Véritaserum - Brûlons les planches!

Saleté de baguette décidément j’arrive pas à m’y faire elle glisse de mes mains à chaque fois que je dois lancer un sort avec! Le point positif lorsque c’est un sort de feux sa part tellement dans tous les sens que ma cible est toujours touchée. Cela faisait déjà deux mois que je travaillais dur pour arriver à un niveau convenable aux yeux d’Erika. Mais la vie ne m’avait jamais rien apprise appart à la fermer. Alors lorsqu’il fallait enfin assimiler des nouvelles choses mon cerveau avait légèrement plus de mal.

Quelque chose se préparait j’en avait conscience car l’entraînement s’endurcissait de jour en jour. Pour une fois je me retrouvais seule à viser des cibles en lançant des petits sort insignifiants. Sa paraissait idiot à première vue un petit jet de lumière sortant d’un bout de bois… Mais Erika m’avait montrer les dégâts que sa pouvait causer et j’était impatiente d’en arriver là.

Pour en revenir à mon entraînement, ce soir était spécial! Erika m’avait parlé à plusieurs reprise de ce Yon! Il allait participer à notre plan semble t’il et c’est-ce soir que je devais le rencontrer et seule en plus de sa! Enfin bon la curiosité et la nervosité rongeait mon ventre et je tenais à être prête pour ce soir je devais l’étonner ne serais ce qu’un peut avec mon don.

Bordel sa fait la troisième fois que je rate cette cible j’en peut plus je vais jamais y arriver. Souffle Abby calme toi…. Je lance ma baguette à terre et fait quelque pas à l’arrière. J’adore faire sa! Ma lèvre se soulève dégageant mes dents blanches. Mes yeux se plissent comme pour mieux viser. Je tend lentement le bras en avant inspire et expire avant de lancer comme une balle invisible vers la cible.

Sort alors de la paume de ma main des flammes, elle fond le tour de mon bras sans me toucher pour ne pas abîmer ma peau si fragile. Très vite mes bras son entouré tout le long de flammes. Je ne sent aucune chaleur au contraire je me sent bien. Je pointe du doigts la cible et là sort de mon index un flot de feux brûlant jusqu’au cendre ma cible.

Doucement le feu autour de moi s’éteint je me redresse et sourit sa y est j’étais prête pour ce soir. Je tourne les talons et monte les escaliers me menant vers la maison d’Erika. Derrière moi encore fumant on pouvait voir les vestiges d’une salle d’entraînement…




Veritasérum c’est là que je devais le retrouver, Erika m’avait emmené en transplantant puis était repartie aussitôt. Elle devait m’apprendre à maîtriser ce sort mais j’en était encore loin… Il faisait déjà nuit et on entendait des gens bavarder dans la rue.Erika m’avait prévenue d’être discrète mais s’était une chose que nous n’avions pas en commun j’adore me faire remarquer! J’avais mis un pull a capuche rouge je l’avais mise sur ma tête pour assombrir mon visage. En bas un simple jeans accompagné de chaussures à talon noir… J’avais bien retenu la leçon!

J’entrais lentement dans le bar ne sachant pas réellement vers qui me tourner pourtant je gardais sur mon visage une expression de sûreté comme si je savais exactement ce a quoi je m’apprêtait à faire. Personne… je me dirige vers le bar croise les bras dessus et me penche en avant pour attirer l’attention du barman. Je lui fait un clin d’œil pour lui indiquer de venir vers moi.

- C’est pour quoi?
- Un renseignement!
- On sert pas sa ici!
- Bon dans ce cas la je prend un verre et un renseignement. Donnez moi une Vodka sec.

Il se tourne pour attraper un verre et une bouteille j’en profite pour jeter un coup d’œil dans la pièce que des gens lugubre assis sur des tables très peut éclairées. Drôle d’ambiance mais j’aime bien.

- Alors ma mignonne..
- Alice!

Mon regard s’assombris je pense qu’il compris aussitôt que les petits surnom s’était pas pour moi. Il attrapa un verre et commença à le nettoyer avec son torchon. J’en profita pour déposer un pièce sur le bar et boire ma boisson cul sec.

- Ou je peux trouver Yon?

Il m’indique l’arrière boutique du menton, je lui fais un sourire avant de tourner les talons.

- Garde la monnaie!

J’arrive dans la rue, personne il s’est foutu de moi à moins qu’il n’arrive dans peut de temps je décide d’attendre. Je me pause contre un mur et patiente. Ce fut au bout de deux minutes qu’il arriva. Je me releva il ne m’avait sans doute pas vu. Je m’approche et le regarde déposer une cigarette sur ses lèvres. Je lève la main et sur ma paume une flamme qui allume lentement sa cigarette.

- Yon c’est sa?

21h12. Le temps de m'en griller une en sortant du boulot. Temps de merde. Trop de gens dans les rues. Je n'aime pas ça. Sâle journée si on peut dire. Trop longue. Vraiment un temps de chien. Pas de quoi mettre un Winchester dehors. Et surtout pas de quoi allumer cette putain de clope. Chié.
Un petit tour au Serum. Avant d'aller me m'enivrer d'Amortentia. Au moins une chose qui redonne le sourire. Ma belle hongroise.
C'est limite si je ne me flambe pas le cerveau rien que d'y penser.

Allez Winchester t'y es pas encore.

21h22. Trop de monde ici aussi. C'est cette journée pourrie qui les a tous fait venir s'aglutiner ici? Une chose est sûre. Ca m'énerve déjà, je ne pense pas traîner ici. Mais je dois d'abord trouver la petite protégée d'Amortentia. Abernathy. Apparement elle m'a précédé. Signe de tête de Kraft. La petite rue de derrière.
Là au moins je vais pouvoir la fumer ma clope. Il fait quand même pas chaud.

Une flamme sortie de nulle par. Je sais que c'est elle. Pull rouge. Jean. Talons noirs.

ABBY- Yon c’est sa?

Sourire en coin. Ma froideur est apparente. J'ai hâte de voir ce que donne la petite protégée d'Amortentia. Je ne pourrai qu'être agréablement surpris.

OMBRE- Lui même. Tu dois être celle dont Erika m'a parler je suppose...

Je tire une latte. Ca me réchauffe. Une pichenette et la clope va voler dans une flaque. Je suis déjà calmé. En théorie...

OMBRE- Lui même. Tu dois être celle dont Erika m'a parler je suppose...

Une ombre cachait mon regard, ainsi mes yeux ne pouvaient pas trahir mon attaque imminente, il semble comprendre il jette sa cigarette dans une flaque alentour. Je rentre dans mon jeu je deviens le chasseur il est mon gibier. Je ne connais pas sa force mais comme Erika me l’a appris ne jamais avoir peur car c’est signe de faiblesse. Je fais trois pas en arrière et sort la baguette de l’arrière de mon jean, paré à l’attaque!

Quelques heures avant mon arrivée au Véritaserum dans le salon où tout avait débuté Erika me donne les consignes de ma mission. Seul la cheminée était allumée et les flammes se projetant sur le visage de la brunette lui donne encore plus les traits d’une tueuse au sang froid. Je regarde mes mains croyant toujours y voir le sang que j’avais fait couler. Cette baguette qui reposait dans ma paume venait de mon premier homicide, elle me donnait des frissons… de plaisir. J’allais enfin l’utiliser sur quelqu’un je devais m’entraîner ce que je fis immédiatement. Et oui ce que je devais accomplir c’est tuer Yon Winchester.


Je retire ma capuche le pointe avec mon arme et lance un cri du fond des poumons:

- EVERTE STATIS.

Je savais clairement qu’un sorcier dont Erika m’aurait parlé ne se serait pas laissé avoir pas un sort aussi vite. Immédiatement je pointe mon autre bras. Une flamme surgis tout autour et un jet se lança sur l’homme. Je vois alors la ruelle s’éclairer brutalement d’un rouge flamboyant. Je n’arrivais plus à le voir, à savoir si je l’avais touché ou pas…?

- EVERTE STATIS.

L'oeil vif. toujours cette méfiance naturelle qui me vaudra de vivre longtemps. Un jet de flamme surgit. Une pyro. Très intéressant. Je cerne Amortentia comme les battements de mon propre coeur dussai-je ne avoir vraiment un. Je te reconnais là.
Un geste vif. Je pivote juste ce qu'il faut. L'instrument de mort se glisse dans ma main. Une seconde nature aussi.

A choisir, je prends le sortilège. Il m'offre une belle sortie. tout est une question de rapidité. Tandis que je me laisse envoyé de trois sauts en arrière...

OMBRE-SEVERITAS NEBULA

Ma voix se répercute sur les murs. Un nuage épais descend sur nous. Impossible d'y échapper. Le monde s'inverse comme je me réceptionne. Nous voilà suspendu quelque part entre le sol et l'infini. Dans la ruelle plus rien. pas de témoin. De quoi se laisser aller à quelques dérives.

OMBRE-Dolores Exiguus.

Une version innofensive du Doloris selon moi. Bien suffisant pour un excercie.

Je n’apercevais plus le corps du jeune homme, mais je restais en position d’attaque, prête à le voir surgir de n’importe quel côté je savais très bien qu’il n’allait pas en rester la… Alors que je scrutais le fond de la ruelle j’eux la surprise de voir apparaître un épais brouillard autour de moi. Sûrement un de ses tours de passe-passe, le son de sa voix qui raisonne entre les mur me confirme ma théorie! Je ne l‘avais pas touché. Il s’assurait ainsi la libre circulation autour de moi!

Silence! Aucun bruit… mes sens en alerte cherchaient désespérément quelque chose sur quoi se rattacher pour être prête à l’attaquer. Je créé une flamme dans ma paume et me met à scruter autour de moi. Je vois son ombre s’avancer, il ne se cache pas? C’est un piège? Il ressemblait à Erika aucune peur… il ne se cache pas j’étais devenus son gibier à mon tour. Il pointe son arme sur moi je tiens enjoue avec la mienne.

OMBRE - Dolores Exiguus.

Je ne m’attendais pas à un sort de se type j’aurais cru qu’il essayerait de m’atteindre ou tu moins de me désarmer. Mais je pense qu’il savait que le corps à corps était un point fort pour moi. Je réussirais à le toucher d’autant plus facilement avec une de mes flammes. Pas le temps de réfléchir je lance immédiatement:

- PROTEGO.

Un bouclier invisible apparaît autour de moi et on aperçoit un petite étincelle signe que le sort à bien été paré! Comme dans les vieux western nous voila deux ennemies dans une ruelle. J’étais sur de moi, je n’ais plus peur à présent… je suis forte.

Un temps de réflexion l’espace d’un quart de seconde, je lance ma baguette en avant en lance d’un coup de poignet vif:

- CONFRIGO!

A côté de lui je fais explosé une poubelle du bar, des débris de verre jaillissent de tous les côtés cachant ma progression rapide vers lui. Je vais arriver dans l’espace d’une seconde à ses côtés, poignard en main je m’apprête à le tenir sous ma lame.

ABBY- PROTEGO.

Bien paré quoiqu'en forçant un peu je pourrais aisément transpercer la protection. Question d'habitude. Et puis le sortilège de doloris sous toutes ses déclinaisons n'éest-il pas mon sortilège de prédilection. Un sourire sombre. Elle ne semble pas s'être aperçu de mon petit "renversement" de décor. Une chose qu'il faudra lui apprendre. Ne pas foncer tête baisser à ce point. Sans mesure, il n'y a pas de plaisir. Même pas le plaisir du danger.

ABBY- CONFRIGO!

Un peu nerveuse avec sa baguette. La fougue de son âge. Elle est là pour apprendre après tout. Et moi pour observer. Les débris vole et me la cache à la vue.

OMBRE-Waddiwasi

Une arme que je retourne à mon avantage. Autant de débris qui volent vers elle à la vitesse de balles meurtrières. Mais je sais qu'elle a les armes pour s'en défendre. En attendant, privé de contact visuel. Je ferme les yeux. Débarrassons nous d'un sens sur lequel on a souvent tendance à trop compter. La vue.
Avec les yeux de l'Ouïe, je la situe. Exactement. Et un son métallique. Infimement perceptible. Tranchant l'air. Familier. Un son que j'ai si souvent associé à mon Amortentia.
Toujours les yeux fermés je lui offre ma gorge.
Laissons la faire l'expérience qui suit:

OMBRE-Ne jamais sous estimer son adversaire.

La lame n'entâme même pas ma peau. Question de pratique. D'habitude encore. Pour parer un coup il faut l'attendre.
Je l'attrape par le poignet. Elle bascule comme une plume sur mon dos, pour se retrouver bloquée en dessus de moi (toujours la tête en bas). Je la tiens fermement. L'acier dans le brun de ses yeux. Elle doit sentir la peur. C'est essentiel. Je suis parfaitement calme. Mon souffle n'a pas altéré son rythme. Elle doit sentir que je la tuerai. Sans mal. Maintenant.

Je la redresse sans délicatesse et la repousse plus loin. Une entaille sur sa joue. Faite à la lame de son propre poignard. En guise d'avertissement.

OMBRE-Sectum sempra!

Alors que je parcourais, le plus rapidement possible, le peut de chemin nous séparant moi et monsieur Winchester j’eux la surprise de constater que les débris ne lui plaisaient pas du tout.

OMBRE-Waddiwasi

Dit il, transformant tous les morceaux de verre en petite armée se dirigeant à une vitesse vertigineuse dans ma direction. Cette fois je m’y attendais, je n’étais pas née de la dernière pluie… faut avouer que j’étais déjà tombé dans le piège une fois avec Erika et cela me suffit pour m’en souvenir. Je lança un sort silencieux qui transforma tous les bords tranchant en poudre de verre. Ainsi tel de la neige les petits flocons caressèrent délicatement mon corps n’empêchant pas ma progression et faisant croire à une petite tempête hivernale.

Plus que deux pas avant que je ne l’atteigne: UN je ralentis ma cadence pour m’arrêter pile face à lui, DEUX je lance mon bras droit en avant pour lui mettre la lame sous la gorge. Mon souffle est court et vif. Je suis désormais face à face avec lui ma main gauche tenant sa nuque pour qu’il ne m’échappe plus. J’appuyait que très peut mon arme contre sa carotide afin de le laisser parler.


OMBRE-Ne jamais sous estimer son adversaire.
- Vous devriez appliquer ce conseil pour v….

Je ne pu terminer ma phrase qu’il empoigna l’avant bras et me retourna tel un simple sac. Je me retrouva la tête à l’envers… quoi que à l’endroit…une minute! Le sol et le ciel étaient inversés, nous avons la tête à l’envers? Intéressant. Je ne fais plus un mouvement, le moindre geste pourrait briser mon bras celui qui m’est le plus utile je dois faire attention. J’observe autour de moi et attend le moment opportun pour agir.

Ne m’y attendant pas le moins du monde il me redresse et m’envoi valser un peut plus loin. J’entend alors distinctement:

OMBRE-Sectum sempra!

Je sens alors une douleur sur ma joue, je cris mais ne prend pas le temps de toucher la plaie. Je savais exactement ce qu’il venait de faire mais sa n’allait pas me distraire pour autant. Il avait une grande force, il m’avait envoyé contre le mur mais tel un chat j’avais atterrie sur mes pattes pour rebondir dans sa direction. Prenant appuie contre les murs de briques je m’étais relancer tel un torpille. Je le voyais alors à nouveau se rapprocher de moi à une vitesse fulgurante. J’en profite pour lancer un sort lançant vers lui un jet de flamme surpuissant!

Cette diversion lancée j’en profite pour me laisser tomber lentement à l’endroit, afin de me retrouver à la verticale de mon adversaire. Une fois une bonne distance parcouru je met ma baguette en arrière et lance une onde de choc me faisant m’envoler directement contre le lui. Mes flammes ne l’avaient pas encore atteint que je fonçais déjà sur lui.

Mon bras droit tendu en avant je tenait ma dague de manière ferme pour pouvoir le toucher plus facilement. Ce serait il laissé berné par mon plan?