The Trafalgar's Tavern, Londre...

La baguette d’Halewyn, c’est Paul qui l’a faite… Et elle contient une goutte de son sang scellé par de l’or alchimique… Samuelle ne peut en aucun cas user de cette baguette sauf si c’est pour frapper qqn avec. Elle repousse sa cuisse… Peine perdu, vieux, ça ne m’est d’aucun secours…

« Oh tu sais, on ne reste pas jeune éternellement! J’ai à cœur de profiter de mes 25ans… » sussura Samuelle… Elle avait le même âge depuis plus d’une décennie. « De très bons amis… Toutes les 4 dernières fois! Et ça faisait longtemps qu’on ne s’était pas croisé! J’ai presque cru que vous vous étiez lassé… »Un cœur d’athlète battant à grand coup opiniâtre. « Mon ami ici, trouve pour sa part que j'ai un goût d-é-g-u-e-u-l-a-s-s-e... »

Elle toussota derrière l’assassin et lui tapota l’épaule… « Hale, laisse-moi faire la conversation, tu veux? Parce que tu viens généreusement de leur offrir une bonne petite lampée de mon sang… » Elle n’aimait pas du tout se retrouver coincée derrière lui. « Tu vois, Liz et James sont des Vampires Old style… Pas du tout comme ceux de NY. » Elle le poussa un peu pour retrouver sa liberté de mouvement…

Elle avait mal aux côtes, elle avait les épaules endolories… « Je leur ai déjà échappé par le passé… Voyons voir si je sais encore le faire… » La métisse fit volte face et détalla à toute jambe vers le fond de la ruelle. Oh, Halewyn n’était pas en danger… Pas du tout… C’est ça, la différence entre vampire et vampire.

Oh, il saisit le message. Ne dit rien, la laisse aller. Se laisse pousser, commence à deviner ce qui ce pointe comme scénario.

Tranquillement, il révise mentalement ce qui pourrait servir. Tuer des vampires? Ya qu'un moyen et c'est les cramer proprement ou les étêter. Accessoirement leur planter un truc dans le coeur... Refaire le coup d'Owen mais par la lame?... Oui, ca pourrait être intéressant. Mais ils doivent s'en attendre et pour ca, il lui faut Meurtrière et pas Silencieuse.

Bon, la meilleure défense c'est l'attaque semble t'il. Aussi, quand Samuelle s'enfuit, lui il fait le parcour inverse, se fiant sur ses sens, ne prenant pas la peine d'invoquer les ténèbres. Ce sont des foutus suceur de sang, ils vont le repérer anyway.

Ils peuvent sentir le battement de coeur lent et régulier de l'assassin malgré le fait qu'il se précipite. Il n,est pas énervé du tout. Éclair noir et éclair argenté se font brièvement voir alors qu'il saute carrément sur le plus près. Sourire réjouit aux lèvres.

Juste avant qu'il ne frappe, la lame de Meurtrière devientt rouge incandescent, chauffée à blanc.

- Nous avons eu... un... empêchement.
- Des petits problèmes corporels.
- Nous pourrions dire sans trop dénaturer les faits que nous avons été malade.
- Bien que cette notion de maladie soit totalement absurde chez les vampires, glousse Elizabeth.

Samuelle un goût dégueulasse ? Les deux Vampires jetèrent à Halewyn un regard plein de compassion.

- Oh, vous m'en voyez navrée, Halewyn.
- Toutes mes sympathies.
- Hale, laisse-moi faire la conversation, tu veux? Parce que tu viens généreusement de leur offrir une bonne petite lampée de mon sang…
- Oh, Samuelle, il s'en sortait si bien.
- Une toute petite lampée. Presque rien.
Tu vois, Liz et James sont des Vampires Old style… Pas du tout comme ceux de NY, précise Samuelle à Halewyn. James et Elizabeth ne peuvent s'empêcher de sourire, ravie que Samuelle ne les considère pas comme toute cette raclure moderne.
- Ils n'ont même pas cent ans, vous vous rendez compte ?
- Oh, mais patience, ils sont tout récent.
- Oh, James, tu sais bien que la presque totalité n'atteindra pas son centenaire, ou à peine.
- Certes, doit consentir James.
- Je leur ai déjà échappé par le passé… Voyons voir si je sais encore le faire…

Et Samuelle s'enfuie. Et les deux vampires n'ont pas bouger.

- Un.
- Ah, se contente James.

Puis Halewyn fonce. Si les Vampires arrivent à entendre les battements réguliers et normal du coeur d'Halewyn durant sa course, c'est parce que tout va beaucoup trop lentement pour eux.

- Deux.

James fait un pas de côté, plus vif qu'un battement de paupière et il saisit le poignet d'Halewyn. Il ne serre même pas. Il fait juste le garder loin de son cou. James n'est pas un imbécile.

- Trois.

Il relâche Halewyn, le repoussant juste assez pour rester prudent.

- Quatre.
- C'est la première fois que vous jouez à Loup y es-tu, hein ?
- Cinq.
- C'est par-là qu'il faut courir, explique-t-il, bon joueur.
- Six.
- C'est un peu comme la tag.
- Sept.
- Rangez ça, c'est dangereux, vous pourriez blesser quelqu'un.
- Huit.
- Vous préférez peut-être être le loup ? propose James.
- Neuf. Mais après. Faut suivre les règles, hein.

Extirpant une grenade d'une de ses poches au passage, l'assassin se laisse faire en apparence, déposant carrément le truc à proximité du vampire.

Il en a profité. N'y est pas allé à pleine vitesse. Il ne faut pas oublier que Phoenix Noir a poussé ses limites. Il n'est pas un vulgaire humain normal. Lent et balourd. Il n'aurait pas survécu si c'était le cas.

Bien, ils sont rapides, mais leur faiblesse c'est l'arrogance. Fermant les yeux, l'assassin va puiser dans son sang.

S'entaille le poignet avec violence, un flot écarlate tombe au sol. L'odeur de son sang parvient jusqu'aux deux vampires. Se lancant un sortilège de rapidité, il a un ample mouvement de la dague ensuite, répandant les gouttelettes qui se transforment en projectiles incandescents qui vont sur ses adversaires non pas au ralenti, mais à pleine vitesse.

Et la grenade au pieds...

Dix sales cons.

Une grande jeune fille qui court. Balourde et lente ? Ouais mais non, elle est humaine, elle…

Elle l’a laissé en plan derrière elle… Parce que Liz et James n’ont que faire de lui… Ne pas jouer ? Ils la harcèleront aussi longtemps qu’ils n’auront pas eut leur chasse… La seule manière d’avoir la paix est de gagner légitimement la partie… Ça signifie sans transplanner…

Bon dieu qu’elle a mal aux côtes !!!

Samuelle passe, clopin-clopant bousculant un attroupement sans s’excuser… Brouiller les ses traces, plaquer son odeur sur tous ces gens… Aussi discret soit-il, elle perçoit la présence de quelqu’un sur ses traces bien plus près qu’elle ne l’aurait espéré. Elle passe dans une nouvelle ruelle, pas bien loin de la première, ça embaume les ordures et l’urine de chat.

Aussitôt que Théo tourne le coin, il est reçu par un sac poubelle en pleine figure. Pas bien fort… Comme si son agresseur avait retenu le coup au dernier moment. Un moment trop tard. « Théo ! ARGL ! Sale cabot, qu’est-ce que tu fous BRAOOOUM !! là !!! »

« C'est pas moi! Ça c'était certainement Hale! » rétorque-t-elle avec véhémence tout en essayant de resserrer les restes de son tshirt sur sa poitrine.

La vitesse est toujours relative. Les Vampires sont des êtres extrêmement rapide. Malgré tout, les projectiles, lancé très forts, très vites et très chauds, traversent les corps comme dans du beurre et s'éparpillent dans la ruelle avec petits bonds incandescents. James sursaute, l'air de se demander ce qui s'est passé, tandis que Elizabeth pousse un petit couinement douloureux.

- Dix sales cons.

Les deux vampires regardent Halewyn, puis le truc à leur pieds. Ça ne prend pas un doctorat, bien qu'ils en aient plusieurs tous les deux pour deviner ce que c'est. Ça ne prend qu'un minimum de culture Hollywoodienne, en particulier celle des films d'action.

- Oh...

Ils vibrent.

BRAOOOUM !!

Un nuage de débris assez peu dense s'élève dans la ruelle. Et une nuée de chauve-souris se regroupe pour recréer Liz sur le toit du bâtiment. Elle jette un coup d'oeil en bas.

James, lui, réapparait soudainement plus loin dans la ruelle en glissant sur le sol. Il se relève.

- Grands dieux...
- T'as vu Halewyn ?
- Quoi ?
- T'as vu Halewyn ?
- Non. On est rendu à combien ?
- Oh... j'ai perdu le compte...

Ils vibrent tous les deux et ils ne sont plus là.

Venant de derrière Théo et Samuelle, le sympathique couple de vampire se manifeste en James qui repose son veston sur les épaules de Samuelle.

- Je crois que ton copain n'est pas du genre à jouer.
- Aïe ! geint Liz en arrachant un éclat de la grenade de son sein droit. Je saigne... note-t-elle avec un certain détachement.
- Mais non, c'est ton dernier repas.
- Je sais. On lui a même proposé de jouer le loup avec nous, mais il nous a fait exploser.

James jette un coup d'oeil plus loin dans la ruelle. Il affecte un air grave de circonstance.

- Loin de moi l'idée de douter de tes amis, Samuelle, mais il voulait quand même te sortir boire un coup en soutif, dit-il en arrachant quelques longueurs de sa chemise, avec certes une moue déçue.
- Et... sans vouloir m'avancer, je crois qu'il triche... dit-elle en prenant une bande de tissus et en la chiffonnant avant de la pousser loin dans sa plaie au sein.
- Oui, l'eau bénite, ça passe encore de nos jours, mais les grenades...
- Ça me semble... comment dire... barbare ? dit-elle sur le ton de celle qui a surprit un joueur à compter nettement trop vite.

Oui, ils parlent fort. Une grenade qui explose aux pieds, ça explose les tympans.

Le problème quand on est aveugle c'est qu'il y a différents trucs qu'on a de la misère à évaluer parfois. Du genre les distances sécuritaire. Avoir vu, il se serait douté que la ruelle fait une magnifique caisse de résonnance.

Aussi sonnés que les vampires, Halewyn se doute bien qu'il n'a rien chopé qui contient du sang, l'odeur est trop faible. Mais les oreilles bourdonnantes, il se retire plus loin dans les ombres de la ruelle. Espérant que sa diversion ait marché, en attendant de pouvoir se remettre en chasse. Quelques gouttes du précieux fluide parsème le sol lors de sa retraite.

Une minute, une putain de minute....

« Quoi ?!? » explose Samuelle… Curieusement, ce n’est pas les propos du duo qui semble la heurter mais ceux du lycan. « Halewyn ne me protégeait pas !!! » Ses yeux jaunes virent à l’or. « J’te résume la situation : je retrouve en soutif la nuit dans une ruelle sombre avec un assassin qui m’offre généreusement en pâture à deux vampires » fit-elle en désignant Liz et james de la main. Une main à portée de dent. Agace? Tout à fait! « Et tu crois qu’il me protège ??» Elle omet la bataille, le meurtre et les 3 corps… Samuelle se réfugie toujours dans la colère.

Rageusement, elle enfile la veste de James et la boutonne sommairement. « Non ! » fit-elle en le voyant s’avancer. « Vous n’avez pas encore gagné ! » Le haut stress rend sa voix plus haut perchée. « Je n'ai pas eu mon avance, je suis déjà blessée et j’ai été interceptée par ce gêneur… » Ce disant elle sembla réaliser quelque chose et se jeta soudainement avec enthousiasme au cou de Théodore, frottant sa joue contre la sienne. « Théodore est aussi un bon ami à moi… C’est un lycan ! » Et elle le repousse à l'avant plan, dans les bras des vampires.

Tricheuse? Surtout perfide...

Les deux Vampires écoutent plus ou moins. De toute façon, ils n'ont pas vraiment la possibilité d'écouter. Ils n'entendent qu'un puissant bourdonnement et une puissante alarme dans leurs oreilles. Et ils n'ont pas senti non plus le lycan. En fait, si, ils avaient détecté une odeur étrange, mais quand une grenade explose à peine à un mètre de vous, ou à peine plus, y a pas que les tympans qui frisent. Visiblement, cet Halewyn n'est pas très bon joueur. C'est une nouvelle génération, alors. Arf, ces jeunes.

- T'es sûre que ça s'est passé comme ça?
- Et t'as oublié la majuscule à Vampire, note James pour qui l'orthographe est très important. Et puisque pour le moment il entend plus avec les pensées sondées que par les oreilles, il est d'autant plus pointu.

Et puis Samuelle s'emporte sur le jeu en cours. James secoue la tête, l'air grave, tandis que Liz objecte rapidement.

- Oh, Samuelle, comment peux-tu croire ça de nous.
- Bien sûr que le jeu est avorté.
- On le reprendra à 10 quand tu seras soignée.
- Oh, Elizabeth, tu avais perdu le compte de toute façon.

Liz hoche la tête, puis finit par approuver.

- Bon d'accord, je recommencerai à compter du début.

Des Vampires si conciliants. Mais qui esquissent une grimace éloquente quand Samuelle présente Théo.

- Ah, c'était ça le fumet musqué...
- Je lui trouvais un air bizarre, aussi, à ton... ami...
- Mais bon, tu as toujours eu d'étranges amis...
- Sans animosité, bien sûr, commente James avec un sourire poli.
- Des démons, des fées... et maintenant un loup-garou...
- C'est peut-être ce qui te confère un goût si particulier, hypothèse le Vampire, l'air dubitatif. Mais venant de James, ça ne peut être qu'un compliment.

Elizabeth, elle, jette un coup d'oeil dans la ruelle.

- Samuelle, tu crois que ton ami est resté trop longtemps près de la grenade pour exploser avec ?
- Oh, mais non, Elizabeth, il y aurait eu du sang partout.
- J'dis ça, mais j'dis rien, sauf qu'on l'a pas revu.

Dans sa zone d'ombre, une main ;a quatres doigts ouvrent la sacoche de taille et explore les fioles de potions les unes après les autrres avant de s'arrêter sur la 4e, une en stainless.

Ouvrant le bouchon avec les dents, il se l'enfile complètement. Puis, dague noire au clair, s'appuit contre le mur.

Si Théo s'attendait à ce que les Vampires soient ravi de cette idée, il ne s'attendait pas à autant d'enthousiasme. Ils se jettent sur Samuelle, comme des rapaces en piqué et Théo n'a pas le choix de la lâcher quelques minutes s'il avait eu la moindre intention de la retenir. Si jamais Théo voulait faire une blague, c'était raté. Les deux Vampires l'avaient prit au mot. Les invitations, c'est quelque chose de très sérieux pour les Vampires. Ils n'ont pas compté, comme Théo a énoncé les consignes.

À deux, ils recouvrent Samuelle, un devant, un derrière et Théo peut assister à une morsure des Vampire à la Old Style. Le bruit sec de la perforation de la peau tendre du cou de Samuelle se fait entendre et une seule goutte s'échappe, pour glisser sur sa poitrine. Liz, elle, s'est plutôt intéressée à son poignet. , mais reste décemment cachée, de dos, gardant l'intimité de l'acte.

Le sang est très curatif chez les Vampires et pour les Vampires. Il l'est aussi pour les humains. Du moins quand ils ne sont pas saignés à blanc. C'est comme une ondée euphorisante. Il n'y a aucune douleur. Aucun malaise, du moins jusqu'à ce qu'un rare survivant comprenne qu'il a été mordu par un Vampire et que personne va le croire. C'est principalement pour cette raison que les Vampires de la trempe de James et Elizabeth ne se nourrissent que très rarement de sorciers.

Et, suivant les consignes, ils ne prennent qu'une petite gorgée. Un shooter, quoi. C'est une petite gorgée un shooter, non ? Ils respectent scrupuleusement les consignes données. C'est comme ça qu'on s'amuse d'un jeu, non ?

Et ils relâchent leur emprise sur Samuelle, sans s'éloigner, parce que Samuelle risque d'être un brin chancelante. Deux junkie heigh class venant de prendre leur dose n'auraient pas eu l'air plus satisfait.

- Oh putain ! clame Elizabeth en s'essuyant la lèvre.
- Ne sois pas grossière, reproche James en essuyant du bout du doigt la traînée rouge sur l'épaule et la poitrine de Samuelle, avant de le porter à sa langue et de savourée la goutte de sang avec un plaisir évident.

Tous les deux soupirent de satisfaction, à l'unisson.

Et puis, délicatement, ils soutiennent Samuelle, pour l'empêcher de chanceler. Les Vampires, du moins ceux qui ont de la classe, sont toujours très délicat avec les mets de choix. Sur le cou de Samuelle, il n'y a que deux minuscules pointe sanglante, comme si on lui avait simplement fait deux petits trous avec une aiguille. Pareil pour le poignet.

Samuelle n’émit qu’une seule protestation véhémente, un grand : « NOOOON ! » qui perdit rapidement de la force et mourut bientôt sur ses lèvres…

Samuelle avait le cou gracile, marqué par d’innombrable entaille de silencieuse, de longs bras minces terminés par des poignets délicats, et pourtant il n’y avait rien de frêle chez cette femme. Vive comme une flamme, son cœur tressaute dans sa poitrine comme une pièce d’or sur du vif argent. Son sang est chaud, piquant, avec ce petit quelque chose de surnaturel et de sauvage. Elle sembla surprise, incontestablement. Mais la métisse reste là, figée, envoûtée, hypnotisée comme une proie sous l’œil d’un serpent. Le charme opère. Ses yeux mi-clos disent franchement : je ne sais pas quoi faire mais n’arrête pas. Succombant à l’ivresse du baiser des vampires, les jambes flageolante, la chair de poule, Samuelle se laissa aller contre James avec un soupir… Un petit sourire niais étire ses lèvres roses.

Elle va le tuer… Il ne survivra pas à cette humiliation… Sitôt qu’elle aura retrouvé ses esprit… Pour le moment elle est pompette, ivre de cette sorte d’euphorie que transmettent les Vampires… « Liiiiz, Jaaaaames... » gémit-elle doucement.

Ou ils sont, il ne le sait pas. Il suit la trace de Daee, sur laquelle vient se superposer celle plus musquée du lycan. Grâce à la potion de Shaw, ses oreilles se remettent d'aplomb, pour les trucs qui demandent pas tropde finition, il est génial et pas mal moins chérant que Ann. Depuis qu'elle est mariée c'est la croix et la bannière avoir des trucs.

Les lieux sont fréquentés à cette heure, mais la foule permet une certaine discrétion d'acte.

Bientôt, le vent lui apporte les odeurs de queue-de-velours et de robe-du-soir. Aussi chiant à écouter que la De Crystal ces deux là. Il se glisse dans la foule aussi aisément qu'un loup dans la bergerie et se laisse porter par le courant.... L'odeur du sang de Samuelle Daee lui parvient aux narines, le mettant en furie. Sa raison commence à glisser lentement mais sûrement vers la folie.

L'odeur caractéristique du sang hyperprotéiné mais pauvre en autre éléments nutritif de Hale se fait sentir une fraction de seconde avant qu'une lame noire ne transperce la femelle Vampire de part en part, une main à quatres doigts lui prenant la gorge. Deux yeux morts surplombés d'un visage convulsé par la fureur se pose dans le creux de l'épaule de la femelle paralysée. Il la soutient fermement, ayant tout de l'homme qui colle sa blonde. Et oui, ses bijoux de familles sont en sûreté. Le sang ne gicle pas encore, endigué par une certaine mesure par la lame qui s'abreuve tranquillement.

Le ton rauque et civil contraste avec son air et son vocabulaire. Il fixe James, ou la silhouette de ce qu'il croit être James.

La demoiselle, ya juste moi qui a le droit d'y faire des trous et de la trouver dégueulasse. Approche toi de moi pour me faire la peau et c'est ta douce moitié qui trinque. Jure sur ton sang que tu ne touchera ni à elle ni à moi à l'avenir sale porc.

Engourdi par le sang de Samuelle Daee, les Vampires sont un peu ivre. Évidemment, c'est pareil chaque fois qu'ils se nourrissent, mais le sang de Samuelle a un quelque chose de plus. Un quelque chose de plus fort que le sang habituel. Et Eli se fait prendre par Halewyn. Oh.

- Euh...
- Tu parles d'un ami proteste Elizabeth.
- Ne sois pas si dure. Il doit avoir de bons côtés.
- Rien pour plaire à Samuelle, je le crains.
- Oh.. mais Halewyn, nous ne pouvons pas jurer sur le sang. Nous n'en avons pas. Nous avons que celui des autres. Mais malheureusement, les autres sont morts.
- Nous pourrions jurer sur le sang de Samuelle. Mais ce serait ingrat.
- Et totalement abjecte, vu les circonstances.
- Et venant d'un homme qui vient de proposer de prendre un petit verre, je trouve que vous êtes pas mal effronté.
- Nous pourrions peut-être en venir à une telle résolution, nous trois, mais il nous faudrait une compensation pour briser le contrat que nous avons sur Samuelle.
- Les affaires, vous voyez.
- Nous avons convenu avec Samuelle de ne pas la tuer. Seulement de nous y abreuver quand nous gagnons la partie.
- Et elle a toujours trouvé tout ça raisonnable, n'est-ce pas Samuelle. Même Théo a trouvé ça raisonnable.
- Et vous aussi, puisque vous nous avez proposé un verre.

« Des bons côtés? » relève la métisse en ricanant. « Naaan, il est violent, paranoïaque et sadique… Mais vous savez ce que c’est… On sait à quoi s’attendre avec ce genre d’individus. Ils sont aussi bêtement chevaleresques! Hein que je peux avoir confiance en toi, mon prince? » fit-elle en se relevant péniblement.

Elle est ivre et son élocution en souffre…

« Vous imaginez ça? Il est venu me sauver! MOI! Hahahaha! » Il y a les gens qui méritent qu’on les sauve et il y a les autres, ceux qui sont sauvés. « Hale? T’as fait un trou dans Elizabeth et t’as ruiné son tailleur… Faudrait que t'arrête ça... C'est pas tout le monde qui est aussi tolérant que moi. » Une main caramel, se pose sur son bras… « Tu peux la lâcher… Ce sont des vampires réglo… Dans le sens qu’ils suivent les règles… Ils ne peuvent pas me mordre pour me tuer parce que je suis une créature en voie d’extinction, tu vois? Et ils ne peuvent pas me mordre si tu ne les y invites pas… Sauf que tu les as invité… » Mollement, elle repoussa Halewyn pour l’encourager à libérer Liz.

Samuelle posa un doigt léger en travers des lèvres de l’assassin. « Sssssh! Ne dis rien de stupide… Parce que sinon, ils vont faire une overdose… » Elle fit volte face. « Bon! Alors vous avez trinqué avec Théo, trinquons maintenant à la santé de Halewyn! » annonça-t-elle sans enthousiasme. « … Et ensuite vous ficherez le camp parce que j’aurai des choses à expliquer à ce gros malin… »

hj: m'a essayer de tout mettre ca en ordre. en cours... désespérez pas.

- Euh...
- Tu parles d'un ami proteste Elizabeth.
- Ne sois pas si dure. Il doit avoir de bons côtés.
- Rien pour plaire à Samuelle, je le crains
- Des bons côtés? relève la métisse en ricanant. Naaan, il est violent, paranoïaque et sadique… Mais vous savez ce que c’est… On sait à quoi s’attendre avec ce genre d’individus. Ils sont aussi bêtement chevaleresques! Hein que je peux avoir confiance en toi, mon prince?

Prenant le compliment pour ce qu'il est, parce que, dans sa tête violent paranoiaque et sadique, ce sont des compliments, il n'y a aucun doute! Mais le chevaleresque? No way. Il est purement égoiste. On fait pas de trous dans ses possessions, dans son terrain de jeu. Il y a juste lui qui a le droit. Il ne répond pas à la provocation de la métisse. Encore du Prince mais c'est quoi ca bordel?

Il y a un mouvement tout près. Il la reconnait. Ne sait pas que Donoline est là, le lycan s'étant foutu dans le vent. La foule ne tiens pas compte de L'explosion, parce qu'il n'y en a eu qu'une et il n'y a pas eu de répercussions visible de où qu'ils sont. Et les citadins étant ce qu'ils sont, tant que ca touche pas immédiatement leur petite personnes, ils s'en sacre.

Vous imaginez ça? Il est venu me sauver! MOI! Hahahaha!

Il ne réagit pas à la provocation, mais a bien le goût de finir le vampire tout de suite. Cependant, il y a à apprendre. Mais il se gênera pas. otes ou pas de la Daee, ce sont des morts, des putains de suceurs de sang qui arpentent Londres. SON territoire!

Hale? T’as fait un trou dans Elizabeth et t’as ruiné son tailleur… Faudrait que t'arrête ça... C'est pas tout le monde qui est aussi tolérant que moi. Une pression sur le cuir rouge, sur la plaque qui a dévié a lame de l'autre Daee... Sont vraiment trop dans cette famille là. Un élaguage s'impose. Tu peux la lâcher… Ce sont des vampires réglo… Dans le sens qu’ils suivent les règles… Ils ne peuvent pas me mordre pour me tuer parce que je suis une créature en voie d’extinction, tu vois? Et ils ne peuvent pas me mordre si tu ne les y invites pas… Sauf que tu les as invité…

- Oh.. mais Halewyn, nous ne pouvons pas jurer sur le sang. Nous n'en avons pas. Nous avons que celui des autres. Mais malheureusement, les autres sont morts.
- Nous pourrions jurer sur le sang de Samuelle. Mais ce serait ingrat.
- Et totalement abjecte, vu les circonstances.
- Et venant d'un homme qui vient de proposer de prendre un petit verre, je trouve que vous êtes pas mal effronté.

Il a un sourire de loup, carnassier. Il se retient d'arracher la jugulaire de la vampiresse comme elle le fait, elle , avec les vivants. L'assassin note l'élocution de Samuelle. Ca lui plait pas.

Des vampires réglos? T'a proposé un verre Daee, j'ai offert de suggérer le resto.J'ai pas dit servez vous de la Samuelle Daee. Nonon... Ils ont pas joués selon les règles. Ici, c'est mon territoire. C'est moi qui décide qui bouffe qui.

Il y a un quart de tour, il adoore les quarts de tour, surtout que la femelle froide est dûement paralysée...

- Nous pourrions peut-être en venir à une telle résolution, nous trois, mais il nous faudrait une compensation pour briser le contrat que nous avons sur Samuelle.
- Les affaires, vous voyez.
- Nous avons convenu avec Samuelle de ne pas la tuer. Seulement de nous y abreuver quand nous gagnons la partie.
- Et elle a toujours trouvé tout ça raisonnable, n'est-ce pas Samuelle. Même Théo a trouvé ça raisonnable.
- Et vous aussi, puisque vous nous avez proposé un verre.

Il se sent poussé, mais ne libère rien. Mais tourne t'il la tête vers la métisse lorsqu'il sent un doigt sur ses lèvres. Premier réflexe c'est de le bouffer ce doigt caramel mais il referme les mâchoires avec un claquement sec. Se retient.

Sssssh! Ne dis rien de stupide… Parce que sinon, ils vont faire une overdose… Bon! Alors vous avez trinqué avec Théo, trinquons maintenant à la santé de Halewyn! … Et ensuite vous ficherez le camp parce que j’aurai des choses à expliquer à ce gros malin…

Y'a rien à expliquer Daee. Ya juste moi qui te fais des trous that's all. Y'aura pas de deuxième toast.

Gronde L'assassin. Aussi tenace que el bulldog qui lâche pas sa proie.

Hale...? Tenta Donoline, appuyé au mur, c'est du feu et du soleil pour tuer des Vampires... La lame et les explosifs, si ça flambe pas, ça marche pas.

Le sourire que Hale a ... Ca fait froid dans le dos.

Allo renard... J'ai fais mes devoirs t'inquiète. J'veux savoir ce que les putains de morts viennent faire à Londres.

Oui, parce que dans sa tête les morts sont tous affiliés à cet enfoiré de River.

Contrariante est un adjectif qui lui va si bien! Imprévisible aussi... Et susceptible...

"Retire tout de suite ce que tu viens de dire." fit la métisse complètement dégrisée. "Tu n'as jamais eu et tu n'auras jamais le droit de décider pour moi. T'as aucun droit, ni aucun pouvoir sur ma vie. C'est pas parce que tu chasses sur un territoire que ce qui s'y trouve t'appartient." Parce que c'est la première fois qu'il exprime sa possessivité. Et aussi parce que personne n'a jamais pu se vanter d'entraver sa liberté. "Au travers de danger infinis et d'obstacle innombrables j'ai trouvé ma route sur ce monde. Parce que ma volonté est aussi forte que la tienne et mon pouvoir est grand. Tu n'as nul pouvoir sur moi." Un sortilège venait de se tisser. Une magie ancienne et sauvage. "Si tu ne retires pas tout de suite ce que tu as dit, je laisserai James me vider de mon sang."

Juste pour le contrarier.

hj: m'expliquer la nature du sortilege de vieille magie quelle vient de lui faire steplait. Est ce que Halewyn le ressent, le sent?



Et brade tu ta vie à si vil prix Samuelle Daee? Pour te laisser buter par un suceur de sang juste pour me faire chier?

claque la voix rauque.

Tu sais compter mieux que ca.