Les mangemorts et l'ODP se sont entre éradiqués lors de la prise de Poudlard. Les rares survivants essaient de reprendre une vie normale tandis que des forces obscures et nouvelles, mais néammoins aussi effrayantes, émergent et menacent une nouvelle fois. |
| | Encore un ?...Encore un ! [NC-21] | |
| | Auteur | Message |
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Born to be Wild Le Renard, La Famine
Nombre de messages : 772 Précision sur le métier : Chef de la Résistance / Gamin à temps plein Âge du personnage : 41 ans / 12 ans Humeur : En criss, comme d'habitude / Apocalyptique Date d'inscription : 14/12/2007
| Sujet: Encore un ?...Encore un ! [NC-21] 6/1/2009, 05:38 | |
| :rate: :épique: ** DISCLAIMERS **Si. (Désolé Vip. Pas pu m'en empêcher.) J'l'ai fait. Les yeux sensibles, abstenez vous. Celui là est...moins soft... '___'...
Enjoy...ou pas.- Spoiler:
…Poudlard. La fin de l’adolescence…
15 ans, tirant vers les 16, deux silhouettes sombres dans la salle commune de Poufsouffle…Une heure vingt-quatre du matin…Depuis vingt heures ils étudiaient, les potions…César y était très fort et tentait de son mieux d’aider Harkaitz à y obtenir une note plus potable. Les heures passaient et la fatigue se faisait de plus en plus présente, les rires également. Quand on est fatigués, mais pas encore suffisamment pour cogner des clous, un rien nous fait rigoler…Ce qui est le cas des deux adolescents avachis sur les sofas jaunes, un paquet de parchemins, un nécessaire à potions sur la table de salon devant eux…Puis au milieu de puériles conversations de jeunes hommes en mi adolescence, Kaitz qui d’un doigt absent caressait sa plume, observe son ami, l’œil bleu curieux…
- Zar ? - Kaitz ? - T’as déjà embrassé quelqu’un ? - …Embrassé… - Avec la langue et tout. - Ben… - Si, si ! Le genre de baiser qui te donne des frissons jusque dans le nombril ! - …Heum… - Tu vois pas ? - Du tout, lui réponds le plus grand des deux en remontant ses lunettes sur son nez.
Cesar était rarement celui qui était en demande entre les deux. La plupart du temps, il ignorait les faits, Kaitz avait un fan-club depuis qu’ils étaient entrés en première année puisque son père avait fait de lui le héros d’une série de livres passionnants, digne de la plus incroyable collection de Best-sellers jeunesse des années 80…O’connor était le Bouc émissaire, l’influence de Rocstone n’était pourtant pas plus avantageuse pour sa réputation. Souvent torturé et devenant fréquemment la risée de nombreux élèves, il était grandement protégé par son groupe d’amis…Appréciant chaque seconde passée loin de son père, à l’école des sorciers si renommée, était un bonheur dont il savourait tous les moments. Mais la question d’Harkaitz avait de quoi le troubler…
- Pourquoi tu me demandes ça ? - Tu veux essayer ? Pour voir ? - Euh… Quoi ? Tu vas sortir une fille qui veuilles m’embrasser de ton pot d’encre ? - Bien sûr que non. - …Alors qui ? - Ben, avec moi !
Le cœur du garçon sauta alors un battement. Les yeux verts mousse devenant aussi grands que des trente sous, la salive passant dans le mauvais conduit, il s’étouffe avec violence avant de se redresser, confus, se demandant s’il avait bien compris…Pourtant les yeux bleus d’Harkaitz n’avaient pas changé d’expression, toujours aussi prêt à tout, déterminé, souriant, beau comme le soleil…Cesar resta silencieux un moment avant de demander d’une voix timide ;
- T’es pas sérieux… ? - Bien sûr que si ! - Quoi !? M-mais…Kaitz voyons ! - Écoute vieux, je crois pas que la salive masculine et la salive féminine ça ai un goût franchement différent…Et pis j’ai à peu près fait le tour du dortoir des filles, si j’ai à tenter quelque chose avec un mec, j’préfère de loin qu’ce soit toi.
Rougissant comme une pivoine, Cesar se redresse lentement, cherchant quelque chose d’autre que Kaitz sur quoi poser les yeux tandis qu’il s’assoyait confortablement dans un coin du sofa…Et s’ils se faisaient prendre ?…Ils passeraient pour quoi ? Bien sûr, pour Harkaitz, ça passerais…Mais pour lui ? Le dos appuyé contre le haut bras du canapé, les genoux repliés devant lui, un signe de tête hésitant s’adressant au blond, lui donnant le signal qu’il peut s’avancer, celui-ci obéit avec un sourire amusé et une scintillante curiosité dans les yeux…Les lèvres tendues vers son ami, l’autre restant réticent à l’idée. Et si quelqu’un entrait…Les voyait ? La salle commune était-elle réellement le meilleur endroit pour ça…?
Cesar reste surpris au contact…Humide…Tout d’abord…Puis doux…et enfin, chaud…Il n’était pas prêt à ça. D’ailleurs, ça reste distant comme baiser, pour l’instant, Harkaitz penché par dessus les genoux de son ami, créant une barrière physique, le blond recule, brisant le contact brusquement, O’connor sursaute…Quoi déjà ?…C’était tout ? La confusion dans ses yeux, puis une gêne qui le fait rougir jusqu’aux oreilles.
- C’est…C’est comme ça ? - Non. - Non ? - Tes genoux. - Quoi ? - Laisse moi passer ! - … - Tu m’empêches de bouger, c’aurait l’air con que j’sorte la langue à une pareille distance, j’aurai l’air de t’lécher la bouche ! - Kaitz, j’suis pas sûr…
Un petit sourire aux lèvres, Rocstone se rassoit à côté de Cesar.
- J’te forcerai pas la main non plus t’sais. - …J’préfèrerais pas…Si quelqu’un entrait, t’imagines ? - J’comprends, et puis c’était pour toi que je voulais essayer. - Pour moi ? - Ben, ça t’es jamais arrivé encore d’embrasser quelqu’un, non ? Ce s’ra peut-être moins intimidant avec un peu de pratique. - … - Bon, j’te laisse, j’vais me coucher. - …Bonne nuit. - À toi aussi. À demain !…Enfin, à plus tard ! Hah !
Timidement, Cesar le salue d’un geste de la main…Entourant ses jambes de ses bras, il enfonce son nez entre ses genoux, les flammes dans l’âtre devant lui se reflétant sur les verres de ses lunettes. Il n’avait pas tort Kaitz…Ce s’rait difficile pour lui le jour ou il viendrait à poser ses lèvres sur celles de quelqu’un…Et si…À cet âge, le fil d’une vie peut dépendre d’une réputation. Silencieux, il reste là à contempler les flammes rouges qui lèchent la pierre du foyer, crépitant joyeusement, les étincelles dansant sur le bois qui craque…Au bout d’un moment, il se retrouve dans les bras de Morphée, la chaleur l’enveloppant…
Au matin…La bouche entrouverte, les lunettes crochues par le sommeil prêtes à tomber au moindre mouvement, il ouvre les yeux paresseusement, enroulé dans son chandail de laine gris, il est seul…Il est encore tôt…Se redressant, il réajuste les verres sur ses yeux et se lève, courbaturé, pour grimper l’escalier, jetant un coup d’œil à l’horloge de la salle commune…Quatre heures trente six…Les yeux lui piquent mais tant de questions lui rongent l’esprit. Au dortoir, les rideaux des lits sont tous tirés…sauf celui du sien, au dessus du lit de Kaitz. Dormir au moins deux heures dans les draps lui ferait le plus grand bien…Retirant ses chaussettes, puis son jeans et son chandail, le laissant uniquement vêtu d’un t-shirt noir, il tente de se hisser sur son lit…
Les orteils accrochés au bord du lit de Kaitz, comme d’habitude, il se rends vite compte d’un craquement, d’un grognement, qui ne suit habituellement pas sa montée à son lit. Le rideau du bas se tire et les yeux couleur de ciel de son colocataire de lit superposé se pose sur lui, interrogateur.
- T’es pas encore couché ? - …Justement…J’y allais. - …C’était mon doigt ça. - Excuse moi… - Ça a craqué.
S’agenouillant, en boxer bleu uni, moulant une superbe paire de fesses toutes jeunes, bien qu’un peu maigres, il prends la mains d’Harkaitz entre ses doigts et tâte les jointures…
- T’as rien d’cassé. - Je sais. - Ben pourquoi tu te plains alors. - Parce que c’est ma faute si tu dors pas. - Bien sûr que non. - C’est moi qui t’ai inquiété ? - …Non. Enfin…Pas vraiment - Je savais, lui lance Kaitz dans un murmure légèrement déçu. Voir Harkaitz inquiet, triste, déçu, malheureux, était pratiquement impossible.
…Et Cesar se sentait tellement horrible d’avoir causé cette déception chez lui…C’était sa faute…Pour avoir refusé une aide précieuse. L’endroit avait été mal choisi, ça l’avait rendu nerveux…La pratique, y’a rien comme la pratique. Oubliant la présence d’autres garçons dans le dortoir, le jeune homme attrape le blond par les épaules, s’emparant de ses lèvres avec une étrange passion…L’échange dure quelques minutes, explorant…Caressant…mélangeant les salives, les goûts, les expériences…Finalement quand leur lèvres se quittent, les joues rosies, le ciel prenant une teinte de la même couleur que leur joues, Cesar grimpe sur le matelas de son ami, le rejoignant sous les draps, tirant le rideau d’un geste absent, les yeux verts plongés dans les prunelles d’azur, ne les quittant pas…Le baiser menant les hormones fragiles des adolescents vers d’autres envies…
Dernière édition par Théodore Donoline le 6/1/2009, 05:40, édité 1 fois | |
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| Sujet: Re: Encore un ?...Encore un ! [NC-21] 6/1/2009, 05:39 | |
| Suite... (Première fois à vie que je dois double poster o_O...)
- Spoiler:
De nouveaux sentiments, de nouvelles sensations, Harkaitz connaissait l’anatomie féminine autant que le mouvement de poignet destiné au Patronus…mais un corps d’homme, autre que le sien, jamais il ne lui était venu à l’esprit qu’il pourrait lui arriver d’avoir les mêmes envies pour son meilleur ami que dans le cas de Lareless…Cesar lui était loin d’être aussi à l’aise avec l’expérience. Rouge comme une pivoine, il n’était guidé que par un instinct d’adolescent, par sa testostérone, les phéromones dégagées par leur deux corps…Mais la situation l’effrayait …Et si ça lui plaisait ? Et si il était condamné à n’aimer les contacts que masculins ? Mais Harkaitz lui souriait…C’était tellement rassurant…
Rassurant de ne pas se sentir si seul, rassurant de se dire que l’expérience est tentée à deux…Qu’ils seront ensemble malgré tout, même si ils se font coincer…Que diable se passait-il entre eux ? Une chaleur intense se dégageant d’eux, la sueur mouillant leur t-shirt, froissement d’étoffe et les vêtements se retrouvent à leur pieds tandis que leur lèvres continuent leur danse effrénée les unes contre les autres, leur dents s’entrechoquant par le manque d’expérience de Cesar, agressif dans les coups de langue, les morsures légères, maladroites…
Puis Harkaitz sent des doigts glacés, tremblants qui s’aventurent près de l’élastique de son boxer, juste sous son nombril…La poitrine se gonflant dans un sursaut silencieux, il se redresse sur son coude, jetant un coup d’œil confus à son compagnon qui regarde de tous les côtés, nerveux, l’air complètement abasourdi par l’arrêt si brusque de leur expérience…
- Qu- - …Zar, ta main. - Ma…Oh.
Retirant les doigts de l’élastique dans un geste tremblant, incontrôlable, il retiens sa main avec l’autre, la tête reposant sur l’oreiller de son ami pendant que celui-ci le fixe toujours, le regard interrogateur.
- …Zar ? - O-oui…? - Tu…veux aller jusque là ?
Le rouge lui montant aux joues, lui donnant l’air d’une cerise sur le point d’exploser, il hoche la tête violemment.
- Je…J’suis désolé Kaitz, lance t-il dans un murmure nerveux, j’ai agit sans m’en rendre compte, j’ai pas réfléchi, je…C’est comme si j’rêvais, j’ai l’impression que rien de tout ça n’est vrai… - Qu’est-ce qui te fais croire que ce l’est ? - …Quoi ? - Fais comme tu le sens vieux…Il est encore tôt, personne n’est debout…Et la situation est là…À toi de voir comment tu vas la gérer. J’t’accompagnerai où tu voudras aller, c’est à ça que ça sert les amis.
Silencieusement, rassuré par la possibilité qu’il s’agisse d’un songe, Cesar acquiesce brièvement avant de reprendre lentement d’où ils en étaient, quelques minutes passant avant que les doigts ne se rendent à nouveau vers l’élastique du boxer de soie sur mesure de Kaitz…Cette fois, la barrière imposée par Rocstone qui s’inquiétait pour les doutes de son ami, abattue, le froid et la moiteur des doigts d’O’connor le faisant frissonner, échappant un soupir ténu, s’approchant du gémissement alors que de petites pressions hésitantes et glacées se font sentir sur la surface du membre à demi dressé du blond.
Se serrant contre son amant d’une nuit, Cesar entoure Rocstone d’un bras tandis que l’autre explore courageusement les tréfonds du boxer, la main se faisant de moins en moins froide, agréable, Kaitz reste silencieux sous les baisers de son ami, les caresses le rendant vulnérable, son cœur bat contre sa poitrine, il hésite à son tour…Se laisser toucher comme ça…? Par un homme ?…Harkaitz Rocstone apprécierait-il ? Bien sûr que ça lui plaisait…Finalement, c’est plutôt une constatation qu’une hésitation. Un sourire en coin fleurit sur ses lèvres malgré les attaques constantes de la langue de Cesar qui se glisse entre elles sauvagement…
Oh bien sûr le blond trouvait injuste que le plaisir ne lui soit accordé qu’à lui alors que Cesar n’avait jamais eu que sa main droite pour le satisfaire…Pourquoi ne pas lui faire cadeau d’une si rare mutualité ? Le boxer bleu est assailli par une main chaude qui s’empare du membre dressé de son compagnon…Les bras croisés, celui de Cesar explorant toujours le boxer de Kaitz et celui du blond, cherchant à offrir le même cadeau à son ami…se serrant l’un contre l’autre dans une position plus ou moins confortable, de longs soupirs s’échappent du rideau tandis qu’ils continuent d’évaluer, d’étudier les possibilités, les échanges de divers trucs, différents plaisirs chez l’un ou chez l’autre, les minutes passent, se transformant rapidement en une longue heure de caresses langoureuses et d’expériences…
Se rendant vite compte que l’un apprécie les morsures et l’autre les doux chatouillis à l’intérieur des cuisses, les mouvement s’en tiennent là, le va et viens du poignet de chacun se faisant de plus en plus régulier, constant, les soupirs se cachant dans la peau, dans les baisers brûlants, l’amour n’est pas réellement présent, c’est une amitié indestructible mais également une curiosité enflammée par les hormones qui les encourage à terminer le tout…De longs frissons sur l’échine, passant par le bas ventre jusqu’à leur nouer la gorge, les boxer finissent leur expérience aux pieds tandis que les corps humides de sueur s’enlacent, se serrent, Cesar finit par tenter l’ultime mouvement de coller le bout, centre nerveux de l’excitation, le gland, l’un contre l’autre, créant un choc de plaisir d’une intensité rarement atteinte, un long frisson leur parcourant l’intérieur des cuisses, gémissant, Kaitz tenant le membre de son ami lâche sa prise pour serrer dans son poing le drap du lit, levant un regard intrigué sur son compagnon qui n’hésite pas à recommencer, cette fois plus fort, la couleur rouge tirant sur le violet, gorgé de sang, battant l’un contre l’autre…
Un doux frottement, répandant un courrant intense dans leur corps, les cœurs battant avec puissance contre la paroi, le blond et le brun continuent le mouvement, en quête de toujours plus de sensation, enduisant le tout d’une couche visqueuse de liquide pré-éjaculatoire…Le grand moment arrivait…La fin…Déjà une heure qu’ils découvraient, qu’ils essayaient…Un silence, une pause…Cesar fronce les sourcils, se tournant sur le ventre, d’une main tremblante, fébrile, il tâte le terrain, jouant des doigts entre ses fesses…Kaitz curieux arque un sourcil…mais comprends vite les intentions et deviens couleur pivoine…
- Ah…Z-Zar…? - Hn ? - ...On est...Pas équipés pour ça… - On s’en fout…Tant qu’à être partis, on va aller jusqu’au bout… « J’t’accompagnerai où tu voudras aller »…C’est pas toi qui m’a dit ça ? - …Si. - C’est là que je veux aller. - …C’est toi qui voit. Mais j’serais toi que j’enfouirais l’oreiller dans ma bouche… - Donne moi mon t-shirt…
S’étirant par dessus les draps, dévoilant à Cesar un membre orné d’une couronne de poils blonds, bouclés…Alors les vrais blonds avaient tous les poils blonds ? Un sourire en coin, Rocstone lui tends le t-shirt…Que O’connor enfouit sous lui, enroulant le tissus autour de son membre…
- Je protège tes draps. - Bien pensé, lance l’adolescent en s’installant courageusement à califourchon sur les cuisses de son compagnon, un peu pressé…Les heures à se caresser, à toucher, à explorer l’ont rendu fébrile…excité, impatient, t’es prêt ?
Les fesses relevées pour permettre un accès plus facile à Kaitz, Cesar hésite un instant, les doigts sur la langue, bavant longuement sur ses doigts, humectant l’entrée rose rapidement deux ou trois fois, puis il hoche la tête, enfouissant l’oreiller entre ses dents, nouant ses cordes vocales avec toute la détermination qu’il possédait…
À ce moment, les larmes lui coulent sur les joues, tandis qu’il ferme les yeux derrière ses lunettes…Note…La salive est un lubrifiant médiocre…La douleur est cuisante mais Harkaitz refuse de s’arrêter là, à si bon train tandis qu’il en est à saliver tant il en a assez de se retenir…Cesar ressent la même chose mais la douleur altère le plaisir…Pendant quelques secondes, le temps que le mouvement se fasse régulier, l’entrée s’habituant à la présence de l’intrus, cédant la place à un plaisir incommensurable, gardant malgré tout l’oreiller entre ses dents, suivant le rythme des coups de hanches de Rocstone dans de longs râles ténus par l’oreiller…Pouvant facilement passer pour les gémissements d’un cauchemar, Kaitz reste muet…respirant avec rapidité, ils se balancent d’un même mouvement pendant quelques minutes à peine avant que l’orgasme ne survienne…
Tremblant comme une feuille, l’un dans le corps de son ami, l’autre à quatre pattes, les cuisses écartées, le membre camouflé dans une étoffe maintenant souillée, des étoiles dans les yeux, ils tentent de terminer le tout dans un silence parfait, difficilement retenu par Cesar qui s’écroule finalement sur les draps, laissant le membre dressé de Kaitz sortir du trou, humide d’un liquide blanc translucide, dégoulinant sur ses cuisses, sur les draps…Mais la fin en est brève, pas le temps de parler, un grognement voisin les préviens qu’il est assez tard et qu’ils doivent rapidement retourner à la normale. Un sourire échangé. Un mouvement sec de Cesar qui passe un coup de t-shirt sale sur le membre de son ami, suite à laquelle il reste surpris de devoir utiliser la même étoffe pour essuyé la maigre quantité de liquide qui dégouline sur ses cuisses, il rougit, ils n’y connaissaient pas grand chose en la matière mais c’était sans doute leur première et dernière fois…Enfin, ils sauraient maintenant de quel type de plaisir il s’agissait…O’connor roulant l’objet en boule, boxer remis, torse nu, tirant sur les draps de son lit tandis que Kaitz s’emmitouflait dans les couvertures qui sentaient encore l’antisudorifique de Cesar, celui-ci fit un aller-retour rapide et silencieux à la salle de bains, rinçant rapidement le t-shirt, nettoyant les dégâts, jetant un coup d’œil à ses lèvres rougies par les baisers trop nombreux, les traces de dents sur son cou, il porterais un foulard demain…
Il balance le t-shirt brièvement nettoyé dans le bac de linge à laver et se hisse dans son lit, le soleil projetant ses premiers rayons dans la pièce, Cesar ferme les yeux…Pour les ouvrir quelques secondes…Enfin, heures…plus tard, son sommeil lui parut si court qu’il ne se rendit pas compte qu’il était à présent neuf heures quarante-quatre…Nerveux, il se redresse, tirant sur son rideau…le dortoir est vide…entièrement vide…Les yeux de Cesar se posent sur le lit du dessous, un Harkaitz au regard endormi lève la tête vers lui…son rideau déjà ouvert…
- Joyeux Noël vieux. - À toi aussi. - Lowell Harth dit qu’il a rêvé avoir entendu gémir. - T’as fait des cauchemars cette nuit ? - Ouais. Il m’a souhaité que ma prochaine nuit soit plus paisible avant de sortir avec un sourire qui lui fendait le visage en deux. - …Il nous a vus tu crois ? - En tout cas, à l’air qu’il avait, si c’était le cas, ça lui a plût. T’as faim ? - Beaucoup. - J’vais me laver. - J’irai après, tu m’attends ? - Sûr ! Après on ouvrira les cadeaux ! - Super ! …Oh…Du gui…
Avec une synchronisation désarmante, les deux garçons se regardent avec un sourire amusé.
- J’ai eu ma dose, dit Harkaitz en hochant la tête, un sourire en coin illuminant son visage. - Pour le reste de mes jours, ajoute Cesar en ouvrant son rideau pour baigner dans le soleil blanc du 25 Décembre…
Quel réveillon !
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