Le Coq [Hôtel]

Le restaurant de l'hôtel. Un bon gros 4 étoiles bien gras, Assez chic pour accueillir quelques célébrités, pas assez pour loger de la royauté, quelque chose de très abordable pour les hautes classes et semi-accessible pour la moyenne. Entre la haute et la moyenne, Derick et Sebastian y logent depuis quelques mois maintenant. Parce que Derick insiste pour rester...Sebastian, lui, n'a pas à s'en plaindre. Le parc d'en face est un spot idéal pour la vente aux petites heures...Le matin, très tôt, et la nuit, les gens louches y pullulent. En plein centre ville...La prochaine pleine lune approche, dans quelques jours. On en profite pour prendre des forces...

Assis tous les deux à une table privée, devant une baie vitrée qui leur offre une vue imprenable sur le paysage urbain, le parc et l'hôpital, petit bâtiment blanc au loin derrière les arbres et l'étendue verte...Ils ne sont pas dehors pour une fois, c'est rare. La bouche pleine, de l'extérieur, on peut voir un jeune homme en chemise brune, ouverte , les manches pliées jusqu'aux coudes, t-shirt blanc, tuque à palette, visiblement répandu en explications, s'exprimant à grands mouvements à l'homme sagement assis en face de lui...

Les yeux bouffis, t-shirt bleu acier et veston noir, qui pique doucement sans grand intérêt le contenu de son assiette en souriant au jeune homme une fois de temps en temps, passant une main sur son visage, tentant vainement de se tenir réveillé...Derick et Sebastian Shaw sont en plein ravitaillement...

Sont ici.
T'es sûr? Ils avaient l'air pas mal pouilleux la dernière fois qu'on les a vu.
Oui, le proprio est un ami, en lui rendant visite, jles ai apercus et leur nom est dans le registre.

Cool alors.

Deux silhouettes passent devant la baie vitrée, devisant calmement un, trapu et large d'épaules, le maintient militaire du soldat de longue date, la chevelure chataine mi-longue bandana et vareuse militaire, le second, plus grand, complet de bonne facture, distongué. Deux hommes qui, àpremière vue, n'ont strictement rien à faire ensemble. Pas plus que Dô et Lucas en tout cas.

Tu as la liste d'épicerie d'Umbre?

Le militaire tapote sa poche de poitrine. Ils hochent la tête de concert et entrent dans l'édifice.

Reste à savoir si els deux Shaws les ont vus.

Eh ben visiblement pas. Sebastian n'a pas la tête à faire de l'observation de son entourage et Derick est plongé dans des explications sur on ne sait trop quoi...Mais ça ressemble à une histoire intéressante, bien que le père n'a pas l'air d'avoir envie d'écouter...La voix de Derick monte et les deux arrivants peuvent en entendre quelques bribes.

- Et là j'ai avancé dans le tunnel, y'a un gros chat qui ressemblais à Pitouch' qui m'a attrapé alors que j'voulais rejoindre Maelya, la lumière au bout du ch'min tu vois...
- Oui, c'est bien de l'acide...
- C't'ait trop bizarre !
- Pas facile pour une première fois hein ? T'y es pas allé léger.
- Non mais c'est pas moi qui l'ai pris ! On en a mis dans mon verre...
- Mais oui fiston...
- J'te jure !
- Fais gaffe hein, paraît que les enfants de gens qui ont eu des dépendances aux drogues ont tendance à avoir les mêmes addictions.
- P'pa !
- J'te dis juste de faire attention...Tu viens ?
- Où ...?
- Fumer.
- Oh, ouais...

Se levant, Derick attrapant le sac à dos qu'il avait rangé sous la table, Sebastian fouillant dans ses poches sans lever la tête passe devant Black Jack et Cavalcade...Sans les reconnaître...Le jeune homme lui, trottine derrière son père, le rattrapant, il jette un coup d'oeil aux deux personnages avant de se faufiler à la suite de Sebastian.

Eh le chat!

Dit Black Jack, en reprenant le surnom que Hale donne à Nigel.

T'a une clope?

Demande Cavalcade.

Tu sais, en bonus. On a des aliments gastronomique à acheter, toi qui a bien voyagé selon nos amis, tu pourrais nous conseiller selon la blondinette. Tu voudrais bien nous aider?

Termine Black Jack, poliment

- Eh le chat !

Les oreilles lui cillent alors qu'il tourne la tête, les yeux fatigués, cherchant la provenance de cet appel...Puis il tombe sur ce duo drôlement assorti, Derick s'arrêtant à côté de lui en tenant fermement son sac à dos contre lui, Pitouch'kin sortant la tête de son capuchon...

- T'as une clope ?
- ...Ouais...

Dit-il, suspicieux, une main dans la poche de son jeans tandis que Derick se glisse derrière son père...

- Tu sais, en bonus. On a des aliments gastronomique à acheter, toi qui a bien voyagé selon nos amis, tu pourrais nous conseiller selon la blondinette. Tu voudrais bien nous aider ?

Plissant les yeux, Sebastian n'est pas vraiment en état cérébral de comprendre cette allusion fortement nuancée...Une grimace de confusion, il leur tend deux clopes sans un mot...parce qu'il n'a...vraiment rien compris. Derick sourit derrière son épaule, se penchant vers l'oreilles de son père, il lui marmonne quelques mots et les sourcils de Sebastian se haussent avec un sourire amusé.

- Oh, ouais...Euh...On s'rait peut-être plus à l'aise en privé pour ça...Si vous voulez bien nous suivre...

Parce que les transactions se faisaient normalement dans le parc, la nuit...rarement en plein aprèm..C'est pourquoi il trimbale le duo jusqu'à leur chambre, entrant devant, Derick dépose le sac au milieu de la place et Sebastian croise les bras.

- Qu'est-c'qu'y vous faut ?

Ya un connard qui nous a buté notre épicier.

Dit Cavalcade en allumant sa cigarette, rangeant l'autre derrière son oreille.

Du coup, on a quelques urgences médicales aujourd'hui. Vous savez ce que c'est, il suffit qu'un service ne soit plus disponible pour qu'on en ait de besoin. Quoiqu'il en soit, l'Ombre a besoin de quelques fournitures de base.

De concert, Cavalcade tire la liste se sa poche et la refourgue à Dérick. Il a bien vu que le vieux semblait y comprendre à moitié. Du haut de son 5 et six, il fixe les deux Shaws de ses prunelles sombres. Laisse Black Jack faire les négociations.

La liste en questions contient, au cotnraire des trucs de base, des choses très spécifiques au vertues fortement diversifiées. Manifestement, il n'y a pas que de l'urgence médicale dans l'air.

- Y'a un connard qui nous a buté notre épicier.
- Mignon comme manière de dire.

Réponds Sebastian en laissant place aux deux hommes à vérifier le travail de son fils qui s'affaire à sortir les quelques plantes et les très nombreux coffrets classés du sac...Pitouch'kin viens s'assoir aux pieds de Black Jack, ronronnant allègrement...Elle est conne Pitouch'...Elle aime les inconnus, les caresses, peu importe de qui ça viens...Tant et aussi longtemps qu'ils ne font pas de mal à ses maîtres, elle est docile.

- Du coup, on a quelques urgences médicales aujourd'hui. Vous savez ce que c'est, il suffit qu'un service ne soit plus disponible pour qu'on en ait de besoin. Quoiqu'il en soit, l'Ombre a besoin de quelques fournitures de base.

La main du jeune homme se tend vers la liste qu'il regarde un instant avant de la refiler à son père...

- ...Vous êtes sûrs que c'est strictement médical...? Y'a pas une touche de blond là dessous des fois...?

Dit-il avec un sourire en coin, les yeux sur les mots du papier, s'agenouillant à côté d'un Derick silencieux...Le garçon se tait rarement, mais pour une fois, il n'a rien à dire. Ce genre d'affaires c'est Sebastian qui s'en occupe...Puis il s'immobilise.

- Vous avez d'quoi payer ? Parce qu'il y a nombre d'articles sur cette liste que j'ai en quantité très limitée.

Explique t-il en vérifiant le contenu d'un flacon...Avant de le présenter à Derick...

- C'est Samuelle qui t'as refilé ça p'pa.
- Oh c'est là qu'il était...
- C'est toi qui l'avais mis là.
- Ha ouais, c'est vrai...

Ouvrant un petit pot de plastique, visiblement des pilules plutôt âgées...

- Jette ça.
- Oui.
- Et sort moi la première boîte du fond, mets dans un sac le contenu de la case 8A et 4A à leur taille originelle, puis la cinquième boîte à partir d'en bas, le petit sac blanc de la case 5E, tu me mets tout ça dans un flacon, explique t-il en suivant la liste du bout d'un doigt tremblant, usé, corné et sale, tout en sortant d'un autre compartiment du sac à dos un carton qui ressemble à une boîte dépliée qu'il reforme d'un coup de baguette sortie de son veston, la quatrième, case 2D, la sixième, case 7F...

Et il continue longuement, visiblement au courant de tout ce que contient le sac, chaque case, pour quelqu'un à l'expression aussi confuse, Sebastian est vachement organisé...Et Derick obéit à la seconde près, il sait aussi...il connaît tout ce qui lui passe sous la main et n'hésite jamais. Il sait franchement ce qu'il fait.

- ...Vous êtes sûrs que c'est strictement médical...? Y'a pas une touche de blond là dessous des fois...?

Non ya une touche de jaune derrière tout ca.

Répond Cavalcade, pince sans rire. Puis, il tire une puff de la cigarette.

- Vous avez d'quoi payer ? Parce qu'il y a nombre d'articles sur cette liste que j'ai en quantité très limitée.

On a quelque chose qui ne peut pas se refuser.

Répond Black Jack, avec le même sourire en coin. Silencieux, il les laise préparer le tout.

Quand il a finit, alors permet t'il d'entamer les négociations. Fin sourire.

On a un épicier avec une clientèle établie à remplacer. Ca inclue le système antivol et le cagibi au dessus de la boutique.

- Non y'a une touche de jaune derrière tout ça.
- Même chose.

Réponds Sebastian, sa clope aux lèvres, pas encore allumée.

- On a quelque chose qui ne peut pas se refuser.

...On verras bien...Ajoute le lycan mentalement en terminant la liste des commandes...S'acharnant à faire sortir d'un pot une plante qui semble avoir poussé sur tout l'intérieur de celui-ci, il passe près de 10 minutes à dénouer les petits tentacules du végétal, délicatement...Puis de le mettre dans un contenant moins dispendieux et en disposer dans le sac "D'épicerie".

- On a un épicier avec une clientèle établie à remplacer. Ça inclue le système antivol et le cagibi au dessus de la boutique.

Derick lève les yeux avec un petit sourire avant que celui-ci ne s'efface devant le regard suspicieux et sévère de son père. Normalement Sebastian est parlable, mais aujourd'hui on dirait qu'il fait la gueule...

- Et ça nous oblige à reste ancrés ici pour être a vot' service en tout temps, c'est ça ?

Terminant de ranger le sac et tout son contenu dans la boîte de carton, il fait un bref signe en direction de sa cigarette alors qu'il la referme solidement, faisant ressembler la petite caisse à une boîte dans laquelle on rapporte un petit animal chez soi...Ça porte à confusion...Pendant qu'il la colle, Derick se penche par dessus son épaule avec sa baguette, d'un petit coup de poignet, bougeant à peine les lèvres, le clou de cercueil s'allume et Sebastian tire doucement dessus, laissant échapper la fumée par ses narines, les yeux plissés...Puis il termine et Derick ramasse sa chatte qui se frottait contre les chevilles des visiteurs.

- Si ça joue sur la liberté de mouvement, oubliez moi.

Déclare t-il en retirant la cigarette de sa bouche pour laisser un nuage de fumée blanche s'envoler vers le plafond, la tendant à son fils qui en vérifie l'odeur un court instant, examine le bout, le contenu...Puis la porte à ses lèvres , Sebastian prend la boîte et recule pour la déposer sur le lit.

- Le paquet est prêt, main'nant j'veux un arrangement plus potable qu'un terrain dont je risque de pas me servir longtemps, une piaule que j'habiterai pas et de la protection dont j'ai pas besoin puisque dans tous les cas, j'peux me retourner vers les États-Unis, y'a de grosses ventes à faire là bas aussi. Offrez moi c'que vous avez de mieux.

Explique t-il en croisant les bras...Derick quant à lui ramasse les coffrets pour les remettre en ordre, sa chatte dans son capuchon, il compte, vérifie, place, empile, replace, retire, remet, re vérifie...

On a parlé d'épicier ducon, ce que tu fous de ton temps libre, on s'en torche.

Black Jack toussote.

Ce que mon comparse essaie de vous dire c'est qu'on vous fourni l'emplacement, le système de sécurité et le logis. Ce que vous faites de votre personne et de votre temps ne regarde que vous, pourvous que vous soyez en mesure de nous fournir gratuitement en échange. Soyez rassuré, nos besoin usuels sont très modestes si nous tenos compte de la clientèle qui vous serait octroyée. C'est un secteur très en demande vous savez.

- On a parlé d'épicier ducon, ce que tu fous de ton temps libre, on s'en torche.
- On s'en torche pas tant que ça que j'me tire pendant un an !

Grogne le lycan avant de se retourner vers Black Jack...

- Ce que mon comparse essaie de vous dire c'est qu'on vous fourni l'emplacement, le système de sécurité et le logis. Ce que vous faites de votre personne et de votre temps ne regarde que vous, pourvus que vous soyez en mesure de nous fournir gratuitement en échange. Soyez rassuré, nos besoin usuels sont très modestes si nous tenons compte de la clientèle qui vous serait octroyée. C'est un secteur très en demande vous savez.
- Ça a beau être en demande, "j'm'en torche", gronde t-il en repoussant la boîte pleine derrière lui. Ce que je fais de mes temps libres, vous vous en foutez peut-être, mais j'peux pas vous pourvoir, même si c'est en quantité limitée, si j'suis pas au pays.

Termine t-il en croisant les bras...

Le soldat se la rouvre encore.

Ta un cellulaire toi? Ya un merveilleux truc qui s'appelle téléphone mec. On s'appelle et on prend rendez vous.

Black Jack fait taire le cubain d'un petit arrête mental bien senti.

D'accord, je vois que vous n'êtes pas intéressés. On ne vous imposerons pas notre présence plus longtemps, un autre bénéficiera de notre protection.

Sous entendre ici que c'est probalement le duo qui va trinquer quand la place sera prise.

Combien pour la marchandise alors?

- T'as un cellulaire toi ? Y'a un merveilleux truc qui s'appelle téléphone mec. On s'appelle et on prend rendez vous.
- J'ai pas ça moi, un "cellulaire".

Gronde le lycan en baissant légèrement la tête. Sebastian était étrangement à cran aujourd'hui, Derick lui jette d'ailleurs un coup d'oeil suspicieux...

- D'accord, je vois que vous n'êtes pas intéressés. On ne vous imposerons pas notre présence plus longtemps, un autre bénéficiera de notre protection. Combien pour la marchandise alors ?

Un silence pèse sur la pièce, Sebastian ne semble pas aller très bien...Les joues rougies mais le teint pourtant blanc grisâtre, il s'affale un peu, la sueur perlant sur son front, il prends une profonde inspiration...Derick se redresse après avoir rapidement terminé de ranger, il rejoint alors son père et soupire.

- Mon père est pas en état j'crois...Il n'avait pas la patience de discuter. J'le ferai pour lui.

Dit alors le jeune homme en s'éloignant quelques secondes vers la petite salle de bains pour en revenir avec une guenille mouillée d'eau froide qu'il pose doucement sur la nuque de Sebastian...La tenant, il tourne la tête vers le duo.

- J'trouve qu'il commence à s'faire vieux...Et avec tout c'qu'il prend, plus ça va, moins il est confortable quand on voyage...J'irai refaire les stocks tout seul s'il faut, mais...Mais on a pas l'choix p'pa...
- Rick, non..., souffle t-il faiblement avec un semblant d'autorité au fond de la voix...Mais ce n'est pas assez solide pour convaincre son fils.
- 'Le faut p'pa. Ça nous f'ra pas d'tort tu sais d'être un peu stable...
- J'te laisserai pas partir tout seul.
- Comment tu comptes m'en empêcher ?
- T'es pas encore majeur jeune homme.
- ...M'en fous, j'partirai quand même...Avec Oncle Row...?
- Faudra en discuter...
- ...On en parlera. En attendant, tu peux plus suivre, t'es trop usé par tout c'que tu prends...

Ils se regardent un instant, comme s'ils se comprenaient sans un mot...Les larmes montent aux yeux de Sebastian, il est très sensible depuis quelques jours...Y'avait d'l'œstrogène dans la dernière concoction...Et ce n'est pas une mauvaise blague, c'était vraiment le cas...avec beaucoup d'autres trucs...Derick passe une main dans la tignasse teintée de gris de son père qui, en larmes, décide qu'il vaut peut-être mieux écouter sa conscience...son fils, sa raison de vivre...

- ...Une dernière condition s'ajoute.

Ajoute t-il en présentant un doigt à Black Jack devant qui il se dresse, bravache, le torse bombé, sa chatte sur son épaule, l'oeil malicieux.

- Trouvez moi Rowan Josuah Shaw ou Ryleigh Jane Shaw et un moyen de leur parler . Je n'ai pas la moindre idée d'où ils sont, mais après...Ça suffira.

Dit-il en passant une main dans ses cheveux, geste nerveux tandis qu'il tourne son regard bleu clair vers son père qui sanglote sur le lit, tenant la boîte dans ses mains...

Le plus distingué des deux ferme les yeux un court moment, comme s'il se connectait sur un autre plan. Des 6 , Black Jack est le moins habile pour les connexions à distance.

Cavalcade, lui, tire une puff de sa cigarette avant de tirer l'autre de sur son oreille et de l'allumer avec le mégot. Il regarde Sebastian d,un air intéressé

S'il a besoin de cobaye, on peut trouver du monde. Ya plein de gens en manque de sensations fortes qu'on connait.

Black Jack rouvre les yeux.

Je vous donne un acompte de 10000 dollars pour la boite, vous le remettrez à la personne qui va venir vous livrer ce qu'il faut pour contacter Rowan. Il se trouve qu'un de nos amis lui a laissé un miroir double sens voilà pas longtemps. Il doit certainement l'avoir gardé sur lui en cas d'urgence. Pour le reste, vous n'avez qu'à vous choisir une demeure à votre convenance et signer le bail. Nous nous occuperons du reste.

C'est presque effrayant dit comme ca.

Vous restez maîtres de votre commerce de votre temps et de votre personne, je vous le rappelle. Nous vous ferons parvenir, avec le miroir, les dates de nos rendez vous trimestriels. Sauf urgence ou besoin de part et d'autre, vous n'aurez plus à subir notre présence. Cela vous plait il?

- S'il a besoin de cobaye, on peut trouver du monde. Y'a plein de gens en manque de sensations fortes qu'on connait.

Derick ouvre la bouche en se tournant vers son père mais celui-ci le toise et le fait taire...Déjà qu'il viens de lui imposer une stabilité obligée, il ne va pas répondre à sa place là dessus en plus.

- J'ai pas besoin d'cobayes, j'y arrive très bien seul.

Gronde t-il en croisant les bras, la boîte sur ses genoux le quitte alors pour attendre dans les bras de son fils.

- Je vous donne un acompte de 10 000 £ pour la boite,

La mâchoire de Derick prends une débarque...La bouche ouverte, il hausse les sourcils...10 000 £, c'était pas rien !!

- ...vous le remettrez à la personne qui va venir vous livrer ce qu'il faut pour contacter Rowan. Il se trouve qu'un de nos amis lui a laissé un miroir double sens voilà pas longtemps. Il doit certainement l'avoir gardé sur lui en cas d'urgence. Pour le reste, vous n'avez qu'à vous choisir une demeure à votre convenance et signer le bail. Nous nous occuperons du reste.

Oh. C'est une garantie. Bonne idée...

- Vous restez maîtres de votre commerce de votre temps et de votre personne, je vous le rappelle. Nous vous ferons parvenir, avec le miroir, les dates de nos rendez vous trimestriels. Sauf urgence ou besoin de part et d'autre, vous n'aurez plus à subir notre présence. Cela vous plait-il ?

Derick acquiesce d'un bref hochement de tête...Sebastian lui, ne voudrait pas...Mais alors là, vraiment pas...Mais si ça peut faire plaisir à son fils...Il a soudainement une profonde aversion pour sa progéniture...Il le regarde, dégoûté...Il a l'impression qu'il cherche à se débarrasser de lui. En silence, il dévisage son garçon...Le jeune homme quant à lui garde la boîte contre lui un moment, hésitant.

- On diras quoi aux gens à qui on louera l'appartement ? On leur dit que qui s'en occuperas...?

Demande t-il en tendant vers eux la boîte pleine, en ordre, classée...prête à servir le client.

Veuillez juste signer le bail, nous nous occuperons du reste, je vous l'ai dit. Tant que vous restez dans le raisonnable, vous n'aurez aucun soucis à vous faire. Vous pouvez aussi vous engager des employés si vous le désirez, il n'y a pas de probleme.

En gros, signe le bail, occupe toi de ta nouvelle business, pose pas de question et tout ira bien.

Cavalcade tire une puff langoureuse de sa cigarette. Prens la boite et Black Jack remet l'argent, 10000 livres en liasses de 100 soigneusement mis en pile de 1000. Ca se compte vite et bien et c'est visible au premier comptage s'il en manque.

- Veuillez juste signer le bail, nous nous occuperons du reste, je vous l'ai dit. Tant que vous restez dans le raisonnable, vous n'aurez aucun soucis à vous faire. Vous pouvez aussi vous engager des employés si vous le désirez, il n'y a pas de problème.
- Si vous le dites...

Souffle Derick alors que la boîte le quitte et qu'on lui donne en échange une belle valise de cuir remplie de coupures...Un sourire illumine les traits du jeune homme alors qu'il se fait arracher la valise des mains par son père qui compte...Recompte...Puis referme le couvercle...En silence, il la glisse sous le lit.

- C'est bon.

Répond le garçon en roulant les yeux à l'air de son père...Puis il s'approche de celui-ci, Pitouch'kin se dressant de toute sa hauteur dans le capuchon de son jeune maître, un oeil sur les deux comparses qui sont toujours là.

*de 12 à 13h30*

Elle fait le tour des lieux, y laisse une pute ou deux. Les consignes sont toujours les mêmes.