Shepherd's Bush Court

Étroite, haute, lugubre, mal éclairée, odorante, les pavés légèrement gluant... Froide et humide comme les petits bancs de brouillard qui s'y attardent...

Samuelle marche vite dans le noir, comme si elle était convaincue que les rues de Londre sont peuplées de créatures sombres et terrible et qu’elle en faisait aussi partie. Ses longs cheveux plumeux emprisonné dans sa veste, le col relevé, le chapeau enfoncé sur la tête… On distingue difficilement ses traits et pourtant ses yeux jaunes luisent dans l’obscurité. Elle était pressée… Elle était en retard…

L'assassin a ses propres méthodes de chasse. Quand il traque il traque et peu importe comment on essaie de se cacher, il finit toujours par débusquer sa proie.

Samuelle Daee est un gibier de valeur. Vouloir la tuer, la traque l'aurait excité au plus haut point. Mais là, c'est autre chose.

Un claquement de manteau bien connu, un unique bruit de pas sur le pavé, un bruit léger, ténu de botte souple. Halewyn ne fait pas d'effort pour se cacher, il fait plutôt un effort pour se faire entendre.

Tu va quelque part Daee?

Disent les voix bien connues... Oui, parce qu'ils arrivent en duo ce soir en plus. Et il a pas l'air content.

Il ne peut pas voir son expression, elle lui tourne le dos. Immobile, ses yeux d’or roulèrent dans ses orbites : suprême agacement. Elle renversa la tête en arrière et se retourna dans une vrille. « Bonsoir Halewyn. »

Inutile de lui répondre, c'était pure provocation et ils se connaissaient depuis trop longtemps pour échanger des propos malhonnêtes...

Se découpant des ténèbres, il s'avance vers elle, les prunelles d'acier teintées de sang dévisageant sans vergogne la métisse.

Tu te cache?

Elle écarta les mains de ses poches... Largement, se désignant elle-même par ce geste empathique. « J'ai peut-être l'air de me cacher?»

Il s'approche, s'arrête à un pas d'elle. Reniflant l'air doucement, il l'examine aussi minutieusement que sous un microscope.

Joue pas à ca... Tu te cache, et tu tiens pas ta promesse en prime.

D'un geste rapide comme un rapace, il lui prend le poignet de sa main blessée dans une poigne de fer. Les prunelles d'acier passent sur la main bandée avant de se reporter sur l'or.

La preuve... Et ca sent les poisons de la charrue en prime.

Elle le laissa approcher sans crainte. Elle se laisse humer même si elle a horreur de ça. Parce qu’elle a peur qu’il sente sur elle l’odeur de Léandre et parce que le geste en soi sous-entend un niveau d’intimité beaucoup trop profond. Les soins de Belen, ajouté à sa magie, son efficace, elle ne pense pas un instant à dissimuler sa main blessée.

Inspiration paniquée, rythme cardiaque accéléré. « Non!! Nonononon, ne touche pas à ça! C’est encore fragile… » Un ton de voix plus aiguë alors qu’elle suit le mouvement avec une docilité qu’il ne lui a jamais connu. Elle n’ose pas de geste brusque, rapprochant tout son corps d’Halewyn pour mieux protéger sa main, ses yeux émerillonné de jaune brillant sauvagement. « Évidemment que Belen m’a soigné! » avoua-t-elle immédiatement. « C’est la meilleure guérisseuse que je connaisse, après Paul… » Il n’y a quand même rien de répréhensible à se faire soigner par une Chimérienne… Ça arrivait à tout le monde de se blesser.

On pourrait les croires dans quelques danse insolite, lui, la tenant par le poignet, elle, suivant le mouvement, dans une envolée de cheveux plumeux.

Le pouce d'Halewyn descend le long du poignet, s'insinue sous le bandage... Menace implicite. Menace reprise par les prunelles métalliques, plissées en deux minces fentes.

Tu n'a pas tenu ta promesse...

Gronde t'il, visiblement énervé et décu. D'un geste sec, il arrache le bandage. Curieusement, il ne lui a quasiment pas fait mal. Il examine la plaie.

Manifestement, ca ta bien servi, bravo... vraiment brillant.

L'acier luit de reproches

« Ma promesse? » Frémissement des phalanges délicates. « T’es logé à la même enseigne qu’Oncle Paul, je te signale… » Les Daee, ça ne rigole pas avec les faveurs. « Il te faut quoi de plus? Je ne vais pas te demander de m’escorter partout! » Flamboiement de fureur.

Un pivot, le poignet est violemment projeté contre le mur de la ruelle. Les prunelles flamboyantes d'Halewyn tout près de L'or liquide.

Un téléphone c'est pour les chiens ptet? Je t'ai demandé de me laisser t'aider sur ce coup là Daee....

Un flamboiement rouge traverse les prunelles... La posture se modifie. Sourire dément.

Jdevrais te prendre ma mignonne.

Raidissement de la posture, les prunelles passent par un kaléidoscope avant de se refixer sur l'acier.

Putain, ta gueule....

Et de se fixer sur Samuelle Daee.

J'tai pas demandé de me loger à la même enseigne que le vieux.

Il tire légèrement sur le poignet, avivant un peu la douleur.

A ce rythme, ta fratrie va te tuer à courte échéance... Ta les moyens de nous cracher dessus?

Se débattre, s’arracher à sa prise sans s’esquinter les doigts; mission impossible. Samuelle suit le mouvement, entre dans la danse.

« Oui, je peux parfaitement te cracher dessus! » l’accabla-t-elle, ajoutant avant qu’il n’ait le temps de la tuer pour cette insolence, « Mais je ne le ferai pas. J’ai dit que je ne le ferais pas. »

C’est un duel de regard, de volonté. Là, en cet instant précis, il sait qu’elle lui dit la vérité. Ce ton de voix là, ces mots là, ne lui sont adressés qu’à lui, et c’est quelque chose qui va droit au cœur, c’est sincère. L'ouverture est d'autant plus généreuse qu'elle est superflue. « Tu me fais mal! »

Elle n’aurait pas dit ça auparavant. Ça aurait été une invitation à lui faire encore plus mal.

C'est à ce moment que des bruits de pas se font entendre. Une lueur étrange sous la lumière des lampadaires, il n'était pas là à l'origine pour Samuelle. Il ne porte pas ses lunettes et l'oeil est pâle, à la limite du blanc, un fin sourire aux lèvres, il croyait pouvoir...bavarder...Avec Phoenix...Mais ce n'est pas à un spectacle aussi simple qu'il assiste et l'ange se replie laissant toute la place à son hôte pour voir ce qui se passe...Seule vision devant lui,Samuelle, accrochée au poignet par Coeurd'acier, appuyée au mur...

- Tu me fais mal!

Cesar se serait avancé, il ne voulait pas qu'on blesse sa douce...Qu'on lui fasse mal, qu'on la maltraite...Mais il était tiraillé entre la laisser s'en sortir seule comme elle l'avait toujours fait...Et l'aider...Il ne l'avait jamais aidée. Surtout pas aussi ouvertement qu'à ce moment précis...Mais c'était plus un coïncidence qu'autre chose qu'il se retrouve là au même moment que Sam...Ce n'était pas ce à quoi il s'attendait...Brève hésitation puis un sourire en coin s'étend avant que le regard ne redevienne pâle...

Pistolet en main, il le pointe sur Halewyn...

- Lâche la.

C'est bien Cesar ça...? Si...Enfin c'est à y croire...Mais c'est plus trainant...voir plus charismatique comme ton.

Ca se serait arrêté là si Zar n'aurait pas pointé sa sale gueule de doux dingue. Il a quelque chose de pas net ce gus. Phoenix le sait, Phoenix le sent, sans pouvoir mettre la serre dessus.

- Lâche la.

Etre un autre homme, il se serait décollé, les pattes en l'air en guise de signe de paix. Mais c,est le duo... Et Phoenix n'aime réellement pas les provocations.

Au contraire de la lâcher, ils se collent dessus et lui lèche le côté du visage. Ou plutôt Phoenix le fait, Muelle sait que Hale déteste la goûter. Elle a un goût qui ne lui revient pas.

Dégage le bouffeux de pissenlit, on a une conversation d'un autre niveau là.

- Dégage le bouffeux de pissenlit, on a une conversation d'un autre niveau là.
- Tu crois que j'ai pas le niveau de comprendre ce que tu racontes ?

Demande t-il en s'approchant, sans peur, sans rien...Quand il lui lèche la joue, une lueur plus naturelle lui passe dans le regard, laissant Zar voir ce qui se passe avec Sam...Regrettant presque de devoir rester là...C'est pour Phoenix qu'il est là...Pas pour Samuelle...Mais c'est ce qui s'appelle arriver au mauvais moment...Ou comme un chien dans un jeu de quilles. L'arme toujours pointée vers l'oiseau, il s'avance encore, le regard blanc.

- Laisse la tranquille, tu lui fais mal.

Dit-il.

Clik.

Le doigt sur la gâchette, il ne regarde pas Samuelle, ne croise même pas son regard...

- On a à parler...Phoenix.

Gronde t-il sur un ton qui n'est pas celui de Cesar...Il est très près...Pas trop, pas assez, mais juste bien pour avec une bonne chance de lui fracasser le crâne à coup de balle si il tente quelque chose.

- Tu crois que j'ai pas le niveau de comprendre ce que tu racontes ?

Ta pas le niveau de grand chose mon grand.

Dit Halewyn par pure provocation, le regardant s'approcher. Il ne le sous estime pas, mais la bravade fait parti de son caractère de chien. Un éclat argenté se fait voir contre le mur, Silencieuse brandie en un avertissement muet. Il n'a pas peur Halewyn. Muelle peut sentir l'excitation à l'idée de faire couler du sang... Feront ils la différence entre le sien et celui de Zar le moment venu? C'est difficile à dire.

- Laisse la tranquille, tu lui fais mal.

Non, Halewyn ne lui fait pas mal. L'assassin tourne la tête , regarde Muelle avant d'hocher la tête à ce que Phoenix dit en lui même.

T'a pas l'air de trop souffrir en effet.

Clik.

Plic...

La lame pique Samuelle sur la jugulaire, faisant perler une unique goutte de sang vermeil. D'un infime pivot, Halewyn finit de se foutre entre elle et l'arme à feu. Encore une démonstration de sa manière de penser... Différente? Le connait elle trop pour oser penser qu'il la... protège?

- On a à parler...Phoenix.

Prends un numéro mon ange... J'ai plus urgent que ta pomme. Continue comme ca et là je lui ferai mal...

L'excitation perceptible par Muelle atteint un paroxisme... S'en est presque indécent.

« ARGL! » protesta-t-elle avec véhémence tout en essuyant sa joue d’un geste dégoûté.

C’était injuste. Il avait été à deux doigts de la lâcher… Ils auraient pu s’expliquer calmement et elle aurait eut le temps de courir à son rendez-vous. La surprise de voir César là, fait rapidement place à la fureur. Elle lui dédia un regard assassin où brillaient des points d’interrogation. Une arme, César avec une arme? What the fuck?

Elle tire légèrement sur sa main. Pas vraiment pour se dégager mais plutôt pour souligner qu’elle aimerait bien qu’il la lâche. Façon d’attirer son attention. Tout ce qui suit n’est que confusion… Elle peine à distinguer Halewyn de Phoenix, elle ignore comment réagir, hésitant entre la panique et la collaboration. Si elle a affaire à Hale, il a juré de la protéger. Si elle a affaire à Phoenix, il lui fera du mal pour faire réagir César. « N’en fais pas trop… » grommelle-t-elle lorsqu’il lui pique la gorge. Elle lui accorde sa confiance. Ses yeux d’or à quelques cm des siens, la mâchoire crispée, elle le laisse la manipuler comme une poupée de chiffon. Fervente prière à Halewyn pour qu’il garde le contrôle. Un mince filet de sang descend sur sa gorge.

Samuelle jura affreusement. « César, fous le camp d’ici! J’ai vraiment pas besoin de ça cette nuit! »

- Prends un numéro mon ange... J'ai plus urgent que ta pomme. Continue comme ça et là je lui ferai mal...
- César, fous le camp d’ici ! J’ai vraiment pas besoin de ça cette nuit !
- C'est pas pour toi que je suis là...C'est pour lui.

Dit-il d'une voix sans ton alors qu'il fait un pas de plus en avant...Cesar serait parti sans un mot de plus, ça c'était clair...Et il ne serait même pas venu d'ailleurs...Il avait compris le fonctionnement des sorts...Il avait compris comment ça marchait...Cesar était tellement facilement manipulable...Mais il ne voulait pas réellement blesser son hôte en fait...Une main dans sa poche arrière, il sourit, le pistolet toujours pointé, sans bouger, dans la direction de Phoenix...

Informulé.

Expelliarmus.

Silencieuse effectue un vol plané, quittant du coup la gorge de Samuelle...Mais le pistolet est chargé, prêt a tirer, vers la tête de l'assassin, Cesar sourit...Enfin si il s'agit bien de Cesar...

- ...Tu...Tu nous fais quoi au juste là ?
- J'ai tout en main...
- ...J'ai bien peur que ça foire...
- Je t'ai dit j'ai tout en main...
- ...Si tu le dis...T'organises pas pour que Sam souffre...
- ...Dors mon ami...J'ai la situation sous contrôle.

Il n'a pas le choix que de suivre le mouvement. Passablement déstabilisé par Muelle qu'il tient étroitement. Et la voilà qui a une méchante secousse sur sa main blessée tandis que son faux geôlier lance un juron retentissant. Silencieuserentre dans sa gaine tandis qu'ils disparaissent tout les deux au milieu d'un paquet de sacs poubelles. Avant d'êtres pudiquements voilés de ténèbres. Elle peut se sentir virevolter dans les airs avant d'atterrir sur l'assassin. Manifestement, il fait un effort pour qu'elle soit le moins blessée possible.

Dans le noir, Samuelle peut se sentir prestement enfoncé dans l'abrit de fortune créé par le trou de sacs poubelles.

Ca va la main? Reste couchée là, lui, il est mort...

Un fluide chaud l'inonde, chaud et visqueux, à la texture métallique. Du sang. Puis, un pied botté de cuir souple se pose délicatement sur sa poitrine.

Les ténèbres se dissipent, une lame argentée couverte de liquide vermeil apparente, il surplombe le corp, un sourire mauvais aux lèvres.

T'est content?

La douleur est intense. De frêle petits os fraîchement soudé qui sont malmenés. Un cri de souffrance aigu percuta les hauts murs de la ruelle, impossible de voir ce qui se passe dans le tas d’immondice.

Puis Halewyn annonce ses intentions.

« Non! » Il ne l’a pas entendu…

Le pied de l’assassin est vivement balayé de son point d’appui. La victime s’accroche à sa taille, autant pour se relever que pour se retenir. Et soudainement la belle métisse se dresse devant lui, entre Halewyn et César. Elle sait qu’InnerZar n’a pas se pouvoir là… César ne lui fera aucun mal, il ne peut pas. « Non! » fait-elle à mi-voix, à l’adresse d’Halewyn, cherchant son regard, son attention. « Ne lui fait pas de mal, il n’est pas lui-même… » exige-t-elle, sa voix ayant un accent désespéré. « Laisse-moi régler ça… »

Samuelle se retourne, protégeant Halewyn de son corps, ruisselante de sang, lui faisant un bouclier. « Non mais on peut savoir ce qui te prend? » vociféra-t-elle avec colère. En quelque pas, elle est sur lui, faisant toujours écran. Une Samuelle Daee dans toute sa splendeur. Elle lui arrache l’arme des mains, nullement intimidée. « As-tu complètement perdu la raison? Qu’est-ce que tu lui veux? »

- Non mais on peut savoir ce qui te prend ?
- Je fais ce qu'on m'a demandé.

Tout c'était passé si vite...Il n'avait pas tout capté...Un moment l'assassin tentait de lui faire croire que la métisse était morte et la voilà qui se relève d'un bond malgré sa blessure, évidement il n'aurais jamais cru que Samuelle aurait été si facilement abattue...Mais la voilà qui lui arrache l'arme des mains...Non il n'aurait jamais tiré sur elle...des histoires pour le faire mourir ce pauvre Cesar...Et il avait répondu sans même s'en rendre compte...Mais dès que Samuelle lui bouche la vue, rendant l'assassin flou derrière toute sa splendeur...Bien qu'elle soit couverte de sang...Il cligne des yeux quelques fois, leur couleur reprenant une teinte plus naturelle...

- As-tu complètement perdu la raison? Qu’est-ce que tu lui veux?
- ...À qui ?

Demande t-il en arquant un sourcil, le plus sérieusement du monde, il n'a pas l'air entièrement là, il n'a pas l'air là du tout en fait...Demander à Cesar s'il avait perdu la raison, c'était comme demander à un enfant de cinq ans s'il veut une glace en plein après-midi de canicule...La réponse était évidente...Il était complètement fou...Et possédé...Mais ça, personne d'autre que lui ne pouvait le savoir...Se réveiller là, devant une Samuelle sanglante et un Halewyn menaçant, il aurait bien aimé comprendre...Croire que c'était un rêve comme d'habitude...Mais c'était à n'y rien comprendre...Comment s'était-il retrouvé là...? Alors...Alors ce n'était pas son imagination...? InnerZar avait maintenant ce pouvoir là...? C'était le moment d'arrêter les médicaments maison de Madeline et de s'en tenir à aller voir un vrai docteur hein...

Derrière Muelle, un rire froid comme la mort, un rire qu'on ne veut jamais entendre.

Regarde le, le ptit mignon... On crois savoir ce qu'il a de travers dans le cul...

Les prunelles prennent une teinte incandescente tandis qu'il penche la tête de côté. La métisse le protège du divin? Si c'est pas mignon tout plein!

Désolé Elemianinouchet, mais ce n'est pas encore ton millénaire... Cherche fort, tu finira bien par me trouver un de ces 4.

Puis, les prunelles redeviennent grises, tranchantes. Halewyn se pince entre les yeux, l'air de se demander ce que ce connard de Phoenix lui cache encore.

Mais l'entité est décidément immobile et muette. Un mutisme fort amusé certe, mais un mutisme quand meme

Samuelle ferme les yeux, serrant les dents…

Elle attrapa l’écrivain par le collet : « Je me demande se qui me retient de laisser Phoenix te faire ta fête…Toi, t’as toute sorte de réponse à trouver avant que je ne te tue de mes mains. » Puis elle réalisa quelque chose… Jetant un regard par dessus son épaule, elle observa l’assassin, le geste qu’il eut…

How far can too far go?

Demi torsion pour affermir sa prise, elle traîne César auprès d’Halewyn. Prendre phoenix de vitesse : « Pourquoi phoenix l’appèle Elemianinouchet? »

- Je me demande se qui me retient de laisser Phoenix te faire ta fête…Toi, t’as toute sorte de réponse à trouver avant que je ne te tue de mes mains.

Il ne réponds pas à ça en fait, se posant exactement la même question...Mais il y avait beaucoup plus de questions dans sa tête à lui auxquelles InnerZar s'était apparemment caché de répondre...Cesar n'avait aucun contrôle sur lui...et lui...avait décidé qu'il allait laisser son hôte s'arranger tout seul...Parce qu'il ne répondait plus, ne disait plus un mot, ne faisant même plus sentir sa présence...Nerveux, il la suit en silence, évitant ainsi de se faire déchirer son coat, maladroit, trébuchant presque dans ses propre jambes comme un faon qui essaie de se lever comme la première fois...

- Pourquoi phoenix l’appelle Elemianinouchet?
- ...Euh...

Il lève un regard complètement perplexe vers Samuelle...Si quelqu'un pouvait lui expliquer ce qui s'était passé...

- ...Appeler qui comme ça ?...J'avoue que c'est un peu ridicule...Moi aussi je me demanderais pourquoi on nommerais quelqu'un comme ça...Dieu ai son âme le pauvre, ses parents ne devaient pas beaucoup l'aimer. Mais c'est une question à laquelle je n'ai pas la réponse malheureusement.

Dit-il en haussant les épaules, toujours aussi confus.

Jsais pas...

Dit il d'un air morne en fixant l'or liquide....

J'ai juste une putain d'envie de le tuer....

Puis, un brûlement intense dans son tatouage... Sautant comme un ours tapé sur le museau par une guêpe, Halewyn devient brusquement agité.

C'est ton bouffeu de pissenlit, fait le décrisser.

Il peut avoir l'air de bouder, mais il s'éloigne vers un coin noir de la ruelle. Un éclat noir sur noir et il se fout à genoux, dos à Muelle, et commence un truc(ceux qui se demandent c la meme chose quil avait fait au top de la tour lors de sa premiere rencontre ek les folayann, un miroir de clairevision)

Elle n’aime pas qu’il utilise la formule possessive et pourtant ce n’est pas le moment de chipoter. « T’as entendu? Fous le camp! Et ne compte pas t’en tirer si facilement… » Elle ne lui colle pas son pied au cul mais c’est une façon de dire qu’elle ira lui tirer les vers du nez plus tard. « Ouste! »

Debout dans la ruelle, Samuelle regarde sa montre… misère…

Halewyn ne l’avait pas écarté, elle… De quelques pas silencieux, elle se rapprocha, regardant par dessus son épaule.