C'est rien... c'est rien j'te dis !

Bras dessus, bras dessous...Les deux fois en treize ans s'échangent pour un trois. Un homme, visiblement épuisé, blessé, quelques égratignures ici et là, une clope au bec, un sourire un peu tordu par la douleur chaque fois que son poids passe d'une jambe à l'autre. Heureusement pour lui qu'il n'est pas seul. Sur une rue achalandée, évitant difficilement le flot des gens qui les butent dans le sens contraire, un jeune homme le retenant comme il peut, très beau garçon mais les traits tordus par l'effort comme le sourire de son père.

- J'étais sûr que ça arriverait...
- Jamais deux sans trois.
- Tais-toi...Faut trouver un hôpital.
- C'est dingue à quel point Londres à pu changer en 15 ans...
- ...Tu veux dire que tu sais pas où sont les hôpitaux...?
- Ben...Si mais...Pas dans cette partie-ci tu vois...
- On est en plein centre ville ! S'exclame le jeune homme en regardant son fardeau, le désespoir se lisant parfaitement dans son regard.
- Tu devrais pas t'en faire comme ça, j'ai rien !

Relâchant son père, les mains sur les hanches, le jeune homme le regarde de toute sa hauteur alors que l'homme plus âgé s'écroule à genoux sur le trottoir.

- T'as rien tu dis !? T'arrives même pas à te tenir debout !
- ...C'est juste une égratignure.
- Tu peux même pas te tenir dessus. Fais pas l'idiot p'pa !

Dans un soupir, levant les yeux vers son garçon, il tend un bras.

- On va y aller à l'hôpital si ça peux te rassurer.
- J'déteste quand tu m'écoutes pas, murmure le jeune homme en aidant son paternel à se remettre sur ses jambes, ses chevilles faibles soutenant à peine son poids, tous leur matériel, tente, réserves, sur les épaules du garçon, magiquement réduits pour ne pas attirer l'attention, les voilà tous les deux, glissant dans la gadoue des trottoirs de la fin d'hiver Anglaise.

Ca fais des heures qu'on tourne en rond...Il sait pas où il va.

Signale Silence de sa facon silencieuse.

Bah, selon La Blanche, il a sérieusement besoin de soin. Les autres surveillent les entrées d'urgence. S'il s'y trouve, on le saura.

Répond Umbre qui maintient sans peine le pas allongé de son frère. En aucun cas il ne leur est venu à l'esprit de critiquer la logique d'Halewyn. L'assassin s'est toujours révélé avisé en son domaine. Et autant ils traqueraient les nouveaux du territoire de Lame, ou les ambitieux menacant les plans de Black Jack, ils tiennent à souhaiter la bienvenue particulière au joueurs du territoire d'Halewyn.

Avec sa situation actuelle, ils peuvent bien lui rendre ce petit service.

Ah, je présume que le voilà.

Dit Umbre, en tournant le coin de rue, et ayant un visuel avec Shaw... Silence se contente d'un sourire inquiétant.

- Ah, je présume que le voilà.

Les yeux du lycan se lèvent pour croiser ceux du vieillard...Silencieux, il arque un sourcil tandis que Derick de son côté, dévisage longuement le compagnon du vieux qui sourit de manière pas rassurante du tout. Le père et le fils se lancent un regard confus...

- Y aurait-il un problème Messieurs ?

Demande Sebastian en se redressant de son mieux malgré les blessures aux jambes qui l'empêchent de marcher...Il savait qu'il ne s'était pas fait tabasser pour rien la nuit dernière. Il avait posé les pieds sur un territoire déjà occupé et selon lui, il venait de s'enfoncer dans un profond merdier. Repoussant Derick derrière lui, il bombe le torse, portant les doigts à sa cigarette sur laquelle il tire un moment, la terminant, il joue avec le filtre, le roulant entre ses doigts.

Derick reste silencieux derrière Sebastian, prêt à le retenir s'il perds l'équilibre ou s'il décide de se mettre en mode attaque...Il n'est pas en état pour ça, et surtout, ils ne sont pas les bienvenus apparemment alors vaut mieux pas chercher des noises...

Y aurait-il un problème Messieurs ?

Silence s'avance, reluquant sans vergogne le gosse et sa tendre chair. Umbre s'avance aussi, mais s'arrête devant le blessé

Nous venions vous souhaiter la bienvenue à Londres, c'est tout. On m'a dit que vous avez eu quelque problèmes avec le comité d'acceuil? J'en suis fort malaisé. Puis je savoir le but de votre visite afin de vous suggérer les attractions touristiques appropriées à votre cas?

- Nous venions vous souhaiter la bienvenue à Londres, c'est tout.
- ...C'est gentil, et très bizarre surtout, termine t-il mentalement, le regard sévère.
- On m'a dit que vous avez eu quelque problèmes avec le comité d'accueil ?
- Faut dire que le comité d'accueil a été relativement...
- Agressif, réponds le jeune homme en dévisageant toujours Silence, nerveux.
- Oui, on peut dire ça comme ça.
- J'en suis fort malaisé. Puis je savoir le but de votre visite afin de vous suggérer les attractions touristiques appropriées à votre cas ?
- Oh, faut pas vous en faire ! On est de pass- brusquement interrompu par Derick qui passe devant lui, Sebastian s'accroche à son fils pour ne pas perdre l'équilibre précaire qu'il avait en le sachant derrière.
- L'hôpital le plus près, c'est par où ? Demande t-il en posant une main sur celle de son père.

Silence passe dans le dos du duo, arborant un air on ne peut plus pervers.

Umbre, affable, répond du ton tranquille qu'on les personnes âgées quii ont tout leur temps.

Ca dépend des commodités nécessaires. Vous allez avoir besoin de l'urgence ou de la morgue?

Il sourit, un sourire qui se veut rassurant.

Parce que, dépendamment de ce que vous êtes venus faire ici, il se peut que vous ayez besoin de plus un que l'autre.

Silence dit quelque chose en langage des signes à Umbre, celui ci fait non de la tête.

Pas encore le moment mon ami.

- Ça dépend des commodités nécessaires. Vous allez avoir besoin de l'urgence ou de la morgue ?
- L'urgence, ça ira, réponds le jeune homme en essayant sans grand succès d'ignorer Silence qui se glisse derrière son père avec cet air qui ne lui plais pas...Pas du tout.

- Parce que, dépendamment de ce que vous êtes venus faire ici, il se peut que vous ayez besoin de plus un que l'autre.
- Je ne crois pas que nous aurons besoin de la morgue. Merci quand même.

Sebastian n'a pas confiance. Ça le rend nerveux de les voir tourner autour d'eux comme ça. Il sent Derick nerveux, il le sent mal à l'aise, et il déteste qu'on rende son fils inconfortable. Les yeux marrons se plissent pour suivre Silence des yeux, parce que personne ne se méfie des vieux, surtout quand on a des réflexes de lycan...

- Pas encore le moment mon ami.
- Et si vous nous disiez où aller maintenant et que vous nous...Laissiez tranquilles ?

Demande Sebastian, le regard sévère, impassible, tout ce qu'il veut, c'est faire plaisir à son garçon, apaiser le malaise qu'il sent provenant de lui et son inquiétude...

Et si vous vous nous disiez ce que vous faites à Londres, avec votre paquetage et vos blessures messire lycan?

Répond d'un air tout ce qu'il y a de plus civil Umbre... Personne ne se méfie des petits vieux. Le Perse devient paternel

Nous serons alors à même de plus vous aider. C'est une amie que vous avez blessé cette nuit. Oh, c'est pardonnable. On sait tous qu'une louve enceinte, c'est méchant... C'est si vous comptez récidiver que le bât blesse, et mon ami et moi n'apprécions pas le braconnage.

- Et si vous vous nous disiez ce que vous faites à Londres, avec votre paquetage et vos blessures messire lycan ?
- Nous sommes ici parce que c'est ici que mes voyages m'ont mené. Je suis né ici et je n'ai pas l'intention d'y rester bien longtemps. Ne soyez donc pas inquiet, explique t-il en surveillant de près son fils devant lui et le prédateur noir et silencieux qui leur tourne autour.
- Nous serons alors à même de plus vous aider. C'est une amie que vous avez blessé cette nuit.
- Que J'AI blessé ? répète le lycan en pointant l'état de ses jambes qui le tiennent déjà difficilement debout.
- Oh, c'est pardonnable. On sait tous qu'une louve enceinte, c'est méchant... C'est si vous comptez récidiver que le bât blesse, et mon ami et moi n'apprécions pas le braconnage.
- Écoutez, les pleines lunes, c'est une fois par mois, et celle-ci est passée, d'ici la prochaine, je ne serai sûrement même plus au pays, continue t-il, exaspéré.

Silence...

Un déclic

Non, aide monsieur...

Une poigne de fer ceuille Sebastian par le collet et Derick par le paquetage.

Vous allez rencontrer quelqu'un de très particulier aujourd'hui. Je vous souhaite bien le bonjour!

CRAC!

Le trio atterrit dans un entrepôt désaffectéé

***********

Umbre compose un numéro et raccroche

***********

CRAC!

Halewyn arrive dans la pièce désaffectée. Silence relâche les deux gars et lui fait signne de quelque chose. L'assassin hoche la tête. Le noir reste là, immobile, couvant le jeunot d'un regard malsain.

T'a blessé La Blanche. Malhorn voudra ta tête.

Dit il simplement en guise de préambule.

- Silence...

Le déclic sonne à son oreille comme une menace...Et malheureusement, il n'est armé que de sa baguette, et il est fortement déconseillé de la sortir en plein centre-ville de Londres.

- Non, aide monsieur...

Ack ! Les yeux s'agrandissent, il tend une main vers Derick qui est attrapé à son tour par le sac à dos, se débattant avec acharnement, le gamin, il a de l'énergie à revendre...

- Vous allez rencontrer quelqu'un de très particulier aujourd'hui. Je vous souhaite bien le bonjour !
- Mais qu'est-c'qu-

!

...Le temps de s'habituer à la noirceur, Derick se jette contre son père tandis que celui-ci s'affale sur le plancher de béton.

- Ça va aller p'pa !?
- Oui, ça va, ça va..., souffle le lycan en se redressant lentement...Heureusement pour lui, les blessures ont déjà commencé à se refermer, à se ressouder. L'hôpital, c'était pas forcément nécessaire finalement...Sauf que ça va se refermer tout croche...Ahlàlà...Mais au moins, maintenant il arrive à marcher. Puis il tire son fils vers lui...Lançant un coup d'oeil menaçant à Silence qui reluque son garçon avec un peu trop d'insistance.
- ...Non mais vous pouvez regarder ailleurs aussi hein ! s'exclame Derick en s'adressant à Silence...



Tous deux sursautent quand la silhouette s'approche d'eux. Encore une fois, en grand protecteur, Sebastian s'avance devant Derick...C'est tout ce qu'il a. Il se doit de le protéger. C'est sa raison de vivre quoi...

- T'a blessé La Blanche. Malhorn voudra ta tête.
- C'était d'la légitime défense ! S'exclame le fils par dessus l'épaule de son père.
- Derick !
- C'est vrai ! Y'a personne qui a le droit d't'en vouloir pour t'être défendu !
- Je suis de passage au pays, j'pouvais pas savoir que le territoire était déjà occupé, je n'ai pas voulu la blesser, je m'excuse, c'est bon maintenant ? On peut s'en aller ?

Il guette toujours Silence, à l'affût du moindre mouvement, moindre geste contre Derick ou lui-même.

Il fixe longuement le duo.

Vos noms, âge, nationalités.

Moment de Silence ou l'on peut quasiment entendre Silence sourire de toute ses dents blanches, à Derick qui le fixe, il ouvrela bouche et agite son moignon de langue.

Et surtout, qu'est ce que vous crissez icitte.

Un moment de silence durant lequel Sebastian dévisage Halewyn...Ce visage lui semble familier. Ça lui dit quelque chose...Derick quant à lui fixe Silence avec une haine palpable.

- Vos noms, âge, nationalités. Et surtout, qu'est ce que vous crissez icitte.

...S'il n'avait pas été un sorcier, Sebastian se serait tût. Mais dans un monde comme le leur, faut apprendre à faire confiance aux gens de notre race...de notre genre...de notre société. C'est difficile, mais jusqu'à maintenant, ça l'a aidé à survivre...ou l'a conduit vers un danger potentiel. On ne sait rien tant qu'on essaie pas !...Derick de son côté grimace à la vue de ce que Silence lui montre et tourne la tête pour ne pas regarder ça...C'en est obscène. Il déteste ça...Un frisson de dégoût le parcours alors qu'il s'approche pour se poster à côté de Sebastian.

- Sebastian J. Shaw... 48 ans, Anglais d'origine...Mon fils s'appelle Derick...16 ans.
- P'pa !!
- Chut.
- Mais...
- Derick.
- Tss...

Silence ricane silencieusement à l'air de Derick.

Deux chats à Londre qui ont rencontré une chienne. Un chat qui se prend pour un chien. Marrant.

Halewyn ferme et serre sa main à quatre doigts, avant de le rouvrir. L'économie de geste chez l'assassin est remarquable.

Mais ca me dit pas quoi faire de vous deux. Donne moi une raison de te laisser la vie sauve... Malhorn serait content d'avoir ta peau.

- Deux chats à Londres qui ont rencontré une chienne. Un chat qui se prend pour un chien. Marrant.
- Vous êtes un p'tit comique vous hein ? Lance Derick avec affront, s'approchant d'Halewyn avec un sourire défiant, mais il est rapidement tiré en arrière par Sebastian.
- Mais ça me dit pas quoi faire de vous deux. Donne moi une raison de te laisser la vie sauve... Malhorn serait content d'avoir ta peau.
- J'vous l'ai dit. On est de passage, on est pas là pour rester, j'me suis excusé, qu'est-c'qu'il vous faut d'plus ?... j'peux vous refiler distiller du fun...C'est pas mal tout c'que j'peux offrir si c'est un droit d'passage que ça prend.

Les bras croisés, il tape du pied...Puis ça lui saute aux yeux...

- ...On s'connait ?

Ajoute t-il en détaillant Halewyn sous tous les angles, sans se gêner pour s'approcher d'un pas ou deux.

Il y a un déclic derrière le duo. Silence ne sourit plus, il est maintenant plus sombre.

J'vous l'ai dit. On est de passage, on est pas là pour rester, j'me suis excusé, qu'est-c'qu'il vous faut d'plus ?... j'peux vous refiler distiller du fun...C'est pas mal tout c'que j'peux offrir si c'est un droit d'passage que ça prend.

Silence gesticule un truc d'une main.... Pendant que Hale l'écoute,

...On s'connait ?

Il lève un doigt, lui intimant un moment de silence. Répond quelque chose en signe au noir qui a l'air fichtrement décu.

Voyons, à la portée de Chats qu'il y a eu à Poudlard, m'étonne qu'il n'y en n'ait pas eu de noyés... Ou d'écrasés, bref... C'est quoi que t'a en stock? Tu pourrais être utile à quelqu'un que je connais...

Pas besoin de spécifier le petit vieux précédemment rencontré.

- Voyons, à la portée de Chats qu'il y a eu à Poudlard, m'étonne qu'il n'y en n'ait pas eu de noyés... Ou d'écrasés, bref... C'est quoi que t'as en stock ? Tu pourrais être utile à quelqu'un que je connais...
- J'crois vous avoir dit que j'étais pas là pour rester, non ?...Mais si j'peux vous être utile et vendre un peu...

Un sourire en coin, il énumère un certain nombre de plantes, de diverses concoctions, de parties animales, créatures magiques comme d'animaux ordinaires mais qui n'existent pas en Angleterre, dont des oeufs d'anaconda et des nerfs de crotale...Derick derrière lui gardant le sac dans ses bras, surveillant du coin de l'oeil Silence...

- ...et quelques autres médicaments moldus dénichés dans les poubelles internes d'une pharmacie...Les Pharmaciens ne sont pas assez prudents avec ce genre de choses encore potable pour les six mois suivants...

Termine t-il en tendant la main vers son fils.

- Donne moi le sac Derick.
- ...Mais p'pa !
- Arrête de discuter, fais c'que j'te dis...s'il te plaît.
- Pff, et avec un soupir long à déraciner les arbres, il tend le sac à son paternel, croisant les bras...C'est pas à coup de claques qu'on se ramasse avec des adolescents obéissants... Pointons les gens visés du coude. ( *pointe Morayeel et Halewyn* )

Il examine la pharmacopée de Seebastian. étant lui même un connaisseur en la matière, il apprécie la rareté de certains composants qui sont énumérés.

Il prend son cellulaire et appelle quelqu'un, suivit d'un code chiffré.

Tu connais les lys Noirs le Chat?

Le temps au pusher de répondre, Emma arrive avec Umbre... La petite blonde s'extasie alors devant la pharmacopée tandis que le vieux contemple plus les oeufs d'anaconda.

- Tu connais les lys Noirs le Chat ?
- ... Je crois, ça ne m'est pas totalement inconnu ... Pour quelle raison ?

Demande le lycan en s'agenouillant pour éviter que ses réserves ne se perdent ou ne s'éparpillent trop dans les mains des deux trois fouineurs qui vident son sac. Derick reste collé contre son père, toujours aussi nerveux. Ça ne lui plait pas cet entourage de sorciers louches.

Halewyn a un sourire de loup.

Tu devrais rendre visite à l'Apothicaire. Surtout si tu vends tes trucs ici... C'est son domaine.

Emma trouve un plein flacon de valiums même pas périmé et un flacon d'Empracet. Umbre, lui, trouve une nouvelle bestiole à ajouter à sa collection. Un oeuf d'anaconda fécondé repose entre ses mains tavelées.

- Tu devrais rendre visite à l'Apothicaire. Surtout si tu vends tes trucs ici... C'est son domaine.

Sebastian lève les yeux vers lui...Puis fait un tour d'horizon pour voir ce que ses comparses se sont approprié.

- J'accepte les paiements en nature..., susurre t-il à la blonde avec un sourire en coin, puis rapidement rappelé à l'ordre par Derick qui lui tapote l'épaule en se raclant la gorge. ...Hem. L'oeuf d'anaconda, tout seul, c'est 600 Livres...Pour le risque vous voyez...Les Valiums et l'Empracet, c'est 250. C'est pas comme si c'était difficile à aller chercher...Facture complète de 850 Livres pour le tout.

Derick pendant ce temps, remballe le tout dans un ordre précis. Tel machin ne doit pas aller par dessus tel autre, pour la pression exercée sur un autre paquet. Un pot doit aller en surface, besoin d'air pour ne pas perdre de fraicheur. Telle plante et ce sac là ne doivent pas être mis à côté sinon l'un risque de manger l'autre...Séparateurs, soleil artificiel, le tout réduit à son maximum pour rentrer dans 14 petits coffrets magiques, entassés entre la tente et les provisions...Ce sac à dos est foutrement bien monté !