Shepherd's Bush Court

- J'sais pas...

Un court silence plane tandis qu'il regarde Samuelle...Cesar fait de même bien qu'il ne soit pas en train de penser à elle, songeant plutôt à la raison pour laquelle il est là en ce moment...

- J'ai juste une putain d'envie de le tuer....
- Et j'ai fait quoi pour mériter votre courroux ?

Demande le journaliste sur un ton défensif trouvant la menace des plus injustes!

- C'est ton bouffeux de pissenlit, fait le décrisser.
- J'ai un nom au fait.
- T’as entendu? Fous le camp! Et ne compte pas t’en tirer si facilement…

Un soupir exaspéré alors qu'elle le relâche et le repousse plus loin. C'est à croire qu'il ne sert et ne servira jamais à rien...Quoique là, il doit s'avouer vaincu, il n'a pas de raison d'être là...A part donner envie à Coeurd'acier de le tuer sans comprendre pourquoi...Et l'autre qui tout à coup semble s'être tiré quelque part dans un recoin que même le propriétaire du cerveau ne connais pas, il reste introuvable et trop silencieux pour une situation pareille...Habituellement Inner Zar se pointait en cas d'angoisse...Et c'était le cas en ce moment...

- Ouste!

Reculant d'un pas alors que Samuelle le chasse comme une mouche, il enfonce les mains dans ses poches...Toujours pas de trace de Inner Zar qui s'est pointé juste pour le foutre dans la merde faut croire...Il s'éloigne...Mais ne transplane pas...Après tout...Il voulait savoir ce que Coeurd'acier pouvait bien être en train de faire...Elle avait bien dit ne pas s'en tirer si facilement ? Un sourire en coin fleurit sur ses lèvres malgré tout...Alors elle allait venir le voir toute seule ? Même si c'était pour lui coller son poing, il en était très satisfait...Ça ramenait toujours des occasions pour autre chose les règlements de compte de Sam...

Faisant son cercle au sol, tarabiscotés de symboles que Muelle serait bien en mal de reproduire, quand bien même que qu,elle voudrait.

Un cercle de sang, de son sang, finement exécuté de la pointe de sa dague tandis qu'une étrange mélope à faire dressir les cheveux sur la tête est psalmodiée.

Un mouvement de la lame, et le cercle s'anime... On voit la situation. D'un mouvement de Meurtrière souple et fluide, Hale prends connaissance de la situation. Ca s'annonce mal. La faucheuse a altéré les points de repères... Plusieurs lieux pourraient concorder.

Merde, c'est où ca?

Dit il, les yeux plissés. Pas le temps de transplaner où il pense, s'il se gourre, c'est du temps de perdu.

Ton gus est pas parti... S'il m'interromp, ca sera dangereux... Si tu sais ou elle est, va la rejoindre, moi, je gagne du temps d'ici.

D'un geste sec, il s'entaille la paume et passe sa main sur le miroir magique. Puis reprend son étrange chant.

Samuelle fit volte-face, l'air mauvaise, belle et terrible...

Voir se tenir là, une métisse belliqueuse, aux yeux d'or qui brillent dans le noir, ruisselante de sang, et cachant dans son ombre un Halewyn occupé à quelque rituel sorcier... C'était digne d'une scène d'un roman d'Anne Rice + 1000. Pas besoin d'autant pour intimider les passants.

Une brise soudaine balaya la ruelle, dissipant le brouillard. Rafale instable venant de la droite, de la gauche, toujours du sol. Une peur terrible lui étreignit le coeur...

« Je t’ai dit de partir, César, i-m-m-é-d-i-a-t-e-m-e-n-t! »

- Merde, c'est où ca ?

Il ne s'approche pas mais étire le cou, lui donnant l'air d'une antilope...Mauvais comparaison ?...Non, j'irais même jusqu'à dire Girafe...

- Ton gus est pas parti... S'il m'interrompt, ça sera dangereux... Si tu sais ou elle est, va la rejoindre, moi, je gagne du temps d'ici.
- Je t’ai dit de partir, César, i-m-m-é-d-i-a-t-e-m-e-n-t!

Une plainte digne d'un gamin qu'on prive de chocolat, il souffle une poignée de jurons presqu'inaudibles avant de rester de marbre devant elle...Oui, il était contrarié. Il ne s'était jamais imposé dans les affaires de Samuelle, jamais il ne s'était mêlé de sa vie...Mais maintenant, il ne faisait plus uniquement partie à temps partiel d'un îlot sur le coeur de la métisse...Il était là, il bossait dans le bureau en face du leur...Il faisait partie de l'Inquisition...Il avait fait ça pour elle, une autre partie de son être avait fait ça pour Phoenix...Mais le véritable Cesar avait fait ça pour se rapprocher d'elle...

On a tous le droit d'en avoir assez un jour. Cesar s'en prenait plein la gueule depuis près de 20 ans. Les bras croisés, il hoche la tête...Se doutant qu'on l'empêcherais de savoir d'une manière ou d'une autre...Mais le regard était vrai, cette fois, c'était bien lui...Il était inquiet, il voulait en faire plus, voulait savoir ce qui se trimait, en vérité, il ne savait rien de la métisse...rien de rien. Mais pour l'instant, il allait se contenter de lui faire essuyer un refus, quite à se prendre la plus magistrale beurrée de sa vie...

« Stupéfix! » César n’a même pas vu poindre une baguette… Samuelle n’usait plus de magie sur lui depuis l’échec des oubliettes… En ce moment, elle fixe le sol à ses pieds en proie à de vives émotions. Le vent forcit dans la ruelle.

Tant qu’il avait respecté les limites imposées, tant qu’elle avait pu garder le contrôle, elle l’avait laissé rôder autour d’elle. Samuelle ne s’était jamais vraiment éloignée de lui. Elle avait été présente même dans ses absences. Tant qu’elle avait pu assurer sa sécurité à lui et à elle, elle l’avait laissé s’accrocher à son rêve. Seulement au fond d’elle-même elle avait toujours su que c’était une mauvaise idée. Lorsque Léandre était née, il n’était pas en mesure de partager ce secret. Pourtant elle ne l’avait toujours pas écarté d’elle. Elle avait été incapable de faire le deuil de cet amour bien qu’elle sache de quelle funeste folie il était empreint.

Sa présence dans la ruelle. Son agressivité face à Halewyn, à Phoenix. Elequoi? Son incapacité à se justifier… C’était déjà lourd de conséquence. Mais c’est ce refus là qui scella son sort. Le vent dans la ruelle forcit encore et retomba soudainement.

« … »

Elle s’écarte d’Halewyn un instant, allant vers César stupéfié. Ses traits ne trahissent rien de l’émotion l’étrangle. Elle glisse quelque chose dans sa poche. « Je suis désolée, tu ne me laisses pas le choix. » murmura-t-elle à son oreille, lui faisant ses adieux avant de l’enlacer d’un geste tendre.

CLAC-CLAC

Et revient seule dans la ruelle…

What the fuck?

Est l'éclat de voix d'un Halewyn fort mécontent.

L'arc de cercle de la lame passe près de Samuelle , mais ce n,est pas par méchanceté... Tout simplement que pris par ce qu'il fait, il ne l'a pas vue...

Il réfléchit, et vite.

Ton sang est mon sang, mon sang est ton sang... utilise le... Xoramen, tu va te bouger le cul oui?

Silencieuse sort, la lame argenté crisse sur la noire. Puis, il les plante de chaque côté du cercle. Courbé, il reprend ses sortilèges de plus belle.

Donoline, t'es Un chasseur... Chasse!

Encouragement à demi formulé, mais l'effet est là.

Quelque part, sans doute à la taille d'une des putes de l'appartement de Hale, à moins qu'il l'ait traîné sur lui, le paget, ou le cellulaire, peu importe... en gros, l'Inquisition appelle sa main-d'oeuvre.

Si Samuelle a quoique ce soit du genre, elle est aussi interpelée.

À des lieux de là, un autre bip... celui de César.

Si au moins il savait ou c'est.... Sa magie n'est pas une magie protectrice...

Mais y a t'il une meilleure défense que l'attaque?

Marmonnant, il cherche frénétiquement dans sa sacoche de taille... Une petite fiole d'un acide violent.

C'est alors que le cellulaire sonne. Hale l'a toujours sur lui. Mais avec un grondement sauvage, il envoie valser l'engin plus loin. Ce n'est pas le moment! L'Idée que Turner, lui, sache où ils sont ne lui traverse pas l'esprit, tout étant concentré sur Xoramen.

Ce qu'il fait lui demande extrêmement d'énergie, il semble fondre, devenir gris... Mais il ne lâche pas prise. Continue ses rituels.

Putain qu'il déteste utiliser ca à distance.

Samuelle observait Halewyn se démener… Chacun de ses gestes, de ses paroles, gravée dans sa mémoire. Les Daees sont des chroniqueurs… Mais elle avait une autre raison de rester là, bouleversée… Cet assassin fou furieux se battait pour la Chimérienne, par amour? Alors qu’elle, elle venait de rayer César de sa vie.

La lame l’effleure mais ne l’émeut pas… Le téléphone, lui, attire son attention. C’est celui de l’agence…

- …
- Daee…
- …
- Voilà une remarque très spirituelle… Il n’est pas disponible…
- …
- Oh… La métisse se retourna vers Halewyn… Ça tombe bien, je crois qu’on était sur la même affaire…
- …!!!!
- Qui vivra verra… Elle referma le téléphone. C’est bien la magie moldus… Halewyn?

Il ne semble même pas l'entendre, absorbé par son étrange chant.

Elle le toucha du bout du pied, position de replis… « Halewyn? » chantonna-t-elle… Puis vis à vis son manque de réaction, elle fit 3 pas en arrière, un de côté, et s’élança pour un formidable botté! La cible? Le cul de son partenaire accroupi…

Quand il fait ce genre de magie à distance, il est vulnérable... Son manteau le protègera bien d'un coup entre les deux omoplates, mais la tête est découverte...

La tête et le cul.

Le botté le déstabilise, l'envoie la face la première sur le mur de brique, brouille les symboles au sol, le miroir s'éteint, s'efface, rentre dans le sol.

Un hurlement réprimé de douleur se fait entendre tandis qu'il se met à littéralement fumer. Une odeur de cramé se fait sentir tandis qu'un rire typiquement Phoenixien se fait entendre.

J'te jure Daee...

Il se tourne vers elle, les prunelles d'un outremer vengeur. Se relève, laissant une trace de main carbonisée au mur.

Si elle crève, j't'emmène avec nous dans la tombe!

Samuelle se tenait devant lui, nullement effrayée. Superbe et sauvage. Elle inclina la tête de côté, étrécit ses yeux d’or liquide un instant et déclara : « Tu sais que je t’aime, toi? »

Elle l’empoigna par le devant de sa froc comme elle l'avait fait si souvent avec César avant de l'embrasser. Mais ça, Halewyn l'ignorait... Les lèvres rose de la sorcière se posèrent sur celle de l'assassin, lui volant un long baiser... Et alors qu'elle l'embrassait, elle l’entraîna dans une vrille. CLAC!

:dante:

Le loriquet la suit depuis plusieurs heures, attendant Z'OCCASE pour la prendre d'assaut. Et parce que les psittacidés ne font pas parti du programme shootage à vue, il peut évoluer pas mal à sa guise parmis la faune Londonienne.

La voilà dans un endroit discret. S'élancant dans un magnifique vol plané, Dante va se poser délicatement, tel un perroquet de pirate, sur l'épaule de la métisse.

claquement de bec, il commence à jouer dans une mèche plumeuse particulièrement tentante, jouant l'idiot du village. Elle prendra bien un coin discret non?

Samuelle sursaute violemment en lâchant un cri strident. « HiiiiiIIiiiiii! » Rapidement suivit de l’exclamation : « Dante! Bordel de merde, ne me fait plus jamais ça! »

Une chance que la ruelle était déserte… Halewyn n’avait même pas besoin d’être présent pour la faire chier.

La métisse présenta son poignet au volatil, geste impérieux…

:dante:

Dédaignant le poignet, Dante choisi le top du coco de Muelle.

Salut cocotte! Comme ca on s'est payée un ptit voyage touristique en enfer?

La métisse fut prise d'une sorte de frénésie de gesticulation... Il avait raté sa chance... Pas le choix de prendre son envol.

« J'te jure que tu portes bien ton nom toi... »

:dante:

Élégamment, le loriquet va se percher sur un tas d'ordures.

Venant de toi, je prends ca comme un compliment.

Il s'ébouriffe les plumes.

Mais je suis pas venu pour le plaisir d'entendre ta jolie voix me malédictionner jusqu'a souffle n'en plus finir

Claquement de bec

Mon maître aimerait t'inviter à prendre une boisson de ton choix et de profiter du confort de ton dovan le temps qu'il est encore là.

Bon, ok, Hale lui a dit la première partie, et la 2e n,est que pure invention du volatile.

J'aime Dante. Jsuis bien la seule

Elle pose les poings sur les hanches, hausse un sourcil. Toissant de toute sa hauteur le loriquet. « Non mais tu te fous de ma gueule là? M'inviter à prendre une boisson de mon choix et profiter du confort de mon divan? C’est quoi le traquenard? »

:dante:

Waip, j'me fout de ta gueule... Tu es si belle fâchée, tes yeux brillent alors comme deux pièces d'or romaines fraîchement astiquées.

Clame le Loriquet.

En fait, il dit qu'il faut causer a propos de l'autre emplumé d'ombre. Il a changé de colocataire semble t'il.

« Qu'il s'adresse à la régie des logements, alors... » fit-elle en poursuivant son chemin.

Quelle meilleure façon de faire fâcher une femme que de lui dire qu’elle est belle lorsqu’elle est en colère? Samuelle grimaça, ses yeux d’or roulèrent dans ses orbites, puis elle transplana dans une vrille élégante, le laissant en plan dans la ruelle, quantité négligeable. « Baratineur… »

*de 15 à 17*

Lieux soigneusements fouillés apr le petit vieux, les ombres savent qu'ils recherchent Xoramen. Si la gitane passe, ils le sauront.

hj: long et chiant et si tu lis tout ca c que ta plus de temps a perdre que moi