sa part. Après tout, il passe son temps à l'appeler gros cul.

Avant même qu'elle n'ait le temps de réagir, un autre informulé la frappe de plein fouet, une large bande de tissus s'enroule autour de sa cage thoracique, comprimant le tout.

Et il fait ca en plein Londres! Ben quoi? Il est le chef inquisiteur non? Prendre soin d'un subordonné c'est bien vu.

Tu passera à l'infirmerie et après au boulot. Le temps d'élargir ton cul aux frais de l'état c'est fini.

Ce qu'il aime la faire chier.

« Ce n’est pas Paul qui me fabrique mes baguettes… D’abord parce qu’il s’est lassé… Et ensuite parce que je les préfère simples et sans surprises… » Curieux pour quelqu’un qui est gratifiée d’autant de pouvoir… Paul sait si bien accorder une baguette à l’âme de son propriétaire.

Et elle continue de sourire malgré ses accusations, ravie de le voir réagir, certaine de son charme ravageur. Muelle avait toujours su charmer, conquérir même les plus rétifs, parce que les menteurs sont toujours captivant. Sa séduction n’était pas évidente mais elle avait l’art de fasciner. En contrepartie elle savait également comment se montrer sous son plus mauvais jour. « La seule chose qui peut nuire à ma réputation, Halewyn, c’est toi… » Et c’était tout à fait vrai… Le chef inquisiteur devait faire face aux plaintes de ses collègues de façon quotidienne. Des plaintes toujours formulée à peu près de cette manière : Dites-moi, Halewyn, il y a longtemps que nous n’avons pas vu notre magnifique Samuelle ! Nous négligerait-elle ? Vous ne lui avez pas fait de mal, j’espère ?

Et c’est alors qu’elle se retrouva affublé d’un trop grand tshirt enfilé par-dessus le veston de James et surmonté d’un corsage de pansement. Samuelle s’examina en fronçant les sourcils et demanda finalement : « Alors ma fée maraine, où se trouve ma citrouille ? Il est passé minuit ! »

Elle savait si bien lui rendre la monnaie de sa pièce.

Ce n’est pas Paul qui me fabrique mes baguettes… D’abord parce qu’il s’est lassé… Et ensuite parce que je les préfère simples et sans surprises…

Simple, sans surprises et sans aucun piment. Ca explique pourquoi qu'elle ne l'aime pas du tout.

La seule chose qui peut nuire à ma réputation, Halewyn, c’est toi…

Si Hale doit faire face aux sous entendu vaseux, Muelle serait bien étonnée de savoir que nombreux sont ceux qui pensent qu'elle niaise son amant(Hale) et que c'est la raison du caractère de merde de celui-ci. Et ses absences plus que fréquentes sont en effet remarquées. Fricoterait t'elle avec l'ennemi? Les potins vont bon train.

entendu sur le coin de la machine à café.

s'il était bien baisé, il serait sûrement de meilleure humeur. Vous savez bien qu'elle le niaise. Et il doit le savoir lui aussi, juste à l'air de boeuf qu'il se trimballe. Je me demande combien de temps ca va durer.

Je dirais que tu t'en occupe très bien toute seule à saloper ta réput. Enlève tes oeillères.

Alors ma fée maraine, où se trouve ma citrouille ? Il est passé minuit !

Un sourire de loup.

T'a un cellulaire toi? Call le taxi. Je file un coup de main à ma collègue, point. Je fais pas le valet. Jte laisse à ton enquête.

Depuis quand Hale est-il le genre d’homme à fréquenter les machines à café ? Samuelle certainement, mais lui ? Elle a bien raison de dire que la seule chose qui soit dommageable pour sa réputation, c’est lui…

Profil bas, sans rien de tape à l’œil. Pas besoin… Samuelle est déjà avantagée par la nature… Une nature perfide. Ses yeux jaunes tremblotent dans leur orbites, vif et attentif, trahissant une brillante intelligence. « Une collègue ? » souleva-t-elle d’un ton étonnement sérieux et dénudé de sarcasme. « J’ai été beaucoup de chose pour toi, Halewyn, mais ta collègue, jamais ! » Le dédain dans sa voix. Elle avait endossé tant de rôle. Elle avait été la partenaire d’un assassin.

Samuelle mit la marche arrière, ne quittant pas l’assassin des yeux, se mettant hors de portée mais sans le sous-estimer. Elle était pourtant revenue vers lui un instant plus tôt.

Il n’y eut pas de clac… Pas un son… Quelques ombres pour le regard aveugle du chef insquisiteur… Des ombres et un parfum luxueux cachant de vieux relent de vieille mort. Samuelle n’avait jamais eut de cellulaire. Elle était sans baguette. Blessée.

Il ne lui fera pas le plaisir de courir après, il s'appelle pas César O'Connor et elle s'appelle pas Xoramen Sorrenze. Et à le rembarrer comme ca, elle est en train de perdre. Vu qu'elle met un si grand soin à le repousser, il va se faire un plaisir de la contenter.

Je suis pas un cabot a qui tu peux donner des coups de pompes quand ca te plait sous prétexte d'une faveur jadis accordée Samuelle Daee. Et vu que tu dis que t'es pas ma coéquipière... Je m'en rappellerai la prochaine fois que ta fratrie ou des suceurs de sang te tomberont sur le lard. Bien le bonjour en enfer.

Dit il, détendu, lui tournant le dos et s'éloignant tranquillement, éternuant. Grattant ici et là cette foutue mousse... Comment est elle apparue si vite? Il ne transplane pas... Pourquoi il le ferait? Ca donnerait la victoire à la métisse. Qu'elle bouillonne dans son jus et qu'elle s'étouffe dans sa fierté.

Oh oui, la prochaine fois qu'elle sera en danger, il va prendre des billets et ira s'acheter du popcorn.

Juste le silence...
Pas une réponse, pas un sarcasme, pas une excuse...
Un silence de plomb,
Se superposant aux bruits de Londre...