Dieu seul sait où.

- Dis cousin... On est où ?
- Je sais pas du tout... Je pense qu'on doit être quelques parts en Egypte.
- Il fait chaud...
- On a pas long à faire, ici, Saul... On n'en a pour une dizaine d'heures...
- Tu as un peu d'eau ? Demanda le petit garçon, poliment, à l'abri dans les roulottes.
- Tiens.

Il leva la tête vers l'horloge qui changeait d'heures d'elles même pour se mettre à l'heure de chaque pays où il allait, puis, il tendit doucement ses mains vers Saul pour prendre sa tasse. Doucement, il ferma les yeux légèrement, se concentrant quelque peu. Au même moment, les roulottes furent tirés vers l'avant de façon violente pour attérir dans un endroit beaucoup plus tranquille. Il réouvrit les yeux, le verre se remplissant doucement du fond du verre. Il le tendit à Saul qui eut un sourire.

- Merci, Celio !
- Il n'y a pas de soucis. Puis, il se lève doucement, et il ajouta : Tu m'excuses, je vais voir où on est. Ton oncle ne prévient jamais quand il se déplace.
- Surtout que c'est tous le monde en plus, qui bouge.

Celio lui fit un sourire et sortit.

A suivre...

- Laisse tomber, Celio, je ne dirais rien.
- Ouais, c'est nouveau... On passe de l'égypte à l'ostreland... Quoi de plus... Cohérent...
- T'es comme ton père. T'es un con.
- Vraiment désolé de l'apprendre grand oncle !
- grrr...

Ils se fusillent du regard.

- Y a quelques choses à faire là. Y a quelque chose...
- Hein ?
- Je l'ai vu dans un rêve.

Celio le regarde. Il est bizarre. Qu'est ce que son oncle lui cache.

- Tu vas me regarder encore comme ça combien de temps ?
- T'as les couilles à l'envers, Alicante ?
- On bougera pas d'ici, pour le moment.

Alicante se remit à manger tandis que Celio secouait la tête, sortant de la roulotte du chef. Il marcha quelques peu, se retirant du campement qui se dressait déjà. Arriver en haut d'une colline, il s'assit en tailleurs, et ne bougea plus. Il observait, regardait.

Seul. Fatigué. Légèrement triste. Devon sortait de chasse. Dur nuit. Beaucoup de proie. Peu de résultat. Un trace d'amertume sur son visage, le jeune Slayer était seul. Comme toujours. Il marche. Pas vraiment de but précis. Juste survivre. S'occuper . Il n'a aucune nouvelle de son père pour l'instant. Mais il est vivant. Il le sait. Il le croit. Il veut y croire. Mains dans la poche. Petite paquet de clope il tira une taffe sur le papier fumant. Bouffé d'oxygène éphémère. Au loin, un homme. Hispanique. Fier. Charismatique. Assis. Seul. Lui aussi. Triste ? Peut-être. Impossible de savoir s'il ne s'approche pas. Il le fait . Regard.

Devon – Tu t'es perdue ?

- Tu t'es perdue ?

Celio se retourne. Il lui dit quelque chose... Il le lui rappel quelqu'un... Mais qui...

- Non. Je me ballade un peu.

Un rapide sourire, Celio le scrute du regard, l'air visiblement curieux. Il ne sait pas trop quoi dire, ni comment l'amener à ce que l'homme se présente ou quoique ce soit... C'est Adàn l'expert en relation humaine... Pas Celio. Et encore moins São. Celio se racle doucement la gorge, avant d'ajouter :

- Hum... Et euh... Enfin, et toi ? Tu fais quoi, dans cette grande forêt ?

- Non. Je me ballade un peu.
- Intéréssant.

Air froid.Mystérieux. Toujours. Un regard. Aucune sourire. Ballade nocturne. Ère précaire. Vie menacer. Est-ce logique ? . Pas pour Slayers. Pas de ballade en temps de crise. Méfiant. Suspect. Il garde l'homme à l'oeil.Inconnus. Air familier. Air de famille ? Avec qui.Peu importe. Probablement mort aujourd'hui.

- Hum... Et euh... Enfin, et toi ? Tu fais quoi, dans cette grande forêt ?
- Je chasse

Simple. Net . Direct. Ne se cache de rien. Chasseur sans proie. Pour l'instant. Rester sur ses gardes. A l'affut d'un gibier. Jeune homme en face de lui ? La suite le lui dira...